Le cœur du cyclone est une région de basse pression. Le gradient de pression entre le système et les zones de plus haute pression environnantes, engendre un déplacement d'air vers le centre. Plus la différence de pression est importante, plus les vents sont forts.
Il se heurte à la force centrifuge exercée par les mouvements descendants de l'œil. Résultat, il est brutalement rejeté en altitude. Cet air chaud, léger, très humide, provoque la formation d'énormes nuages. C'est un véritable mur de nuages orageux qui entoure alors l'œil du cyclone.
Les cyclones tropicaux peuvent se former lorsque des masses l'air chaud s'élèvent au-dessus de la mer, créant ainsi une profonde dépression d'air dans cette région.
Un cyclone se forme toujours sur l'eau. Ainsi, ils naissent au-dessus de l'océan près de l'équateur sous l'effet d'une forte évaporation qui déclenche des vents convergents. L'air froid s'insinue sous l'air chaud qui se soulève : la dépression se creuse, une tempête tropicale se forme.
La force de Coriolis fait qu'un ouragan se déplace en cercle. La rotation de la Terre fait tourner les cyclones tropicaux dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère sud. Et elle les fait tourner dans le sens inverse dans l'hémisphère nord. Les ouragans se forment au nord de l'équateur.
Quand un cyclone tropical atteint la terre ferme ou une masse d'eau froide, il perd son carburant essentiel (l'eau chaude de l'océan). Le passage à la terre ferme l'affaiblit rapidement (non pas à cause de la friction, comme certains peuvent le croire, mais à cause de la perte de sa source d'humidité chaude).
Le super typhon Haiyan, le cyclone annoncé comme le plus violent au monde cette année, a commencé à frapper les Philippines vendredi 8 novembre 2013, provoquant des inondations et détruisant des bâtiments.
Les cyclones tropicaux, malgré leurs effets dévastateurs, jouent un rôle crucial dans l'équilibre énergétique de la planète. Ils transfèrent l'excédent de chaleur de la surface vers l'atmosphère déficitaire.
On distingue ainsi trois classes de phénomènes cycloniques : - si le vent est inférieur à 63 km/h, on parle de dépression tropicale ; - entre 63 et 117 km/h, c'est une tempête tropicale ; - au-delà de 117 km/h, on parle de cyclone.
l'entrée du cyclone dans la circulation des régions tempérées après un changement plus ou moins brutal de direction. Cette incurvation de la trajectoire vers le pôle est due à la force de Coriolis, qui dévie les cyclones vers la droite dans l'hémisphère nord et vers la gauche dans l'hémisphère sud.
Cyclones tropicaux
Plusieurs conditions sont nécessaires à la formation d'un tel cyclone : la température de la mer doit être supérieure à 26 °C , sur une profondeur d'au moins 50 mètres, à l'endroit de la formation de la dépression qui deviendra cyclone.
En fonction de la vitesse maximale des vents soutenus, un cyclone tropical est désigné comme suit: Dépression tropicale, si ces vents ne dépassent pas 63 km/h; Tempête tropicale, lorsque ces vents dépassent 63 km/h.
La vitesse verticale la plus importante au sein d'un cyclone est de 25 à 35 m/s (90 à 125 km/h) dans le cyclone HILDA de la Mer de Corail.
A titre indicatif, la pression exercée par le vent sur une surface plane qui lui est perpendiculaire est de l'ordre de 50 kg/m² pour un vent de 100 km/h, 100 kg/m² pour un vent de 140 km/h, 200 kg/m² pour un vent de 200 km/h, et 300 kg/m² pour un vent de 240 km/h (selon la formule P = 1/2 ρv²/9,81, qui s'exprime en kg/ ...
«Le terme cyclone ou cyclone tropical est réservé à l'océan Indien et au Pacifique sud. On parle en revanche d'ouragan en Atlantique nord et dans le Pacifique nord-est et enfin de typhon dans le Pacifique nord-ouest», affirme Météo-France.
Les tornades ont des diamètres de quelques centaines de mètres et sont produites à partir d´une cellule convective unique (i.e. orage ou cumulonimbus). Un cyclone tropical en revanche, a un diamètre de quelques kilomètres et est constitué de plusieurs voire de douzaines de cellules convectives.
La liste des noms est proposée par les Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN) des Membres de l'OMM d'une région donnée, puis approuvée par les organismes régionaux compétents en matière de cyclones tropicaux lors de leurs sessions annuelles ou biennales.
Lorsque les eaux océaniques ne fournissent plus assez de chaleur et d'humidité à l'atmosphère, l'intensité du cyclone diminue. De même, lorsque le cyclone passe au-dessus d'une zone continentale, il perd sa source d'humidité et de chaleur et les frottements avec la surface continentale ralentissent sa course.
Sa puissance considérable (estimée à celle de 2500 réacteurs nucléaires !) lui assure une certaine autonomie par rapport au mouvement d'ensemble de l'atmosphère, lui permettant de changer brutalement de direction et même de faire demi-tour.
Des études ont démontré que la température à la surface de la mer doit être d'au moins 26,5 °C. Cette température doit être présente sur une profondeur d'au moins 50 mètres. C'est pourquoi les cyclones tropicaux peuvent prendre naissance uniquement sous les tropiques, puisqu'ailleurs, l'eau est trop froide.
Même atténués, les cyclones provoquent souvent des dommages à l'intérieur des terres, par des inondations et des glissements de terrain, parfois à des centaines de kilomètres de l'océan. Au cours des 50 dernières années, près d'un million de personnes ont péri lors du passage de cyclones tropicaux.
Il y a deux raisons qui peuvent l'expliquer : le cyclone peut pomper plus d'énergie dans l'océan du fait de la hausse de la température de surface ; une atmosphère plus chaude contient plus d'humidité, ce qui génère davantage de pluies lors des événements extrêmes.
C'est le typhon qui est le plus violent. D'ailleurs certains sont même qualifiés de super-typhons lorsqu'ils dépassent les 241 km/h. C'est le cas du super typhon Dujuan qui a touché Taïwan en début de semaine.
Aux alentours de la France métropolitaine, seules les eaux de la Méditerranée peuvent parfois atteindre le seuil des 27 degrés, mais durant de courtes périodes, et sur des étendues trop réduites pour qu'une dépression ait le temps d'évoluer en cyclone. C'est la raison pour laquelle aucun cyclone n'est à craindre.