La banque islamique revend le bien à son client avec une marge de profit avec paiement immédiat ou échelonné. Toutefois l'actif acheté demeure propriété de la banque jusqu'au règlement du dernier versement. En second lieu, elle peut proposer des instruments à moyen terme comme l'ijara et l'istisna.
Dans ce cas, la banque islamique joue le rôle d'intermédiaire financier entre l'acheteur et le vendeur. En effet, la banque achète au comptant un bien pour le compte d'un client pour ensuite lui revendre à un prix augmenté d'une marge bénéficiaire.
Vous devez disposer de revenus suffisants (la charge mensuelle de remboursement doit représenter au maximum 33 % de vos revenus) et d'un apport d'au moins 20 % de la valeur totale du bien. Les salariés devront justifier d'un emploi stable de plus de 6 mois en CDI.
Halal ou haram
Selon la plupart des experts en religion musulmane le crédit est haram et n'est donc pas autorisé. Plus précisément, c'est l'intérêt (riba) qui n'est pas autorisé. Donc, si on suit ce principe, un musulman ne peut financer un achat que par un crédit à taux zéro ou payer en cash.
Fonds interets
Pour ceux qui se retrouvent avec des intérêts accumulés sur leurs comptes bancaires ou autres, la recommandation islamique est de se défaire de ces gains de manière éthique. La meilleure façon de le faire est de les allouer à des œuvres de bienfaisance, afin de ne pas commettre un péché.
Les familles des deux parties peuvent contribuer à ces dépenses, mais le marié est le principal responsable.
Le droit musulman prohibe ainsi les transactions fondées sur l'intérêt ainsi que la spéculation, les opérations comportant une part d'incertitude trop importante et les échanges de biens considérés comme impurs (alcool, porc, armes, jeux d'argent, pornographie).
Toutefois, ce qui peut être considéré comme haram, ce sont les intérêts générés par certains types de placements financiers. En effet, l'argent généré par des comptes tels que les comptes épargne ou les livrets est souvent assimilé à de l'usure (« ribâ »), qui est strictement interdite dans l'Islam.
En interdisant l'usure, elle vise à protéger l'homme de l'homme ; le riche cherchait en effet à tirer parti du besoin du pauvre en lui prêtant de l'argent avec usure. Le riche s'en trouvait encore plus riche et le pauvre encore plus pauvre. C'est à cela que la législation islamique a voulu mettre fin.
La Chaabi Bank, une filiale du Groupe Banque Populaire du Maroc, est l'une des premières banques islamiques à opérer en France. Elle propose des services financiers basés sur les principes de la finance islamique, tels que : Comptes courants et d'épargne sans intérêt. Transferts d'argent nationaux et internationaux.
Le prêt à intérêt étant interdit en finance islamique, la solution actuelle pour réaliser un crédit immobilier sans intérêt est d'utiliser le contrat Murabaha. En effet, ce contrat de vente est proposé en France par les banques spécialisées dans la finance Islamique.
Moudaraba (مضاربة)
Il s'agit d'un partenariat d'investissement où la Banque jouera le rôle d'investisseur (en tant que bailleur de fonds / رب المال) en s'engageant à financer le projet de son client. En contrepartie, le client (المضارب) devra assurer la gestion du projet.
Ceci dit, attention, car parfois dans les crédits à la consommation ou l'achat en plusieurs fois, il y a du riba qui est caché. Il est parfois évoqué des frais de dossier qui en soit ne sont pas des vrais frais de dossier. Dans ce cas là, le paiement en plusieurs fois n'est pas autorisé.
La très grande majorité de l'argent qui circule bénéficie à des investisseurs privés, ceux qui contrôlent le monde du halal. Quant aux dons des fidèles, leur collecte et leur usage manquent de transparence.
Les experts avertissent que même les banques fondées sur les valeurs islamiques ne doivent pas être considérées comme des institutions caritatives. L'objectif principal n'est pas d'être moins cher, mais d'être "halal", c'est-à-dire acceptable en vertu de la loi islamique.
Comme nous l'avons vu précédemment, l'assurance-vie est une enveloppe d'investissement fiscalement intéressante dans laquelle vous choisissez vos produits, communément appelés “Unités de compte”. Ainsi, dans le principe, l'assurance-vie est halal pour le musulman.
Actions et ETF : Les actions et les ETF sont des options populaires pour les investisseurs halal. Les actions permettent de posséder une partie d'une entreprise, tandis que les ETFs sont des fonds qui regroupent plusieurs actions d'une industrie, d'un pays ou d'un indice boursier.
Le Coran condamne le prêt à intérêt, comme Aristote, sans ambiguïté : « Ô croyants ! Craignez Dieu et renoncez au reliquat de l'intérêt usuraire, si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l'annonce d'une guerre de la part de Dieu et de son messager. » (Sourate II, versets 278 et 279).
Plusieurs savants estiment que le travail dans une banque est religieusement interdit en se référant au hadith « Allah a maudit l'usure, celui qui s'en nourrit, l'usurier, celui qui établit les contrats de prêt à intérêt et les deux témoins, etc. ».
Nous savons pertinemment que le travail dans une banque contribue pleinement au riba et par conséquent il est donc interdit d'y travailler.
Selon la tradition musulmane, il est généralement attendu que la famille de la mariée prenne en charge les dépenses liées au trousseau. Cela inclut l'achat des vêtements, des bijoux, des articles de toilette, des accessoires et des articles ménagers nécessaires à la mariée pour son nouveau foyer.
La Khotba est obligatoire pour les couples qui souhaitent s'unir. C'est l'équivalent aux fiançailles occidentales. Il s'agit donc du moment de la demande en mariage où la relation est officialisée. Le futur marié se rend chez les parents de la future épouse pour demander, à son tuteur légal, la main de la jeune fille.
Elles sont célibataires. Répartition du budget selon la tradition La famille du marié achète les bagues de fiançailles et les alliances, la tenue du marié, le bouquet de la mariée et les dépenses liées au voyage de noces.
"Ce sont, répondit-il, le polythéisme, la sorcellerie ; le meurtre qu'Allah a interdit sauf à bon droit ; l'usurpation des biens de l'orphelin ; l'usure ; la fuite du front au jour du djihad et la fausse accusation (de fornication) des femmes vertueuses, chastes et croyantes". »