La fission des atomes d'uranium produit de la chaleur, chaleur qui transforme alors de l'eau en vapeur et met en mouvement une turbine reliée à un alternateur qui produit de l'électricité.
Une centrale nucléaire de type réacteur à eau pressurisée (PWR), comme à Tihange ou à Doel, utilise la chaleur dégagée par la fission des atomes pour chauffer de l'eau pressurisée et, au final, faire tourner une turbine et entrainer un alternateur qui produit de l'électricité.
L'énergie nucléaire dépend d'un combustible fissile, l'uranium, dont le minerai est contenu dans le sous-sol de la Terre. Elle permet de produire de l'électricité, dans les centrales nucléaires, appelées centrales électronucléaires, grâce à la chaleur dégagée par la fission d'atomes d'uranium.
Pour ce faire, la centrale utilise la fission nucléaire. En quelques mots, la fission nucléaire consiste à faire éclater les noyaux d'atomes d'uranium pour produire une grande quantité d'énergie. La chaleur intense va faire monter en température l'eau qui entoure le réacteur, jusqu'à ce qu'elle atteigne les 300 °C.
Dans un réacteur nucléaire, des noyaux d'uranium remplacent le combustible fossile (charbon, pétrole) utilisé dans les centrales thermiques. Lorsqu'un neutron vient heurter un noyau d'uranium, celui-ci se casse en libérant d'autres neutrons et de l'énergie sous forme de chaleur.
L'accident est provoqué par l'augmentation incontrôlée de la puissance de l'unité no 4 (conçue pour fonctionner à une puissance nominale de 3 200 MWth ), à plus de 100 fois la puissance nominale, conduisant à l'explosion du réacteur et la libération d'importantes quantités d'éléments radioactifs dans l'atmosphère, ...
En 2015, des mesures confirment que les réacteurs 1 et 2 ont complètement fondu, l'étendue réelle des dégâts subis par les trois réacteurs ne pourra être constatée que lorsque les conditions d'accès le permettront. Catastrophe de Tchernobyl (Ukraine) en 1986 : fusion complète du cœur du réacteur 4.
On cherche donc à refroidir l'eau qui a déjà fourni une grande partie de sa chaleur aux turbines. La présence d'une rivière, d'un fleuve ou de la mer, capable de refroidir cette eau sans s'échauffer est nécessaire.
Le sous-produit principal est l'hélium, un gaz inerte non toxique. Aucun déchet radioactif de haute activité à vie longue : Les réacteurs de fusion nucléaire ne produisent pas de déchets radioactifs de haute activité à vie longue.
En effet, la production d'électricité d'origine nucléaire génère des quantités démesurées de déchets : chaque année, 23 000 m3 de déchets nucléaires sont produits. Une partie de ces déchets sont hautement radioactifs et le resteront pendant plusieurs milliers d'années.
Les centrales nucléaires produisent aussi des déchets nocifs. Bien qu'ils soient rares, les accidents peuvent être dévastateurs. D'autres personnes voient l'énergie nucléaire comme beaucoup moins nocive que les autres sources d'énergie. Dans l'avenir, elle pourrait rendre la production d'électricité encore plus sûre.
L'eau - qu'elle soit pompée dans les cours d'eau ou la mer - est essentielle au fonctionnement d'une centrale nucléaire car elle en assure le refroidissement. Toutefois, les agressions naturelles possibles des équipements de pompage ont été insuffisamment prises en compte à la conception des réacteurs.
Les réacteurs RBMK sont des réacteurs à neutrons thermiques utilisant le graphite comme modérateur et l'eau légère bouillante comme fluide caloporteur. Le combustible est de l'oxyde d'uranium enrichi en uranium 235. L'enrichissement d'origine était de 2 %. Il atteint aujourd'hui 2,6 %.
L'extraction
L'uranium est un métal assez répandu dans le sous-sol de la Terre. Il est contenu dans des minerais, qui sont extraits de gisements à ciel ouvert ou en galeries souterraines. Ces gisements se trouvent essentiellement en Australie, aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud et en Russie.
La fission des atomes d'uranium produit de la chaleur, chaleur qui transforme alors de l'eau en vapeur et met en mouvement une turbine reliée à un alternateur qui produit de l'électricité.
Cette statistique montre la répartition de la production mondiale d'uranium en 2016 en tonnes, par pays. Cette année-là, le Kazakhstan était le pays ayant produit le plus d'uranium, soit 24.700 tonnes, alors que le Canada arrivait en deuxième place du classement avec une différence de 10.000 tonnes.
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
La France n'exploite plus de mines d'uranium sur le territoire national depuis 2001 et importe l'intégralité de son uranium — quelque 10 656 tonnes par an, provenant principalement du Kazakhstan, du Niger, du Canada, de l'Australie et de l'Ouzbékistan.
Des neutrons viennent percuter le noyau d'atomes en libérant une grande quantité d'énergie et de nouveaux neutrons. Un réacteur est conçu pour entretenir cette réaction de manière stable et prévenir automatiquement tout emballement du processus. Une centrale nucléaire peut-elle exploser ? La réponse est non.
Niveau de sûreté, risques d'agressions (humaines, naturelles, etc.), conséquences d'un accident… les 5 « gagnantes » les plus préoccupantes sont Fessenheim, Gravelines, Bugey, Blayais et Tricastin.
La fumée blanche qui sort des tours de réfrigération des centrales nucléaires est en réalité… des gouttelettes d'eau. Ces gouttelettes d'eau ne sont pas radioactives car elles ne sont pas en contact avec le circuit primaire de la centrale nucléaire.
Pompiers de Tchernobyl : où sont-ils enterrés ? Le lieutenant Vladimir Pravik et ses hommes, qui sont intervenus sur le site de Tchernobyl, ont été enterrés dans un cimetière de Moscou, avec d'infinies précautions.
De façon certaine, 47 morts sont directement attribuables à la catastrophe parmi les liquidateurs, les pompiers et les opérateurs de la centrale à la suite d'irradiations massives. On a pu également recenser 7 000 cas de cancers de la thyroïde chez les enfants les plus exposés en Biélorussie, Russie et Ukraine.
« Le principal problème posé par les incendies est l'exposition des pompiers aux radiations. C'est pour eux que le danger est le plus important. » Le plus grand risque est lié à la dose inhalée, à cause de la pénétration des radionucléides dans les poumons.