Les crises, une étape normale
La première chose à savoir, c'est que les crises de notre enfant de 3 ans” sont NORMALES ! Oui, il traverse de grands chamboulements où il veut s'autonomiser et s'affirmer et il ne sait pas encore se poser pour gérer ses émotions.
Disons-le tout de suite, la période des 3 ans est difficile. Très souvent à cet âge, les enfants passent par une phase d'opposition, la fameuse « crise des 3 ans », je suis sûre que tu en as déjà entendu parler. C'est tellement pénible parfois que certains ont même surnommé cette période la « petite adolescence ».
Comment réagir? Répétez les règles autant de fois que nécessaire. Votre enfant a encore du mal à maîtriser ses impulsions et peut aussi vouloir faire preuve d'indépendance. Quand il remet en question les règles d'un jeu ou de la maison, dites-lui pourquoi les règles sont nécessaires.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…
La colère est l'expression d'un besoin non entendu, c'est une demande à l'autre dans le but de rétablir le lien, une protestation contre ce qu'on ne peut pas tolérer, une défense de l'intégrité, de la personnalité, la colère donne la force de dire non et de se sentir soi !
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
Votre enfant peut lancer des objets pour différentes raisons : jouer, attirer votre attention, tester vos limites et exprimer ses émotions. Il est important de dire clairement à votre tout-petit que lancer des objets peut être dangereux pour les autres et pour lui.
Je répète souvent aux parents qui me consultent : les cris sont souvent générés par excès de stress. Ils expriment un besoin d'être entendu pour stopper le processus. On crie parce qu'on vit une situation d'urgence qu'on a du mal à gérer.
L'halopéridol employé seul est recommandé pour calmer les situations en cas d'agressivité ou d'agitation chez des personnes ayant une psychose. Celui-ci est largement répandu et peut être le seul antipsychotique disponible dans certaines régions aux ressources limitées.
Le mieux est de l'engager à consulter un psychiatre ou un psychologue… mais nous savons parfaitement que ce n'est pas facile…
C'est ainsi que quand on est agressif avec un enfant, on ne lui apprend pas à être sage et patient, mais – par l'intermédiaire des neurones miroirs – on lui montre l'exemple de l'agressivité, c'est-à-dire qu'on lui apprend à être agressif à son tour.
L'enfant doit comprendre que son action est interdite, et ce tous les jours ! Il ne faut pas crier mais se faire comprendre. Il est essentiel de se mettre à la hauteur de l'enfant pour lui parler et de capter son regard même si cela implique de lui tenir le visage. Chez les plus jeunes, il ne faut pas uniquement punir.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Elle ne peut pas vous écouter car son « cerveau émotionnel » est occupé. Pour l'aider à s'exprimer, vous pouvez faire un dessin avec elle et parler de sa colère. Par exemple : « on va dessiner cette méchante maman qui t'a énervé. On peut gribouiller dessus, lui dire tout ce qu'on veut, la déchirer aussi.
Les émotions primaires (ou dites « de ba- se») peuvent être observées chez la plu- part des vertébrés. Leur nombre varie se- lon les études, cependant on en retient généralement six : la joie, la surprise, la peur, la colère, le dégoût et la tristesse (une septième émotion, le mépris, est parfois ajoutée).
La Fleur de Bach Holly ou Houx (n°15) possède de multiples vertus. Elle est recommandée à tous ceux qui éprouvent de l'envie, de la colère, de la haine ou de la jalousie profonde. Si ces émotions envahissent le quotidien, la Fleur de Houx peut être utile.
La colère émerge des interactions de plusieurs régions cérébrales : elle influe sur le niveau général d'excitation du système nerveux et les processus corporels automatiques, sur le contenu des sentiments, et chez l'homme, peut être amplifiée ou inhibée par le souvenir de situations analogues passées.