Donnez-lui de petites responsabilités à sa mesure. Par exemple : demandez-lui de choisir entre deux ensembles de vêtements le matin ou de vous aider à mettre la table. Vous valorisez ainsi son autonomie grandissante et vous lui permettez d'être fier de lui.
La période des « fucking fours » est principalement caractérisée par des crises de colère, des négociations, de la bouderie, des paroles blessantes envers l'adulte et de la confrontation face aux limites instaurées par l'adulte.
L'enfant a besoin de vous.
Si l'adulte lui demande de ne pas crier, en criant lui-même, l'enfant ne comprendra pas et risque fort d'augmenter sa crise. Évitez de céder en lui achetant des bonbons, par exemple, prenez-le contre vous et parlez lui avec une voix douce, avec empathie.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant. Pour bien se développer, l'enfant a besoin de vivre un sentiment de sécurité physique et psychologique.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
Parlez avec votre enfant, lisez-lui des histoires, laissez-le explorer l'endroit où il vit et donnez-lui du matériel varié pour jouer. Cela l'aidera à développer son raisonnement. De bonnes capacités de raisonnement aideront l'enfant à mieux comprendre les situations et à avoir de meilleures relations avec les autres.
Encourager d'autres façons d'exprimer sa frustration
Aidez votre enfant à exprimer ses sentiments par des mots et à vous dire comment il se sent. En l'encourageant à parler de ce qu'il ressent, vous pouvez l'aider à mieux contrôler ses émotions et à ne pas se laisser dépasser par celles-ci.
Tentez de mettre des mots avec lui sur les raisons de ce “caprice”, aidez-le à organiser sa pensée. Expliquez-lui la situation. Plus grand, aidez-le à verbaliser son mal-être. A partir de 5-6 ans, les “caprices” peuvent exprimer sa difficulté à trouver sa place.
Accompagnez votre enfant dans sa colère
Ils se sentent dépassés aux moindres frustrations. Il est donc important de pourvoir les aider à s'exprimer sans que ce ne soit sur vous, ou sur l'un de ses camarades. L'idée est de pouvoir se défouler dans l'imaginaire, dans le corps et non sur le corps de l'autre.
Ces comportements (pleurs, crise, comportement inapproprié) peuvent être : Une recherche de stimulation : il s'ennuie ou se sent seul et a donc besoin de s'occuper, d'être avec quelqu'un... pour combler le vide qu'il ressent à ce moment-là.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Il faut s'expliquer et écouter, bref il faut qu'il y ait un échange. Pour se faire obéir des adolescents, il faut parfois punir. Le choix de la punition est important. L'ado doit comprendre ses erreurs mais il ne doit pas se sentir humilié ou encore infantilisé.
Essayez la sanction du coin.
Cette punition n'est plus très courante, car l'isolement peut être frustrant. Cependant, cette sanction permet aux enfants d'éviter des situations de stress. Si vous soupçonnez qu'un de vos élèves se comporte mal parce qu'il est stressé ou épuisez, dites-lui d'aller au coin.
A 2 ou 3 ans, il vit dans l'instant présent, mais vers 6-7 ans, il peut prendre du recul.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
Si votre enfant vous frappe et qu'il continue même si vous lui avez demandé d'arrêter, dites-lui calmement que vous allez vous éloigner l'un de l'autre, car vous n'acceptez pas d'être tapé. Dites-lui que vous serez heureux d'être de nouveau avec lui lorsqu'il ne vous tapera plus.
La flagellation, un châtiment corporel qui perdure dans certains pays ; ici en Iran, en 2016.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.