Alors, lorsqu'il y a une crise violente, la seule solution pour canaliser, c'est d'arrêter la classe, qui sera dès lors prise en charge par un autre enseignant, afin de s'occuper spécifiquement de l'élève en crise. Ils peuvent être dangereux pour eux-mêmes, pour les autres, pour nous.
Donner une rétroaction immédiate et franche. Donner des tâches qui sont réalistes pour l'élève. Utiliser du matériel qui suscite l'intérêt de l'élève. Si l'élève éprouve des difficultés en écriture, allouer du temps supplémentaire ou utiliser un transcripteur ou outil technologique.
Encouragez aux élèves par un discours.
Cela provoque souvent des rébellions contre les enseignants et toute autre figure d'autorité. Au lieu de cela, mettez les élèves bavards près de vous lorsque vous sentez que le contrôle de la classe risque de vous échapper. Plutôt que de les punir, parlez-leur en tant qu'adultes.
La première chose à faire est de surmonter son agacement et de ne pas céder à la tentation d'élever la voix ou d'employer des mots vulgaires, pour ne pas mener à une escalade verbale. Il n'est pas question non plus de faire comme si rien ne s'était passé.
Il vaut mieux donc parler soi-même à mi-voix, calmement, posément. D'une part, cela contribue à l'ambiance calme dans la classe, d'autre part cela impose à l'élève de se taire pour entendre ce que l'on dit.
Il est préférable d'intervenir au moment de l'escalade, donc avant que la crise éclate ! A ce moment là, l'élève se laisse aborder plus facilement. Il est plus facile de lui parler et de comprendre ses émotions.
Ne pas paniquer, ne pas tenter de raisonner la personne, ne pas la ridiculiser. Mais plutôt : dites-lui que vous la croyez mais que vous ne voyez pas ce qu'elle voit, ayez des propos rassurants, essayez de changer de conversation.
Il est plus facile pour un élève de mieux se comporter s'il n'attire pas l'attention sur lui parce qu'il a mal agi. Cependant, évitez d'ignorer les comportements à risque. Si un apprenant fait quelque chose qui pourrait le blesser ou nuire à un de ses camarades, il convient de réagir immédiatement.
Un emploi du temps adapté.
Il est très important de dégager pour les différents niveaux des plages en autonomie et des plages horaires où le professeur les prend en charge. Il n'est pas possible de laisser un groupe en autonomie toute la journée. Chacun d'eux a besoin de lui, le tout est de bien répartir ce temps.
Cette pratique à première vue enfantine, n'est rien d'autre qu'une manipulation secrète, car elle se justifie par des phrases telles que "je m'en vais pour ne pas te dire des choses blessantes" ou "je ferais mieux de me taire car si je parle je vais le regretter", ou "je ne t'ignore pas".
La solution : Accueillez le silence de l'autre comme une forme d'expression sans chercher à l'interpréter. Et puis laissez faire ! Ne vous braquez-pas de l'attitude de l'autre ! Enfin prenez ce silence imposé pour vous, c'est vrai, comme une occasion de prendre du recul dans une discussion.
Ces élèves affectent et désorganisent le cours normal de la classe et de la vie scolaire : déplacements sans autorisation, refus d'autorité, menaces, violences verbales, cris, dégradations, violences physiques envers les personnels ou les autres élèves...
Utiliser le tableau : « les bavards du jour »
Vous interrompre, demander à un élève de se taire, lui dire que vous ne voulez pas qu'il se justifie, lui demander son carnet, attendre qu'il le trouve…
Un bref silence me paraît aussi intéressant à faire avant de dire quelque chose d'important. Cela permet de renforcer l'attention des participants et de donner du poids à ce qu'on va dire. Le silence est enfin une façon de répondre à des interventions inopportunes des participants.
Pour les bavardages, appliquer une échelle de sanctions: rappel à l'ordre, punition ( toujours signée des parents, sinon ce n'est pas drôle ), mot / observation écrite dans le carnet, heure de retenue, exclusion.
Être absolument confiant, être très intelligent et éviter l'impertinence dans la communication quotidienne sont toujours les meilleurs moyens de faire en sorte que vos camarades de classe vous aiment et, ce qui est plus important, vous respectent.
La base pour poser son autorité c'est le calme tout en gardant une fermeté. Plus facile qu'à faire. La clef est de réussir à faire baisser son intensité émotionnelle. Vous pouvez y arriver en faisant des exercices de respirations (issus du yoga ou de la sophrologie) ou pratiquer la méditation.