Approchez-vous rapidement et calmement des enfants qui se disputent. Exprimez votre désaccord et faites cesser le geste agressif, s'il y a lieu. Nommez les émotions des enfants et demandez-leur ce qui s'est passé. Leur réponse sera probablement exprimée par un geste.
Si l'un des deux se fait mal et que vous n'avez pas vu ce qui vient de se passer, plaignez-le, guérissez sa plaie mais ne blâmez pas le « coupable » et ne chouchoutez pas l'autre. Ne prêtez donc pas particulièrement attention à un enfant qui « rapporte », sauf quand la bagarre est devenue vraiment trop violente.
Le questionnement encourage les enfants à communiquer entre eux et leur donne également le message que la responsabilité de résoudre le conflit leur appartient. Assurez-vous que chaque enfant ait la possibilité d’exprimer son point de vue et ses sentiments, et de reconnaître et valider ces sentiments .
Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».
Dans l'enfance, un trouble d'opposition / provocation apparaît habituellement pour l'une des raisons suivantes: L'enfant n'est pas reconnu par ses parents dans ses besoins, dans son individualité et dans sa recherche d'autonomie. L'enfant et ses parents n'ont pas réussi à établir un lien de confiance mutuelle.
Écoutez avec empathie. Reconnaissez les émotions en répétant ce que vous comprenez être leurs problèmes. Avec les élèves, réfléchissez à des solutions possibles. Aidez les élèves à évaluer ces solutions grâce à une résolution globale de problèmes.
De nombreux enfants ont la chance de devenir les meilleurs amis du monde avec leurs frères et sœurs, mais il est courant que des frères et sœurs se battent . Souvent, la rivalité entre frères et sœurs commence avant même que le deuxième enfant ne rejoigne la famille et se poursuit à mesure que les enfants grandissent et se disputent tout, des jouets à l'attention.
Pour éviter que votre enfant associe les coups à de l'attention de votre part, occupez-vous de celui qui a été frappé. Pour combler le besoin d'attention de votre enfant, accordez-lui de l'attention positive à d'autres moments en passant des moments seul avec lui.
Le point de départ des disputes est généralement la rivalité et la jalousie. L'un des enfants se sent “inférieur”, moins aimé, voire rejeté. Ces sentiments laissent place à une rivalité entre enfants. Cette jalousie peut naître des paroles des parents ou de la famille.
Le partage des responsabilités permet un plus grand engagement vis-à-vis de la solution. Ayez un plan d'action clair pour éviter toute confusion ultérieure. Évidemment, si vous êtes dans une impasse, impliquez une tierce partie neutre ou consultez sans tarder le Bureau du respect de la personne pour avoir du soutien.
Ils peuvent être des conflits d'idées, des conflits d'intérêts, des conflits de personnes ou encore des conflits de position.
Pour prévenir et résoudre certains conflits, il nous faudra accepter de pouvoir avoir tort et/ou d'être la cause du conflit. Il faut donc avoir la capacité à nous remettre en cause. Parvenir à dépasser le besoin d'avoir raison constitue un puissant facteur de prévention et de résolution du conflit.
Selon le Thomas-Kilmann Conflict Mode Instrument (TKI), utilisé par les professionnels des ressources humaines (RH) du monde entier, il existe cinq grands styles de gestion des conflits : collaborer, rivaliser, éviter, accommoder et faire des compromis .
Les trois moments à considérer dans la gestion des conflits sont : les tensions, la crise et le conflit. Les tensions font partie de la vie de tous les jours. Elles sont causées par des frictions du quotidien et elles créent de la stimulation ou de la pression.
Rien de tel qu'un gros câlin quand on ressent des sentiments négatifs. Cela aide à réguler les émotions et à calmer les tensions. En effet, des caresses et des paroles chaleureuses permettent au cerveau de libérer de l'ocytocine, l'hormone du bien-être. De même, verbaliser ce qui nous rend furieux calme l'amygdale.
L'objectif est que vous, parents, vous observiez votre enfant pendant ce moment de partage, que vous lui accordiez votre attention toute entière en lui exprimant votre intérêt, à ce qu'il fait. Il s'agit de dire et montrer que vous appréciez la manière dont il se comporte à ce moment-là.
Il est généralement caractérisé par: Une désobéissance chronique aux règles et consignes de l'adulte. Des luttes de pouvoir continuelles avec les adultes en autorité, en particulier ses parents. De l'argumentation incessante, même pour les consignes les plus banales.