Pour arriver au bout de vos préparatifs, par exemple monter les derniers meubles, n'hésitez pas à solliciter vos proches. Ce 9e mois de grossesse est en effet souvent éprouvant et vous devez vous ménager et vous reposer dès que vous en avez l'occasion.
Les changements chez la maman
Sensations de lourdeur, mal de dos, jambes lourdes, constipation, troubles du sommeil, remontées acides sont l'apanage de cette fin de grossesse. Tous viennent accentuer la fatigue – et parfois l'envie d'accoucher au plus vite – tout à fait normale à ce stade.
Une enflure des jambes causée par une diminution du retour veineux. Une augmentation et un épaississement des sécrétions vaginales attribuables à une augmentation de la quantité de sang présente dans les tissus du vagin. Une envie plus fréquente d'uriner, car votre bébé appuie maintenant sur votre vessie.
Un des bienfaits supposé est la capacité des dattes à faciliter l'accouchement. Manger ce fruit sec pour l'accouchement peut sembler être un “remède de grand-mère” ; mais des chercheurs ont réussi à démontrer un effet de la consommation de dattes sur la durée de travail.
Les dattes, quant à elles, favorisent la dilatation du col et diminuant les interventions le jour J sous l'effet des prostaglandines. Pour accoucher plus vite, il est donc conseillé de boire de la tisane de feuilles de framboisier, de manger des dattes, ou encore de l'ananas ou encore des fruits secs ou des pruneaux.
Signe 1 : la descente du bébé
Lorsque le bébé descend, vous allez peut-être ressentir les symptômes suivants : Une diminution de la pression de l'utérus sur le diaphragme. Ainsi, vous respirez plus facilement. Une fréquente envie d'uriner, car le bébé appuie sur la vessie.
Le ventre pèse, l'inquiétude commence à monter, les insomnies se multiplient. Pourtant, il est fréquent que les femmes aient un regain d'énergie inespéré dans les jours ou les heures qui précèdent la mise en travail. La future maman qui avait des douleurs au dos ou dans les jambes a tout à coup envie d'aller marcher.
Sur le canapé, en pleine nuit ou dans la rue, la rupture des membranes peut se produire à tout moment même si en pratique elle a lieu la plupart du temps à la maternité. A terme, le volume du liquide amniotique représente entre 1 et 1,5 litre.
À 8 ou 9 cm, les contractions sont souvent très douloureuses. Elles sont à leur plus haute intensité juste avant la dilatation complète de 10 cm. On compare souvent cette période à une tempête. Il se peut que vous viviez beaucoup d'émotions fortes, ou encore que vous ayez besoin de faire des sons ou de crier.
Est-il possible de ressentir la dilatation ou l'effacement du col ? Lorsque le travail commence et que votre col de l'utérus commence à s'effacer et à se dilater, il est possible que vous ressentiez une légère gêne, des contractions peu marquées ou encore que vous ne ressentiez rien.
Postures inversées Les postures inversées sont à éviter durant la grossesse, d'une part parce que le système circulatoire de la femme enceinte est davantage sollicité et d'autre part parce qu'il s'agit de postures difficiles pour lesquelles le risque de blessure est augmenté.
Les changements à 40 semaines
A la semaine 40 de grossesse, le bébé est engagé et prêt à sortir. Le col de l'utérus est dilaté, le bébé est donc prêt à naître : la dilatation du col prend en moyenne 8h pour un premier enfant contre 5 pour un deuxième.
Les douleurs ressenties peuvent aussi laisser penser que bébé appuie sur le col de l'utérus. Mais le Dr Odile Bagot dément cette hypothèse : « Il n'y a pas de ressenti spécifique si bébé appuie sur le col. C'est une impression, une représentation, mais il n'y a pas de symptômes spécifique l'attestant.
Cela remonterait à notre vie ancestrale, à l'époque où l'Homme était encore nomade, et serait lié à l'instinct de survie. En effet, la nuit était le moment où les femmes pouvaient accoucher à l'abri des prédateurs et des dangers. Elles pouvaient alors reprendre la route dès le matin et veiller sur le nouveau-né.
En outre, le fait d'être dans un bain chaud permet une décontraction musculaire fébrile, ce qui entraîne une dilatation du col de l'utérus plus rapide. Cela explique que la durée d'un accouchement dans l'eau soit trois fois plus rapide que celle d'un accouchement aérien classique.
Les dattes:
On en entend beaucoup parler depuis une dizaine d'années, suite à une étude démontrant que la consommation de dattes durant le dernier mois de grossesse favorise la dilatation du col (qui à son tour favorise le déclenchement spontané de l'accouchement et réduit le besoin d'interventions).
Prenez la date de début de vos dernières règles. Ajoutez-y 14 jours. Puis ajoutez 9 mois au résultat, et vous obtiendrez votre date d'accouchement !
Elle consiste à inspirer, souffler, puis inspirer, bloquer sa respiration, menton en avant et pousser vers le bas comme pour aller à selles et cela pendant toute la durée de la contraction. Ce mode de poussée demande plus d'énergie, il est plus fatiguant que le précédent.
Lorsqu'un bébé est prêt à naître, l'initiation de l'accouchement se fait grâce à l'interaction entre certains facteurs de la mère et du fœtus. On croit même que le génome du bébé contrôle en partie le déclenchement du travail.
En cause : le risque d'inhalation bronchique. Ce phénomène peut se produire sous anesthésie générale (dans le cas d'un recours à une césarienne) et correspond au passage d'aliments de l'estomac vers les poumons, via l'œsophage. La conséquence est une asphyxie, pouvant s'avérer fatale.
Accoucher dans l'eau
L'accouchement dans l'eau est une méthode d'accouchement par voie basse qui permet de réduire les douleurs liées aux contractions tout en facilitant la dilatation du col. La mère est placée dans une baignoire d'eau à 37°C lorsque les contractions s'intensifient.
"La rupture de la poche des eaux fait partie des premiers signes d'un accouchement. Mais cela ne signifie pas toujours que le travail a débuté, ou qu'il est imminent. Parfois les contractionsviennent bien plus tard, à tel point que l'on doit provoquer l'accouchement" nous apprend le sage-femme.