Un enfant caractériel lutte pour le respect. Si vous le lui offrez, il n'a pas besoin de se battre pour protéger sa position. Cela l'aide de se sentir compris. Si vous voyez les choses de son point de vue et pensez qu'il a tort, vous pouvez toujours lui offrir votre empathie et essayer de faire un compromis.
Un enfant caractériel est souvent hyperactif, c'est-à-dire qu'il ne tient jamais en place et trouve souvent des occasions pour s'amuser, surtout à des moments inopportuns. Et par ses actes perturbateurs, il énerve son entourage à commencer par ses propres parents.
N'essayez pas d'entrer dans le jeu d'une personne caractérielle : plus vous cherchez à avoir raison, plus cela déclenche sa colère. Si cette personne n'est pas un proche, éloignez-vous plutôt d'elle. Sinon, apprenez à vous détacher de ses mots, sans chercher à vous y opposer.
Identifiez ses sentiments. Faire preuve d'empathie est essentiel face à un enfant têtu pour qu'il se sente écouté et compris, affirme le Dr. Walfish. « Cela signifie de s'adresser à lui sur un ton compréhensif : "Eh bien, tu te mets en colère quand on doit arrêter de jouer.
Le retrait pour éliminer un comportement inapproprié
Comme il implique la perte de contacts avec les autres pendant une brève période de temps, le retrait constitue une forme de punition négative. Il peut être utilisé chez les enfants à partir de 3 ans.
Établissez des limites raisonnables. Acceptez les comportements appropriés pour leur âge. Imposez les conséquences immédiatement pour les jeunes enfants. Autant que possible, évitez les émotions quand vous imposez des conséquences.
Une faible estime de soi
Lorsque l'enfant se sent impuissant, incompétent ou frustré, il se met à tout contrôler et à donner des ordres. En somme, c'est parce qu'il veut se sécuriser et apaiser son anxiété que l'enfant tente de tout contrôler.
Des experts ont démontré que les enfants de 3 ans piquaient des colères encore plus terribles, et selon des études récentes, elles seraient engendrées par le temps qu'ils passent devant les écrans… Deux ans, l'âge redoutable et redouté par les parents du fait des nombreux caprices que font leurs bambins !
Faites preuve d'empathie
L'empathie vous permettra de développer votre intelligence émotionnelle, de mieux comprendre les autres et donc de mieux vous comprendre vous-même et ainsi de développer votre force de caractère.
En Discipline positive, en parle beaucoup des choses à l'avance. Réfléchir avec l'enfant à ce qu'il faut faire pour que telle ou telle situation se passe bien, à ce qui se passera si ça se passe mal, mais aussi à se mettre d'accord sur ce que l'on attend de lui.
Une étude de la Nothwestern University classe les personnalités selon quatre grands types : "réservé", "égocentrique", "moyen" et "modèle".
Encouragez-le à parler de ce qu'il veut et à mettre des mots sur ses émotions. Cela vous aidera à mieux comprendre sa réaction. De plus, lorsque vous vous intéressez à ce que votre enfant vit et que vous le faites parler, vous lui donnez l'occasion de s'exprimer sans argumenter.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Sanctionner, contrairement à "punir son enfant", doit permettre d'apporter du soulagement, de la reconnaissance à celui qui a subi un préjudice et à celui qui a enfreint la règle. Il a alors l'occasion de s'apaiser, de se racheter et se faire pardonner.
Il est possible que les agissements de votre enfant soient attribuables à des éléments qui sont hors de votre contrôle. Je vous invite à prendre conscience des émotions qui vous habitent, puisqu'elles pourraient vous pousser à agir de façon exagérée à l'égard de l'éducateur, de l'enseignant ou de votre enfant.
Quelle punition donner à un enfant ? Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens !