L'inflammation des bronches que provoque l'asthme est le plus souvent soignée par la prise quotidienne de corticoïdes inhalés, c'est le traitement de fond . En cas d'exacerbation, l'inflammation très forte est traitée par des corticoïdes sous forme de comprimés.
Pour faire revenir votre souffle à la normale, vous pouvez prendre des bronchodilateurs, type Ventoline°, qui vont dilater les bronches. La prise d'un traitement à base de corticoïdes peut-être recommandé selon l'examen médical. Pour l'asthme d'effort, vous pouvez prendre également un traitement en cas de crise.
Bien respirer : Pour arrêter une toux asthmatique, respirer lentement et profondément est la clé. Pour y parvenir, des exercices de respiration peuvent faciliter le travail.
L'asthme ne se guérit pas : il persiste toute la vie même si des phases de rémission peuvent durer plusieurs années, faisant parfois oublier la maladie. Pour limiter les crises, il est fondamental d'éliminer les facteurs déclenchants de son environnement.
L'asthme provient de l'association d'une prédisposition génétique à l'allergie (également appelée « atopie ») et de facteurs environnementaux favorisants. Certains éléments extérieurs (poussière de maison, poils d'animaux, pollens, etc.) peuvent provoquer une réaction allergique chez des personnes prédisposées.
64 % des patients pour lesquels l'asthme était la cause initiale du décès étaient des femmes, et 91 % avaient plus de 55 ans.
L'asthme et le sport sont-ils compatibles ? La pratique d'une activité physique est tout à fait compatible, et même recommandée lorsqu'un asthme est bien contrôlé. L'asthme n'est pas une contre-indication à la pratique sportive ni au sport de haut niveau en dehors du cas particulier de la plongée sous-marine.
On l'utilise dans le langage courant pour désigner l'ensemble de réaction rappelant l'asthme qui peuvent se produire lors d'une crise d'angoisse ou une crise de spasmophilie. La gêne respiratoire ressentie est donc le symptômes d'un « faux asthme ». Son origine est souvent psychosomatique (anxiété).
D'autres médicaments sont également proposés en alternative : montélukast, théophylline à libération prolongée, tiotropium et, après avis spécialisé, omalizumab, benralizumab, mépolizumab ou reslizumab.
La toux asthmatique est une toux sèche, sans expectorations, qui apparaît souvent sous forme de quintes (on parle de toux quinteuse). Elle survient en général la nuit, après un effort physique, dans un environnement froid, ou encore en présence de substances allergènes ou irritantes (en cas d'asthme allergique).
En cas de non-amélioration après l'inhalation de six à huit bouffées d'aérosol (ou trois ou quatre inhalations de poudre) de bronchodilatateurs bêta-2-mimétiques, si le débit expiratoire de pointe (DEP) est inférieur à 50 % de la valeur de référence ou si la crise recommence rapidement, il s'agit d'une crise dite « ...
Corticoïde inhalé seul ou en association (béclométasone, budésonide, fluticasone, ciclésonide, mométasone) C'est le médicament de référence pour contrôler l'asthme. Il permet de réduire l'inflammation au niveau des bronches, les rendant moins sensibles aux facteurs déclenchant les crises d'asthme, comme les virus.
Ce qu'on qualifie d'asthme silencieux, ou atypique, est une forme de la maladie qui ne se manifeste pas par des crises violentes d'essoufflement. L'asthme n'est pas strictement égal à la crise. Il s'agit de l'hypersensibilité des bronches qui s'exprime par des symptômes variés.
L'asthme est souvent sous-diagnostiqué et insuffisamment traité, notamment dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Les personnes chez qui l'asthme n'est pas correctement traité peuvent souffrir de troubles du sommeil, de fatigue pendant la journée et de problèmes de concentration.
Les personnes asthmatiques doivent éviter de dormir sur le dos et sur le ventre. Privilégiez la position sur le côté.
Le grand froid peut provoquer un bronchospasme, et entraîner une décompensation respiratoire aiguë chez ces patients, comme chez l'asthmatique.
Ce type de bronchite associe les symptômes d'une bronchite aiguë aux signes évocateurs d'une crise d'asthme : une toux : sèche au début, elle peut ensuite devenir grasse et s'accompagner d'expectorations (jaunâtres ou verdâtres, sans que cela ne soit le signe d'une surinfection bactérienne).
Le climat montagneux est souvent conseillé par les médecins aux personnes asthmatiques car l'air y est plus pur (moins de polluants irritants et d'acariens) et il devient plus sec et plus frais au fur et à mesure que l'on monte en altitude.
Elle est liée à un rétrécissement des voies respiratoires : concrètement, l'air est comprimé pendant son passage à travers lesdites voies, ce qui provoque un sifflement à l'inspiration ou à l'expiration. La respiration sifflante expiratoire est parfois suffisamment forte pour être entendue.