Le carrelage est le revêtement le plus classique pour habiller un mur humide.
L'enduit de cuvelage est une solution pour protéger vos murs et votre pièce contre cette humidité issue des murs enterrés. Il forme une protection étanche sur vos murs, et résiste durablement à la contre pression (pression exercée par l'eau contenue dans les murs).
Une méthode possible pour assainir un mur humide et contrer les remontées capillaires est de procéder à des injections de barrière d'étanchéité. Une solution à base de silicone est injectée dans les fissures et microfissures du mur afin d'empêcher l'eau de s'y engouffrer et de remonter dans le mur.
Ainsi, c'est le liège expansé qui est particulièrement recommandé pour l'isolation d'un mur humide. Insensible à l'humidité, le liège expansé est imputrescible et perméable à la vapeur d'eau. Il convient donc idéalement à l'isolation d'un mur en pierre ou d'un mur dans une cave semi-enterrée.
Les meilleurs isolants contre l'humidité sont les isolants hydrophobes, soit : Le polystyrène extrudé Le polystyrène expansé Le polyuréthane.
Résistant au feu, le liège présente l'avantage de ne pas dégager de fumées toxiques. Résistant à l'usure, c'est un excellent isolant, qui réduit les bruits et vibrations, protège de la chaleur et du froid... En bref, il a tout bon !
Petit test à réaliser vous-même : collez sur votre mur, à l'aide d'un ruban adhésif, une feuille d'aluminium ou de film plastique. Si des gouttes d'eau apparaissent après 48 heures sur la face externe de la feuille, l'humidité est probablement générée par de la condensation.
Pour réaliser un enduit sur mur humide, il est préférable de privilégier un enduit à la chaux. Il ne faudra surtout pas utiliser le ciment car il retient énormément l'humidité. L'objectif est clairement de faire sortir l'humidité des murs, ce que permet justement l'enduit à la chaux qui laisse respirer le support.
Le phénomène de remontée d'eau par capillarité
En pratique, lorsque les fondations d'un logement sont en contact direct avec le sol, l'eau contenue dans la terre remonte lentement dans les murs par capillarité.
la peinture hydrofuge de surface : adaptée pour les murs extérieurs, elle laisse passer l'air pour permettre au mur de respirer afin d'évacuer l'humidité intérieure. la peinture à effet filmogène : elle rend le mur (ou n'importe quelle autre surface) imperméable et stoppe la respiration.
L'apparition de moisissure dans une chambre est étroitement liée à un taux d'humidité trop élevé dans la pièce. Cela se manifeste par la présence de taches noires au niveau des murs. Les vieux bâtiments sont les plus touchés par ce fléau.
La présence d'eau stagnante, d'infiltrations ou de matériaux imbibés d'eau favorise le développement des moisissures. Nettoyez et asséchez complètement tout dégât d'eau dans les 24 à 48 heures. Au-delà de ce délai, les moisissures peuvent se développer.
Locataire ou propriétaire : qui est responsable ? Vous l'avez compris, le locataire en tant qu'occupant est responsable de ses pratiques. S'il bouche les aérations, ne répare pas les dégâts causés par ses machines, ne chauffe pas son logement ou laisse des moisissures s'étendre sans réagir, ce sera à lui de réparer.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, quand il s'agit d'humidité, tout n'est pas que de la responsabilité du propriétaire. Le locataire est lui aussi soumis à certaines responsabilités. Entretenir les locaux : A charge pour le locataire – à qui il a été remis un bien salubre – d'entretenir ce bien.
Le phénomène de remontées capillaires, ou humidité ascensionnelle, fait partie des causes principales d'apport d'humidité dans les parois d'un bâtiment ancien. En effet, de nombreuses maisons anciennes sont bâties avec des murs posés sur le sol, sans barrière pour éviter les remontées d'humidité.
Les dangers de l'humidité pour la santé
Plusieurs pathologies et allergies sont causées par l'humidité notamment : Troubles respiratoires (asthme, bronchite, etc.) Troubles oculaires (conjonctivite, irritation des yeux, etc.) Troubles musculaires (arthrose, rhumatisme, etc.)
Il est reconnu que pour l'isolation d'un mur par l'intérieur, un minimum de 30 mm d'épaisseur de liège est demandé. Mais cela dépend des particularités de son logement : pour un mur en briques creuses d'environ 20 cm d'épaisseur, 12 mm environ de liège suffisent à réduire les déperditions thermiques d'environ 30 %.
Une grande question que l'on nous pose régulièrement, peut-on peindre le liège ? Il est alors assez simple de répondre que oui, vous pouvez appliquer de la peinture sur le liège.
Pour venir à bout des problèmes d'humidité, il faut recourir à des isolants qui résistent parfaitement à une humidité constante. Parmi les matériaux de ce genre, on retrouve le polystyrène extrudé, le polyuréthane ou le verre cellulaire. Certaines personnes optent également pour le liège expansé.
Moins connue, son hydrophobie permet une large palette d'applications et garantit une excellente durabilité de ses performances. Grâce à ses cellules fermées, le polystyrène expansé n'absorbe que des quantités extrêmement faibles d'eau liquide et ne présente aucune aspiration capillaire.