Pour déceler une hémorragie interne, il faut être attentif aux symptômes tels que sueurs froides, vertiges, évanouissements, pâleur, vomissements, soif, chute de tension, décoloration des muqueuses, accélération du rythme cardiaque, céphalées, douleurs dans la zone affectée, et accélération du rythme respiratoire.
Compression de la plaie Evitez, si possible, tout contact avec le sang de la victime : demandez-lui de comprimer elle-même sa blessure. Sinon, exercez une pression directement sur la plaie avec vos mains protégées (gants jetables, sac plastique ou linge). Allonger la victime Allongez la victime en position horizontale.
surélever légèrement, si possible, la zone blessée, comprimer manuellement l'hémorragie, à l'aide de compresses ou de linge sec et non souillé : drap, torchon propre, serviette de toilette. Il faut exercer une compression suffisante pour arrêter le saignement.
Un saignement alarmant, qu'il faut distinguer d'une simple plaie, se reconnaît par sa rapidité à imbiber un mouchoir (en quelques secondes) et il ne s'arrête pas spontanément. Tout le monde peut être témoin ou victime d'une hémorragie accidentelle : plaie par arme blanche, coupure avec du verre...
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
Il faut donc arrêter l'hémorragie immédiatement en comprimant directement l'endroit qui saigne, quel que soit le lieu de la plaie. La main doit être protégée, si possible, avec des gants, un sac plastique ou à défaut une épaisseur de tissu propre.
Par exemple, vous pouvez poser un glaçon sur l'entaille. C'est le froid qui va agir sur les vaisseaux sanguins en les resserrant rapidement ce qui limite l'écoulement de sang. De même, certaines personnes versent du poivre sur leurs plaies au lieu de laisser le sang couler.
La victime présentera des signes de malaise (sueurs, pâleurs, vertiges, perte de connaissance…) Face à une hémorragie, il faut agir rapidement ! Si la personne perd trop de sang, il y a un risque d'arrêt cardiaque, car le cœur n'a plus assez de sang à pomper et s'arrête.
Le choc hémorragique est la conséquence d'un déséquilibre entre demande et apport d'oxygène. Le choc hémorragique est secondaire à une perte massive et brutale de sang. Les saignements d'origine digestive sont la première cause de choc hémorragique.
Au contraire, lorsque le saignement est abondant (s'il peut imbiber un mouchoir de papier ou de tissu en quelques secondes), la perte de sang est en elle-même dangereuse, car le sang amène l'oxygène aux organes. S'il n'y a plus de sang pour les alimenter (ischémie), ces derniers meurent, entraînant la mort.
Les personnes les plus à risque d'être victimes d'une hémorragie interne sont "les patients sous traitement anticoagulant, atteints d'une tumeur dont la vascularisation est importante et les sujets âgés avec une fragilité vasculaire", renseigne le Dr Manzo Silberman.
Fabriqués dans des matériaux fortement absorbants, les pansements hémostatiques sont des dispositifs médicaux indiqués pour arrêter un saignement de plaie et stopper une. En fonction de la blessure, les professionnels de santé (urgentistes, personnel soignant…)
En attendant les secours, lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon (si possible) ou un gel hydro-alcoolique. Puis, appliquez une pression directement sur la blessure, pour arrêter le saignement.
Dans le cas de légères pertes de sang, un traitement constitué de liquides et de médicaments est souvent suffisant. Dans le cas de pertes de sang plus importantes, une transfusion sanguine ou une solution de rechange à une transfusion est souvent nécessaire.
Regardez quand vous vous coupez la peau : c'est du sang rouge qui sort de la plaie ouverte. Si vous mettez un pansement dessus et que vous l'examinez le lendemain, vous verrez que le sang qui était rouge la veille est devenu brun. La couleur du sang apparaît plus foncée parce qu'il a réagi au contact de l'oxygène.
Un saignement dans le tube digestif peut se manifester soit par des vomissements de sang, soit par l'émission de selles noires comme du goudron, soit encore par l'émission de sang rouge par l'anus. En dehors du cas des hémorroïdes connues, toutes ces manifestations imposent d'appeler un médecin d'urgence.
L'hémorragie artérielle, la plus grave, elle résulte de la rupture d'une artère, provoquant un saignement intense et potentiellement mortel. Une hémorragie externe se produit quand il y a un écoulement de sang qui s'effectue en dehors de l'organisme.
Certains signes faisant suspecter un risque hémorragique doivent être rapidement signalés au médecin : présence de sang dans les selles ou les urines, saignements des gencives, bleus survenant spontanément, fatigue inhabituelle, pâleur importante.
Causes. Une hémorragie a pour cause un traumatisme, la lésion d'un organe (inflammation, ulcère, tumeur) ou une anomalie des vaisseaux (anévrysme, fragilité par hypertension artérielle).
Comment savoir si le sang dans les selles vient de l'estomac ? Il est difficile de savoir d'où provient le sang dans les selles. Un moyen de le déterminer est de regarder la couleur et la consistance du sang. Le sang provenant de l'estomac est généralement noir et goudronneux (méléna).
Une hémorragie gastro-intestinale massive est mal tolérée par les sujets âgés. Le diagnostic doit être établi rapidement et le traitement doit être commencé plus tôt que chez les patients plus jeunes, qui peuvent mieux tolérer des épisodes de saignement.