De manière générale, un déflateur implicite mesure les variations de prix dans un domaine de l'économie en divisant la grandeur en valeur par cette même grandeur en volume. Les déflateurs implicites sont nommés d'après l'agrégat utilisé.
Le rapport entre le PIB nominal et le PIB réel correspond au déflateur du PIB. Cet indice permet d'apprécier l'effet prix sur la période considérée. A noter que plus l'écart est important entre le PIB nominal et le PIB réel, plus cela signifie que l'impact des prix sur l'économie est élevé.
Il est calculé en divisant le PIB nominal (PIB à prix courants) par le PIB réel (PIB en volume, PIB à prix constants)3. Il est courant de décomposer l'évolution d'un agrégat en valeur (le PIB en valeur) en une composante prix (évolution du déflateur du PIB) et une composante volume (évolution des quantités produites).
Cela s'oppose à l'évolution en monnaie courante qui n'est pas corrigée de l'inflation. Pour déflater une série statistique, il faut lui appliquer l'indice des prix à la consommation pour la période et la zone géographique voulue. L'indice des prix est souvent rapporté à une année de référence, par exemple 2015.
Le déflateur du PIB mesure les variations de prix dans tous les aspects de l'économie, contrairement à l'IPC, qui analyse uniquement les dépenses de consommation. Étant plus intégratif, le déflateur du PIB tend à être favorisé et utilisé principalement par les économistes.
Définition taux d'inflation
Si le taux d'inflation est supérieur au taux de croissance des revenus, alors il y a perte de pouvoir d'achat. A l'inverse, si le taux d'inflation est inférieur au taux de croissance des revenus, alors le pouvoir d'achat augmente.
Cela pour plusieurs raisons : biais de substitution : l'évolution des prix va affecter la composition du panier du consommateur type. L'indice surestime l'augmentation du coût de la vie en ne tenant pas compte de la capacité des consommateurs à substituer les biens.
Pour supprimer l'effet de l'évolution des prix (et ainsi gommer l'inflation), les économistes préfèrent raisonner en terme de volume plus qu'en terme de valeur. Le terme en volume supprime l'effet de l'inflation et donc cette donnée représente la véritable quantité produite en plus.
La déflation est le gain du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une diminution générale et durable des prix ; c'est une inflation négative.
Pour mesurer l'évolution de la production au cours du temps, il faut éliminer l'effet de la hausse des prix. C'est pourquoi on définit le PIB en volume comme le PIB ajusté de l'évolution générale des prix. Lorsque l'on retire l'effet de l'inflation, on dit que l'on déflate.
Les déflateurs du PIB, de la dépense de consommation finale, de la formation de capital brute, des exportations et des importations mesurent les variations de prix dans leur domaine respectif de l'économie. Ils sont utilisés pour corriger les agrégats des effets de l'inflation.
Le taux d'inflation est la variation en pourcentage de cet indice sur une période donnée : si le prix moyen du « panier » passe de 100 à 102, l'inflation est de (102-100)/100 = 2/100 = 2 %.
Le PIB peut être évalué en volume ou en valeur. En valeur, on parle de PIB nominal, c'est-à-dire non corrigé de l'inflation. Pour mesurer la croissance, on doit éliminer l'impact de l'inflation et calculer le PIB en volume (ou PIB réel).
Le taux de croissance évalue l'augmentation d'une donnée entre deux périodes différentes. Il mesure l'augmentation, la stagnation ou la diminution d'une grandeur d'une période à une autre. La grandeur peut être un salaire, un chiffre d'affaires, un PIB, une population, etc.
La parité de pouvoir d'achat (PPA) est une méthode statistique utilisée pour comparer des données entre des pays dont les monnaies n'ont pas la même valeur. Il s'agit de tenir compte du fait que la même quantité d'argent ne représente pas la même richesse dans des pays différents.
Le PIB réel a l'avantage de montrer les variations à la hausse et à la baisse dans le volume (les quantités) de la production de biens et services. C'est la valeur utilisée lorsque l'on mesure la croissance du PIB.
Le même mécanisme se produit sur les marchés financiers : en situation de déflation, les acteurs financiers endettés doivent vendre toujours plus d'actifs pour payer leurs dettes. Mais le prix de ces actifs, déjà orienté à la baisse, baisse d'autant plus que tout le monde vend.
Les différentes causes de la déflation
Dans les pays développés, on n'en recense que deux exemples au cours des 100 dernières années : la déflation des années 1930, qui a touché les États-Unis puis l'Europe, et celle, plus récente, qui a atteint l'économie japonaise à la fin des années 1990.
La déflation désigne une diminution de la moyenne de l'ensemble des prix dans une zone économique donnée, constatée sur une période durable (plusieurs trimestres consécutifs). Elle se caractérise donc par une hausse du pouvoir d'achat de la monnaie sur la période concernée.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
Une autre manière de préserver son capital des mouvements inflationnistes est d'investir dans l'immobilier. Les solutions locatives comportent des conventionnements de loyers sur l'inflation, et notamment sur l' Indice de Référence des Loyers (IRL) pour les dispositifs Pinel ou Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP).
Source(s) : Tableau 18-10-0004-01. L'Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 7,0 % d'une année à l'autre en août, en baisse par rapport à la hausse de 7,6 % enregistrée en juillet.
L'Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 5,1 % d'une année à l'autre en janvier 2022, en hausse par rapport à l'augmentation de 4,8 % enregistrée en décembre 2021.
En mars 2022, l'indice des prix à la consommation (IPC) augmente de 1,4 % sur un mois, après +0,8 % en février.