Si vous avez une ruche, vous pouvez soulever de temps en temps le toit de celle-ci pour créer une circulation d'air. Pensez également à mettre la ruche à l'ombre ou encore à poser une couche d'isolation thermique sous le toit de la ruche.
Soit en plaçant la ruche près d'un point d'eau naturel : étang, lac, rivière... Les abeilles pourront s'y abreuver et y récupérer de l'eau pour ventiler la ruche. Soit en plaçant un récipient rempli d'eau à côté de la ruche, dont l'accès peut être facilité en ajoutant quelques brindilles.
1/ le toit de la ruche est la source d'une part considérable de la dissipation thermique. 2/ la zone à risque démarre pour des températures ambiantes en dessous de 5°C. 3/ l'isolation par un simple panneau de polystyrène apporte une belle amélioration de 50%.
Ajoutez un isolant couvre-cadres en mousse ou en aluminium pour éviter la déperdition de chaleur de la ruche durant l'hivernage. Inclinez légèrement votre ruche afin que la condensation s'écoule. Isoler ses ruches contre l'humidité est une étape nécessaire afin d'aider les abeilles à hiverner.
Les ruches devront être placées de telle sorte qu'elles soient distantes d'au moins 20 mètres de la voie publique et des propriétés voisines. Dans le cas où les propriétés voisines sont des bois, des landes ou des friches, cette distance est de 10 mètres au moins.
Avoir des ruches dans son jardin fera aussi de vous un bon écolo. Eh oui, les abeilles sont menacées par les pesticides utilisés dans les jardins. Hors vous, en tant qu'apiculteur aguerri, vous aurez un jardin bio, avec une flore saine. Les pesticides représentent la première cause de mortalité des abeilles.
Nous savons ainsi aujourd'hui que la température doit être en permanence maintenue entre 34°C et 35°C, et l'humidité relative entre 50 et 70%.
Dans le sud de la province, l'isolation des ruches se fait à la mi-novembre lorsque les températures ne dépassent pas 2 à 3 °C le jour. Prévoir un appât empoisonné contre les rongeurs et s'assurer que le produit n'est pas en contact avec l'intérieur de la ruche.
Au printemps, il est nécessaire de changer les planchers des ruches. Les abeilles sont fatiguées. Cela peut paraître un peu drôle, mais il vaut mieux leur épargner cette tâche de nettoyage afin qu'elles se concentrent sur la reprise significative de l'activité.
Réduire les entrées
En été et au printemps, les entrées doivent être béantes pour faciliter les allés et retours des abeilles. Cependant, cela doit être le contraire en automne où l'on prépare l'arrivée de la saison froide. Il est donc nécessaire de réduire les entrées de la ruche.
Indispensable pour resserrer une colonie afin d'adapter le volume à sa population, une partition qui soit en plus isolante pour conserver la chaleur émise par sa grappe en plein hiver c'est mieux !
Pour éviter l'entrée de l'humidité extérieure, la première chose à faire est de surélever la ruche d'environ 30-40cm. En effet, il y a un "microclimat" les premiers décimètres du sol. L'air est plus humide et il fait souvent plus froid la nuit et plus chaud la journée.
Dix fois plus isolant que le bois, le polyuréthane permet de maintenir les ruches à une température constante. Il améliore ainsi la rentabilité de ces dernières.
Cela passe essentiellement par le maintien de deux paramètres: le taux d'humidité relative et la température pour assurer survie et bon développement du couvain et la capacité de reproduction de la colonie. Pour rappel, la température doit être en permanence maintenue à 34-35°C et l'humidité relative entre 50 et 70%.
Une belle journée sans vent avec une température de 20° bien établie sera parfaite pour commencer la visite de printemps au plus chaud de la journée entre 11 et 15 H de préférence.
L'opération doit se faire par beau temps, en début d'après-midi avec des températures d'au moins 17°c. Les meilleures conditions sont souvent réunies fin avril / début mai, pendant les grandes miellées de printemps.
Afin d'éviter ces indésirables, il faut installer des pièges à la période d'éclosion des fondatrices, au printemps. Cette période s'étendra de février à mai selon les régions.
Nous nous réjouissons du retour des abeilles en France, mais le constat est alarmant, chaque année elles reviennent de plus en plus tôt : En 1989 : la migration avait lieu à la mi-mai. En 2019 : la migration a eu lieu fin mars.
En fin de printemps, lorsque le gel est moins fréquent, il est suggéré de donner aux abeilles à partir de l'entrée de la ruche (nourrisseur Boardman) un sirop de sucre (sucre et eau en parts égales) afin de soutenir la reine dans sa ponte.
Les abeilles n'ont pas d'endroits particuliers, dans la ruche, pour se reposer. Elles dorment là où elles travaillent. Et dès que leur sieste est terminée, que leurs batteries sont rechargées, elles se remettent immédiatement au travail.
La période estivale leur est plutôt favorable. Mais les butineuses n'apprécient pas pour autant les grosses chaleurs.
D'après des chercheurs, lorsque les températures sont trop élevées, les abeilles se donnent la mort en expulsant spontanément leur abdomen.
Soleil d'artifice
Par les journées chaudes, surtout après quelques jours de pluie, on voit souvent des abeilles voltiger autour de la ruche en cercles de plus en plus grands. Ce ne sont pas des butineuses, mais de jeunes abeilles qui font la reconnaissance de leur ruche et de son emplacement.