Comment j'ai vidé la maison de mes par... Editions Seuil.
En vidant la maison de ses parents décédés, l'auteure se plonge dans leur passé en inspectant la multitude d'objets qui les entouraient. Mais ce tri, nécessairement sacrilège, participe aussi du travail de deuil que l'écrivaine psychanalyse place sous le patronage de Freud.
Quand Lydia Flem a perdu ses parents, elle s'est demandée comment elle pourrait vider leur maison sans liquider leur passé. Les premiers jours, elle se persuadait qu'elle allait « ranger » et non pas « vider » la maison de ses parents. Il lui arriva plusieurs fois de prononcer un verbe pour l'autre.
Résumé : Lydia Flem raconte comment elle a vidé la maison de ses parents. Pour chaque objet, chaque meuble, chaque vêtement, chaque papier, il n'y avait que quatre directions, comme à la croisée des chemins la rose des vents : garder, offrir, vendre ou jeter.
Si vous souhaitez organiser un vide-maison, vous devez en effet avertir la mairie du lieu de l'habitation quinze jours avant la date prévue, soit par lettre recommandée, soit via un formulaire remis directement à la mairie. Un justificatif de domicile et une pièce d'identité est demandé à l'organisateur du vide-maison.
Sa trilogie familiale — Comment j'ai vidé la maison de mes parents, Lettres d'amour en héritage, Comment je me suis séparée de ma fille et de mon quasi-fils —, saluée comme un haut lieu de l'autofiction raconte « l'orage émotionnel » que chacun peut ressentir au moment de perdre ses parents ou de voir ses enfants ...
Chaque héritier choisit à son tour un objet. Une fois les objets attribués à chacun, on calcule leur valeur totale et, le cas échéant, on procède à une égalisation. Rien n'empêche les frères et soeurs ou les cousins de procéder à des échanges ultérieurs. Le notaire n'intervient généralement pas dans cette procédure.
Les biens dont le défunt était usufruitier. Lorsque le défunt ne détenait que l'usufruit d'un bien - c'est-à-dire le droit d'en jouir ou d'en percevoir les revenus -, cet usufruit s'éteint à son décès et n'entre pas dans la succession.
Ainsi, vous pouvez vider une maison après un décès en moins d'une semaine, sans perdre de temps et de l'énergie dans de nombreux allers-retours pour tout amener en déchetterie ou en association. Votre maison est alors prête à être mise en vente ou en location.
Pour diminuer les droits de succession, les époux peuvent donner de leur vivant à leurs enfants. Ils peuvent leur donner dans la limite des abattements (100 000 euros par parent et par enfant) pour ne pas payer de droit de donation.
Les héritiers doivent se mettre d'accord devant le notaire, si son recours est obligatoire, ou entre eux. En l'absence d'accord, c'est le JAF : JAF : Juge aux affaires familiales qui fixe cette répartition. Celui qui signe le contrat avec la société de pompes funèbres doit régler seul la facture.
Un usufruitier peut donc quasiment tout faire comme s'il était propriétaire du bien. Le « quasiment » fait référence au fait qu'il ne peut pas vendre ce bien, il peut seulement en vendre son usufruit.
Le vendeur a en revanche le droit d'emporter les éléments purement décoratifs et non attachés de façon définitive au bien : les lustres, plafonniers, les meubles meublants, les cadres, tableaux, objets personnels, les tapis de sol, les meubles de cuisine aisément détachables, etc.
L'usufruit qui n'est pas accordé à des particuliers ne dure que trente ans. L'usufruit accordé jusqu'à ce qu'un tiers ait atteint un âge fixe dure jusqu'à cette époque, encore que le tiers soit mort avant l'âge fixé.
Vendre sa maison une fois âgé peut donc être un moyen de récupérer un capital qui permet de mieux voir l'avenir d'un point de vue financier, mais aussi d'échapper au paiement de charges qui peuvent être lourdes.
L'usufruit est le droit d'utiliser un bien et d'en percevoir les revenus, sans en être propriétaire. L'usufruitier a des droits et obligations. Le droit à l'usufruit est temporaire.
Dès que la banque est informée du décès d'un cotitulaire (par les proches ou par un notaire), elle bloque automatiquement le compte indivis. Elle n'y enregistre plus aucune opération de dépôt ou de retrait. Le solde (positif ou négatif) du compte indivis est réglé en même temps que l'ensemble de la succession.
Vos démarches pour effectuer une demande de capital décès
Les bénéficiaires prioritaires sont les personnes à la charge effective, totale et permanente du défunt au jour de son décès, c'est-à-dire les proches dépendant financièrement du défunt, conjoint, enfants ou ascendants.
Dans le cas d'un compte individuel, les proches du défunt devront avertir la banque du décès de son titulaire en envoyant un certificat ou acte de décès. Mais ces derniers peuvent également demander au notaire de s'en charger. L'établissement procèdera alors au blocage du compte.
On parle de dévolution légale. Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant : Les enfants et leurs descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)
Le taux applicable est de 4,931 % jusqu'à 6.500 euros, de 2,034 % entre 6.501 et 17.000 euros, de 1,356 % entre 17.001 et 60.000 euros et de 1,017 % au-delà de 60.000 euros. On ajoute ensuite à ces différents taux la TVA à 20 %.
En règle générale, il faut compter pour un débarras de logement hors dépendances un prix moyen de 2200 € TTC pour moins de 60 m² et de 3000 € TTC pour un logement de 90-100 m².
Rester dans la maison du défunt après le décès n'est pas sans conséquences sur le règlement de la succession. En effet, les héritiers sont en droit de réclamer en ce cas à la personne ayant occupé le logement après le décès une indemnité.