Le sens de la justice est donc la faculté de juger, mais considérée quant au résultat de l'exercice de juger le juste et l'injuste, c'est-à-dire comme la reconnaissance des déterminations qui définissent ce qui est juste et ce qui est injuste.
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
Elle désigne le fait de corriger une inégalité, de combler un handicap, de sanctionner une faute. L'activité de justice mobilise un ensemble de règles, de statuts, de pratiques, de discours et de métiers qui participe à la fonction de juger.
Le projet de Kant pourrait se résumer ainsi : arracher l'homme à sa nature : – Sa nature métaphysique : il a redonné à la raison ses limites, mais a en même temps ennoblie la raison humaine. – Sa nature esthétique : libérer des sens, l'homme doit acquérir la faculté de juger le beau.
« Les maximes du sens commun sont les suivantes : 1. Penser par soi-même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
Kant définit le devoir comme « la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi ». La loi morale s'impose à tout être raisonnable, et donc aussi bien à l'homme qu'à une volonté sainte.
Pour Kant, le devoir moral est un impératif. Le devoir moral dépend de la bonne volonté de l'être humain. Kant définit deux impératifs : l'impératif hypothétique et l'impératif catégorique. Il énonce trois formulations de l'impératif catégorique.
Il s'agit d'un examen critique de la raison, c'est-à-dire d'un examen qui a pour fin de discerner, de distinguer ce que la raison peut faire et ce qu'elle est incapable de faire. Kant se propose de mettre tout le monde d'accord en donnant un nouveau statut à la raison et de nouveaux contours à l'entendement.
Pour Kant, la réponse est négative : l'existence de Dieu ne peut absolument pas être démontrée par notre connaissance objective du moment qu'une telle connaissance se situe au-delà même des frontières de ce qui nous est autorisé et possible de connaître.
Platon, déjà, plaçait la justice au centre de la République, son ouvrage majeur. Pour les philosophes, la justice est le but de toute politique, dans la mesure où elle vise à établir une égalité véritable et anonyme, qui ne tient compte ni de la situation sociale ni de la personnalité des individus.
En somme, le Socrate de Xénophon soutient que l'action juste et l'action légale coïncident puisque la nature de la légalité est le bénéfique, et ce qui est bénéfique est toujours juste. On peut ainsi dire que, par principe, la loi est la justice et donc que Socrate adopte une position légaliste.
La Justice et le principe de séparation des pouvoirs. L'indépendance de la Justice. Glaive et balance, les 2 pouvoirs de la justice. Le principe de gratuité de la justice.
Son idée est que l'entendement a une certaine forme. Cela signifie que l'entendement n'accueille pas les idées des choses extérieures sans les modifier, comme ce serait le cas si c'était une sorte de « table rase » neutre.
Toute la philosophie, estimait Kant, se rapporte à quatre questions fondamentales : Que puis-je connaître ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? (Kant, Théorie transcendantale de la méthode, in Critique de la Raison pure, 1781).
Pour des philosophes tels qu'Aristote ou Kant, l'éthique a pour but de définir ce qui doit être. L'éthique exprime des énoncés normatifs, prescriptifs ou encore évaluatifs parmi lesquels on trouve des impératifs catégoriques.
Kant est un philosophe allemand qui a vécu au 18e siècle ( siècle des Lumières ). Il est l'auteur de trois livres importants : la critique de la raison pure, la critique de la raison pratique, la critique de la faculté de juger.
Les divergences entre Kant et Nietzsche se révèlent déjà dans leurs conceptions de la philosophie. À la fin de la Critique de la raison pure, Kant fait la distinction entre les démarches techniques de la recherche et l'art architectonique de la raison.
Considérée comme l'instrument par excellence du progrès durant le siècle des Lumières, la raison a néanmoins été critiquée au sein même des débats philosophiques dès le début du XIXe siècle par les romantiques qui lui opposent le sentiment, par Nietzsche, qui lui préfère le corps, ou encore par Bergson, qui valorise ...
En somme, Kant fait de l'autonomie des êtres humains la valeur suprême. C'est la raison pour laquelle, comme je le disais plus tôt, la philosophie morale de Kant est d'abord et avant tout une philosophie de l'autonomie.
Kant le formule ainsi: «Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle» (Fondements…). Ma règle personnelle de comportement doit pouvoir être celle de tous les hommes sans se contredire elle-même: c'est le critère de la moralité d'une action.
Justice et droit semblent donc à première vue indissociables. Le juste est ce qui est légal et ce qui respecte la loi prescrite par le droit. La justice est donc la conformité aux prescriptions des lois, afin de protéger les individus des injustices qu'ils subissent dans leurs rapports aux autres.
Déesse de la Justice, Thémis la représente grâce à de nombreux symboles qui lui sont associés. La balance, le glaive sont les plus connus mais le bandeau, le genou dénudé et la main de Justice sont aussi attachés à l'institution judiciaire.
La justice civile permet de résoudre les conflits entre particuliers et ceux du monde du travail. Le tribunal d'instance arbitre les conflits concernant la vie quotidienne. Le tribunal de grande instance s'occupe du droit de la famille. Le conseil des prud'hommes juge les conflits du monde du travail.