Pour stabiliser les prix, et donc limiter l'inflation, la Banque centrale joue généralement sur les taux d'intérêt. La logique est assez simple : lorsque les taux d'intérêt sont bas, les particuliers et les entreprises seront plus enclins à souscrire un crédit pour financer leurs projets.
En théorie, une Banque centrale peut orienter le taux de change de la monnaie de deux façons : directement, sur le marché des changes en utilisant ses réserves monétaires, et indirectement par la fixation de ses taux directeurs, qui ont une influence sur l'attractivité de la monnaie nationale et donc sur son cours.
- Le déficit de la balance des paiements est un antidote de l'inflation qui permet de neutraliser les effets du déficit budgétaire. En effet l'augmentation des importations et la réduction des exportations augmentent l'offre utilisable dans le pays.
Pourquoi les taux d'intérêt augmentent-ils ? La plupart des banques centrales ont un objectif d'inflation ou une fourchette cible d'inflation pour maintenir la stabilité des prix, car celle-ci contribue à la croissance, à l'emploi et au pouvoir d'achat.
En modulant les taux d'intérêt la Banque centrale d'un pays fait varier la masse monétaire […], ce qui joue sur le niveau général des prix, donc sur l'inflation. D'après l'Insee, « l'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix ».
La banque centrale accorde ainsi une avance au Trésor public qui se traduit par une injection de liquidités dans l'économie (via les paiements réalisés par le Trésor public) et un gonflement de la masse monétaire (hausse équivalente des dépôts à vue et / ou des billets en circulation).
Ainsi, les banques centrales contrôlent la quantité de monnaie en circulation dans un pays, ainsi que le coût de l'argent. Ce sont en effet elles qui fixent les taux d'intérêt des prêts qu'elles accordent aux banques commerciales, qui les répercutent ensuite sur les prêts accordés aux ménages et entreprises.
La Banque centrale européenne devrait commencer à réduire son bilan lorsque le taux d'intérêt sera proche de 2 %, d'abord en convainquant les banques de rembourser leurs prêts, puis en réduisant ses avoirs en obligations : telles sont les dernières déclarations à ce sujet de François Villeroy de Galhau, responsable de ...
La banque centrale peut donc ainsi limiter le recours au crédit en élevant ses taux directeurs sur le marché mais aussi en augmentant le taux de réserves obligatoires. Elle peut en outre vendre des titres sur le marché monétaire pour retirer des euros en circulation et priver l'économie de financement.
Garantir la stabilité des prix
Pour évaluer la stabilité des prix, la BCE se fonde sur deux critères : l'évaluation de la masse monétaire en circulation et les perspectives d'évolution des prix. Pour déterminer l'inflation, plusieurs indices sont pris en compte : salaires, taux d'intérêt, indices des prix…
Il y a trois raisons principales à cela : la réouverture rapide de notre économie, l'augmentation des prix de l'énergie, qui pousse l'inflation à la hausse, et un facteur que les statisticiens appellent « effet de base ».
Une inflation modérée contribue donc à assurer l'équilibre entre le niveau d'épargne et le niveau de l'investissement sans lequel les taux d'intérêt s'orienteraient à la hausse, limitant ainsi les projets d'investissements des entreprises.
L'inflation produit des effets sur le pouvoir d'achat des ménages. Si les prix augmentent plus vite que les salaires, cela entraîne une baisse de la quantité de biens et services qu'un ménage peut acheter.
Si la BCE augmente le taux de ses opérations de refinancement, les banques vont répercuter cette hausse sur le coût des crédits qu'elles accordent. Les agents économiques (ménages, entreprises, États) vont être plus réticents à emprunter et vont alors réduire leur consommation ou leurs investissements.
En France, le contrôle des banques et des assurances est exercé par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). L'ACPR est une autorité administrative dont le code monétaire et...
En quoi ces deux taux sont-ils liés? L'inflation indique l'augmentation du coût de la vie et constitue par conséquent un signe de croissance de l'économie. Si elle progresse trop rapidement, avec une hausse des prix plus rapide que celle des salaires, l'Etat peut décider de relever ses taux d'intérêt.
Ces hausses auront donc des répercussions très concrètes. L'ensemble des secteurs seront d'ailleurs concernés. Pour faire simple, même si elle permet de réduire l'inflation, cette décision aura pour conséquence une augmentation des taux de certains prêts, notamment les prêts immobiliers.
Si l'inflation dépasse le taux cible, la Banque hausse le taux directeur. Ce faisant, elle incite les institutions financières à majorer le taux d'intérêt applicable sur les prêts personnels et hypothécaires qu'elles proposent, et décourage les emprunts et les dépenses, ce qui relâche les tensions inflationnistes.»
La mission de la banque centrale est d'assurer la stabilité des prix, c'est-à-dire maintenir l'inflation à un niveau acceptable. Ceci a un impact sur la consommation des ménages et les investissements des entreprises et influence la croissance économique d'un pays.
Quelles sont les deux missions fondamentales d'une banque centrale ? Auditer les différents ministères d'un gouvernement et payer les fonctionnaires. Prêter de l'argent aux pays amis et payer les fonctionnaires.
Il s'agit d'interventions de la Banque centrale sur le marché monétaire consistant à fournir ou retirer des liquidités aux établissements financiers via des achats ou des ventes de titres et ainsi influencer à la baisse ou à la hausse le taux du marché monétaire.
Pourquoi la BCE fait-elle cela ? Pour alléger le coût de la dette des États : si les taux des obligations d'États sont trop élevés, ces derniers risquent de ne pas pouvoir rembourser leurs dettes.
Selon Christian Noyer, l'action des banques centrales a largement contribué à éviter la déflation et à atténuer la récession dans un contexte où les tensions sur le marché de la dette souveraine menaçaient d'illiquidité le marché interbancaire.
L'inflation, aujourd'hui à 6 %, « va continuer à augmenter jusqu'à la fin 2022 », avertit Bruno Le Maire.