La ponctuation expressive a une valeur stylistique : elle sert à évoquer des nuances affectives, à produire des effets de style. C'est le rôle que jouent notamment le point d'exclamation, le point d'interrogation et les points de suspension.
Les points de suspension
Ils indiquent que la phrase est inachevée, marquent une interruption causée par l'émotion, la surprise, l'hésitation… ou un arrêt voulu dans le développement de la pensée pour mettre en relief certains éléments de la phrase.
Placée différemment dans une phrase, la virgule peut en changer le sens. Regardez l'exemple suivant: Les élèves, qui avaient oublié leurs livres, ont été punis. (Tous les élèves ont oublié leurs livres et tous ont été punis.)
Les principales fonctions du point d'interrogation sont les suivantes : Il termine toute phrase exprimant une interrogation directe : Que s'est-il passé?
Le point d'exclamation est un signe de ponctuation qui exprime l'exclamation. On le place après un mot, une locution ou une phrase exprimant un sentiment tel que la joie, la surprise, l'indignation, l'étonnement, l'ironie, etc.
La ponctuation rythme la phrase, suggère les intonations, traduit les nuances de la pensée et facilite la lecture. Elle n'a cependant pas qu'une valeur mélodique : elle répond de fait autant à un besoin de logique qu'à un besoin de rythme.
La forme exclamative permet d'indiquer un sentiment ou une émotion par rapport à ce qui est énoncé : admiration, déception, joie, colère, douleur, mécontentement, surprise… À l'oral, l'intonation est forte, la voix descend en fin de phrase.
Le point d'exclamation peut être doublé, triplé et même combiné au point d'interrogation pour exprimer l'incrédulité, l'étonnement.
Le point d'interrogation ? se met à la fin de la phrase qui exprime une demande : Où vas-tu ? Le point d'exclamation ! se met après une interjection ou à la fin d'une phrase exprimant admiration, douleur, joie, etc. : Quelle surprise !
La ponctuation grammaticale, marquée par le point, la virgule et le point-virgule, a une valeur syntaxique : elle sépare les éléments du discours et indique les rapports logiques qui existent entre eux.
28L'absence de ponctuation sémantique interdit tout phénomène d'accentuation, elle prive le personnage d'intention ou d'émotion qui ferait de lui un individu à l'identité essentielle et repérable.
Perec est le champion toutes catégories du lipogramme : un texte écrit dans une langue amputée d'une ou de plusieurs lettres.
Le point (.) La virgule (,) Le point-virgule (;) Les deux-points (:) Les points d'interrogation (?) et d'exclamation (!)
Les écrits administratifs imposent de faire un usage choisi des signes de ponctuation. Le principe que vous devez retenir est le suivant : « la ponctuation est la respiration de la phrase ». Elle facilite la compréhension de vos développements et structure le discours.
"Les trois petits points peuvent être un marqueur d'opposition que l'on n'est pas capable d'exprimer directement. En réalité, l'interlocuteur bouillonne et peut finir par exprimer son mécontentement ailleurs, en ne faisant pas correctement ce qui lui est demandé, par exemple", décrypte la psychologue Vanessa Lalo.
Ils peuvent être le signe d'une certaine hésitation, d'une indécision ou d'une réticence. Ils peuvent aussi symboliser une situation ou une action inachevée. Dans tous les cas, il sera fait appel à l'imagination du lecteur pour deviner quel est le sens le plus probable dans le contexte de la conversation.
1)la phrase déclarative: Elle donne une information sur un objet, une personne, une situation. Elle se termine par un point. Exemple :Je range ma chambre chaque jour. 2)La phrase impérative: Elle permet de donner un ordre, un conseil Elle se termine par un point ou un point d'exclamation .
On les nomme alors «points de coupure» ou encore, «point d'omission».
Les points de suspension ne terminent pas seulement une phrase, mais parfois un texte, un paragraphe. Dans ces cas, ils cherchent à faire réfléchir le lecteur qui doit interpréter l'opinion non dite et remplacée par cette ponctuation.
Les points de suspension peuvent marquer la fin d'un énoncé alors que la phrase n'est pas complète ; cela indique au lecteur que la phrase précédente aurait pu être poursuivie. La phrase précédente peut même être grammaticalement incorrecte.
Une phrase exclamative exprime l'étonnement, la joie, la colère. Elle se termine toujours par un point d'exclamation ( ). Cette robe est très jolie ! Une phrase impérative donne un ordre, un conseil.
Le plus souvent, l'exclamation est marquée par une interjection (un adverbe ou un nom). On peut aussi utiliser des phrases nominales ou des mots isolés, ainsi que diverses onomatopées (paf, boum, ah, oh, plouf etc.) : Attention, la bouteille va tomber !
Exemples : Ne sors pas sans ton manteau ! Dans cette première phrase le verbe est à l'impératif et exprime un ordre.