une irradiation externe à très forte dose de tout l'organisme, même brève, peut être mortelle car elle détruit un grand nombre de cellules, une contamination interne peut se révéler mortelle si elle touche des organes vitaux (cœur, foie, poumon, système nerveux central).
Entre 4 et 4,5 Sv, la moitié des personnes meurt. Les radiations causent des brûlures de la peau, détruisent le système nerveux central, les cellules de la moelle osseuse (qui «fabrique» les globules blancs, les globules rouges et les plaquettes) et celles de la paroi digestive. Le système immunitaire s'effondre.
A quel seuil la radioactivité devient dangereuse ? 10 000 mSv. A ce niveau, une seule dose peut entraîner la mort dans les 48 heures ou en quelques semaines. 6 000 mSv.
Une dose élevée de radiations a pour effet de détruire le système nerveux, les globules rouges et les lymphocytes, ce qui endommage le système immunitaire.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
La prise d'iode stable offre une protection contre les éventuelles conséquences d'un accident nucléaire amenant un rejet d'iode radioactif, notamment contre un cancer de la glande thyroïde.
Il décède (ainsi que les nombreux autres pompiers et opérateurs de l'usine ce soir-là) par apoptose massive des cellules, la mort progressive des tissus s'apparentant à une décomposition vivante. Aucun pompier présent la nuit du drame n'a survécu, tous sont morts à l'hôpital numéro 6 de Moscou.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.
Au-delà de 100 mSv, des effets à long terme des rayonnements ionisants ont été démontrés par des études épidémiologiques (étude des populations d'Hiroshima et de Nagasaki). 1000 mSv est une dose très élevée qui correspond à 1 Gray.
Si la contamination radioactive est externe (sur la peau, les vêtements, un local, du matériel…), elle peut être enlevée par un simple lavage de la surface concernée (douche ou nettoyage). Déshabillez-vous et mettez vos vêtements dans un sac plastique.
La teinture d'iode ou de fucus vesiculosis à consommer aux 2 repas principaux ou à utiliser sur la peau voir en bain de pied (quelques secondes à une minute par jour). La bétadine uniquement à appliquer sur la peau.
La radioactivité n'est pas éternelle. Les matières radioactives perdent des particules au fil du temps, ne laissant au final que de la matière stable.
En cas d'accident nucléaire, la prise de comprimés d'iode stable protège la thyroïde de l'iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l'environnement. La thyroïde va absorber l'iode stable jusqu'à saturation, et ne pourra donc plus assimiler l'iode radioactif qui serait éventuellement respiré ou ingéré.
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
Les niveaux de radiation ont atteint 2,3 microsieverts par heure (μSv/h). Un feu de forêt a éclaté le 5 avril près du site de la pire catastrophe nucléaire au monde.
Pour s'en protéger, là encore, les experts recommandent de se réfugier au cœur d'un bâtiment. Selon eux, un mur d'acier, de béton, ou même de la terre compactée, offrent une véritable protection.
En cas d'alerte nucléaire, le gouvernement français recommande de : Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur.
Les matières radioactives rejetées dans l'environnement sont invisibles et inodores. Fermez les portes et les fenêtres et arrêtez les systèmes de ventilation, de chauffage ou de climatisation. À noter que les pièces situées au centre du bâtiment ou au sous-sol offrent une meilleure protection.
Pompiers de Tchernobyl : où sont-ils enterrés ? Le lieutenant Vladimir Pravik et ses hommes, qui sont intervenus sur le site de Tchernobyl, ont été enterrés dans un cimetière de Moscou, avec d'infinies précautions.
Radiobiologiste russe, Natalia Manzurova a été envoyée à Tchernobyl dès 1986 pour évacuer « les biens matériels devenus radioactifs ». À la tête d'une brigade de sept personnes, elle a passé 4 ans et demi sur place.
En 2015, des mesures confirment que les réacteurs 1 et 2 ont complètement fondu, l'étendue réelle des dégâts subis par les trois réacteurs ne pourra être constatée que lorsque les conditions d'accès le permettront. Catastrophe de Tchernobyl (Ukraine) en 1986 : fusion complète du cœur du réacteur 4.
Pourquoi prendre de l'iode en cas d'attaque nucléaire ? En cas d'accident nucléaire, de l'iode radioactif peut être libéré et peut ensuite se retrouver dans le corps, via les voies respiratoires (par inhalation) ou suite à l'ingestion de liquides ou d'aliments contaminés.
Les comprimés d'iode sont alors à retirer gratuitement en pharmacie ou envoyés par voie postale. Dans ces zones, les écoles, entreprises et établissements recevant du public ont également des boîtes en réserve. Ainsi, certaines officines disposent bien d'un stock de pastilles, mais il n'est pas en accès libre.
En France, l'iode stable peut être distribué gratuitement par les autorités compétentes (exemple : par voie postale) ou par les pharmacies, uniquement aux populations exposées à un risque nucléaire c'est-à-dire localisées dans un rayon de 20 km autour d'une centrale nucléaire.