Cela passe notamment par le contrôle des réseaux d'acheminement détenus par des monopoles étatiques : Gazprom pour les gazoducs, Transneft pour les oléoducs, mais aussi la compagnie nationale des Chemins de fer (RZD) qui joue un rôle important dans l'exportation du pétrole.
La Chine, premier pays client du pétrole russe depuis 2016
Au total, les exportations vers l'Asie sont passées de 2 mb/j à 3 mb/j, avec une hausse de 1,3 mbj vers la Chine et l'Inde, et un recul de 380.000 b/j des cargaisons vers les pays asiatiques membres de l'OCDE.
La Russie, grande puissance énergétique
Ce n'est que la 11ème économie mondiale, bien qu'elle soit le troisième producteur de pétrole après les États-Unis et l'Arabie saoudite et le deuxième exportateur de pétrole après l'Arabie saoudite.
Les raffineurs indiens achètent massivement le brut de Russie à prix cassé dont les importateurs occidentaux se détournent depuis l'invasion de l'Ukraine. Une fois transformé en carburant, le pétrole russe pourra être réexporté vers l'Europe, déjouant indirectement les sanctions qui frappent Moscou.
L'Allemagne, les Pays-Bas, l'Italie, la Pologne, la Bulgarie, la Belgique et l'Espagne font partie des plus gros consommateurs de produits fossiles russes. La France arrive en cinquième position. Elle a importé pour plus de 5 milliards d'euros de gaz et de pétrole russes entre le 24 février et le 24 août.
La Russie, géant du pétrole
La Chine est le premier pays importateur de brut russe, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), mais l'Europe dans son ensemble est à ce jour un client écrasant, avec 2,4 millions de barils/jour l'an dernier.
Le gaz naturel est une ressource directement extraite du sous-sol. Elle provient donc de gisements souterrains ̶ des gisements qui ne se trouvent pas partout sur la planète ! Les États-Unis, la Russie, le Canada, l'Iran, le Qatar et la Norvège sont les plus grands producteurs de gaz naturel au monde.
L'opération est avantageuse financièrement pour l'Arabie saoudite. Car d'une part, elle vend son or noir à des prix plus élevés sur le marché extérieur. Et elle achète à la Russie, frappée par des sanctions occidentales depuis l'invasion de l'Ukraine, des hydrocarbures à prix réduits.
Depuis 2005, elle est aussi un acteur majeur sur le marché mondial du pétrole. Son nom est l'acronyme de Gazovaïa Promychlennost, qui signifie « Industrie gazière » en russe.
La production d'électricité provient en 2019 à 63,4 % des combustibles fossiles (gaz naturel 45,9 %, charbon 16,8 %, pétrole 0,8 %), à 18,6 % du nucléaire et à 18 % des énergies renouvelables (surtout hydroélectricité : 17,5 %).
La Russie est un exportateur net de céréales et d'oléagineux. Le pays figure parmi les premiers exportateurs mondiaux de blé, d'huile de tournesol, et d'orge. La Turquie, le Kazakhstan, l'Égypte, la Chine et le Bélarus sont ses principales destinations d'exportations (FAO, 2019).
La Russie est, en effet, le premier fournisseur de gaz naturel des Vingt-sept (avec 40 % des importations, ce qui représente 19 % de la consommation totale de gaz de l'Union européenne) et le deuxième fournisseur de pétrole (avec 20 % des importations et 16 % de la consommation totale).
La Russie est aujourd'hui le premier producteur et le premier exportateur mondial de gaz naturel. Elle est également le troisième producteur (derrière l'Arabie Saoudite et les États-Unis) et le deuxième exportateur mondial de pétrole.
La semaine dernière, sur le constat que la Russie avait réduit ses livraisons de gaz de 60% via le gazoduc Nord Stream 1 à cause de soi-disant travaux de maintenance, l'Allemagne a activé le « niveau d'alerte » de son plan visant à garantir l'approvisionnement en gaz, ce qui rapproche la première économie européenne de ...
Ainsi, l'étude démontre que la France est le 7ème plus gros importateur de pétrole russe ces 100 derniers jours, avec 4,3 milliards d'euros.
États-Unis : 943,1 (20,7) Chine : 368 (7,86) Japon : 228,9 (5,05)
Et pour s'affranchir du pétrole russe, qui fait l'objet de sanctions de l'Union européenne, la France se tourne désormais davantage vers les Emirats Arabes Unis. Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, l'a annoncé ce dimanche matin sur CNews.
L'embargo total sur le charbon russe pousse les Européens à s'approvisionner ailleurs : aux États-Unis (environ 17,5% des importations de houille de l'UE au premier semestre), en Australie, en Afrique du Sud ou encore en Indonésie.
Et pour cause, d'après les chiffres de 2020 de son ministère, près de 30% du charbon importé en France proviendrait de la Russie. Au niveau européen le constat est encore plus net : en 2021, l'Union européenne a importé près de 47% de charbon russe.
Les ressources naturelles utilisées par l'économie de la Russie, font 95,7 % de la richesse nationale du pays. Sur le territoire du pays il y a de grands gisements des matières fertiles : pétrole, gaz naturel, charbon, minerais d'uranium.
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).