Les épisodes climatiques de « Terre boule de neige » auraient été amorcés par un refroidissement initial (causé par exemple par une forte diminution de la quantité de gaz à effet de serre). Ce refroidissement se serait ensuite « emballé » suite à un phénomène d'amplification.
Les glaciations sur Terre depuis 3 milliards d'années. Il y a 750 millions d'années, la concentration atmosphérique de gaz à effet de serre baisse à tel point que la Terre a perdu environ 50 °C de température moyenne.
Il y a environ 635 millions d'années, la Terre vivait un épisode de glaciation extrême connu sous le terme de « Terre boule de neige ». Les simulations suggèrent que la surface terrestre était alors totalement emprisonnée sous une épaisse couche de glace.
L'origine des cycles glaciaires-interglaciaires
Trois facteurs sont généralement invoqués pour expliquer les variations climatiques passées : les variations d'insolation, les variations du taux de dioxyde de carbone, et la position des continents (contrôle tectonique).
Une mini-période glaciaire pourrait toucher la Terre à partir de 2030.
Le réchauffement atteindra 1,5°C dès 2030-2035
Mais "des réductions profondes, rapides et prolongées des émissions (...) conduiraient à un ralentissement visible du réchauffement mondial en environ deux décennies", écrit aussi le groupe de scientifiques pour le compte de l'ONU.
"Comme les autres planètes rocheuses Mercure et Mars, [la Terre] se refroidit et devient inactive beaucoup plus rapidement que prévu", déclare Motohiko Murakami, chercheur basé à Zurich et chargé de l'étude.
Il apparait clairement que les périodes glaciaires qui se sont succédées en cycles réguliers au cours des trois millions d'années passées sont liées aux variations régulières de la rotation de la Terre autour du Soleil, appelées cycles de Milankovitch (figure 1).
En effet, une vague de chaleur aurait fait fondre des glaciers, ce qui aurait provoquée un apport d'eau douce important dans l'océan Atlantique. Cela aurait déréglé la circulation générale des océans et conduit à une glaciation.
14 600 ans AP : le réchauffement gagne les hautes latitudes de l'hémisphère Sud, notamment l'Antarctique, ce qui provoque un dégazage massif du dioxyde de carbone accumulé dans les profondeurs de l'océan Austral.
Uranus est avec Neptune la seule représentante des planètes géantes glacées, aussi appelées sous-géantes, de notre Système solaire. Elle est située à environ trois milliards de kilomètres de notre étoile, en 7e position par rapport au Soleil, entre Saturne et Neptune.
A 0°C, la glace commence à se transformer en eau liquide.
Deux grandes familles d'appareils, les sorbetières à accumulation de froid et les sorbetières autonomes, appelées aussi turbines à glace, se partagent le marché.
L'Antarctique est le continent le plus froid 1 et le plus élevé (altitude moyenne de 2.300 mètres) de la planète. Il est recouvert d'une vaste calotte glaciaire, un glacier d'eau étendu sur une surface d'environ 14 millions de km2, fruit de l'entassement successif de couches de neige.
La fonte des glaces entraîne l'émission du méthane dans l'atmosphère, aggravant à son tour le changement climatique. En bref, parler de la fonte des glaces, c'est un peu le serpent qui se mord la queue : l'activité industrielle des hommes conduit à de fortes émissions de gaz à effet de serre qui réchauffent la planète.
Cette ancienne forêt de l'Arctique a disparu, et la terre s'est recouverte d'un miroir de glace lorsque les températures ont chuté au cours de l'âge de glace qui a suivi.
Atlantico.fr : Une étude américaine indique que la température moyenne sur terre durant le dernier âge glaciaire (il y an environ 20 000 ans) était comprise entre 5,7 et 6,5°C.
Une étude d'octobre 2015 publiée dans la revue Geology, précise que la fin de notre climat doux interglaciaire et le début de la prochaine glaciation sont probablement d'ores et déjà retardés, du fait de l'augmentation progressive, depuis 6 000 à 8 000 ans de la teneur atmosphérique en gaz à effet de serre.
Le réchauffement climatique est en train de perturber la circulation des courants marins, et notamment le Gulf Stream, ce qui nous amènerait, dans une probabilité de 50 % vers une ère de refroidissement brutal impactant l'hémisphère nord d'ici quelques décennies.
La variabilité du climat planétaire est normale, et tient aux fluctuations des courants océaniques, aux éruptions volcaniques, au rayonnement solaire, aux paramètres astronomiques et à d'autres composantes du système climatique encore partiellement incomprises.
Le CO2 produit par les activités humaines est la principale cause du réchauffement climatique. En 2020, sa concentration dans l'atmosphère était passée à 48 % au-dessus de son niveau préindustriel (avant 1750). D'autres gaz à effet de serre sont émis par les activités humaines en moindres quantités.
En effet, comme les glaces de mer flottent, elles déplacent un volume d'eau de mer dont le poids est égal au poids de la glace (principe d'Archimède, 3ème siècle avant J.C.) . Si cette glace océanique fond, l'eau de fonte occupe exactement le volume d'eau de mer que la glace occupait, sans modifier le niveau marin.
Depuis sa formation il y a 4,5 milliards d'années, la Terre ne cesse de dégager de la chaleur, et donc de se refroidir. Cette chaleur provient majoritairement de la désintégration radioactive des composants des différentes enveloppes terrestres.
Parce que la Terre est une planète qui fonctionne en circuit fermé. Lorsqu'un litre d'eau arrive à la mer, un litre d'eau s'évapore. C'est ce que l'on appelle le cycle de l'eau.
C'est le phénomène de l'effet de serre naturel. Sans cet effet de serre, la température à la surface de la Terre serait de -18°C et la vie, si elle s' y avérait possible, serait fort différente. Le Soleil nous envoie un rayonnement composé d'un peu d'ultraviolets, et surtout de lumière visible et d'infrarouge proche.