Une première mise par écrit « complète » aurait été faite à l'instigation d'Omar qui craignait que le Coran ne disparût parce que ses mémorisateurs mouraient au combat. Il convainquit le calife Abû Bakr (632-634) de faire consigner par écrit ce que les gens en savaient et ce qui en avait été écrit sur divers matériaux.
Selon les récits traditionnels, le calife Abū Bakr (r. 632-634) est le premier compilateur du Coran. Sur les conseils d'Umar et craignant la disparition des témoins et mémorisateurs du Coran, il aurait chargé l'un des scribes de Mahomet, Zayd b.
Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue. À la mort du Prophète en 632, ses proches mettent à l'écrit le texte sacré. Il était jusqu'alors transmis à l'oral.
Les compagnons les plus illustres sont Abou Bakr As-Siddiq, Omar ibn al-Khattab, Uthman ben Affan, Ali ibn Abi Talib, les quatre premiers califes dits "biens guidés". D'autres, comme Talhah ibn Ubaydullah, Abd ar-Rahman ibn Awf, Sa`d ibn Abi Waqqas, Said ibn Zayd.
Elle court tout au long du VIIe siècle, sur une partie du VIIIe siècle, et même au-delà. Si l'historien s'en tient au Coran lui-même, le texte ne dit qu'une chose, c'est que Dieu a fait descendre son Écriture sur le Prophète.
Le Coran (en arabe : القُرْآن, al-Qurʾān, « la récitation ») est le texte sacré de l'islam. Pour les musulmans, il reprend verbatim la parole de Dieu (Allah). Œuvre de l'Antiquité tardive datant du VII e siècle, le Coran reste le premier et le plus ancien livre connu en arabe à ce jour.
On présente d'abord la naissance, au VIIe siècle, de l'islam, une nouvelle religion monothéiste qui se développe en Arabie. Son prophète, Mahomet, transmet la parole de Dieu, conservée dans le Coran.
Afghanistan, Albanie, Algérie, Arabie Saoudite, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bangladesh, Bénin, Brunei Darussalam, Burkina Faso, Cameroun, Comores, Côte d'Ivoire, Djibouti, Égypte , Émirats Arabes Unis (EAU), Gabon, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Guyana, Indonésie, Iran, Iraq, Jordanie, Kazakhstan, Kirghizistan, Koweït, Libye ...
Origine et fondateur
Muhammad, “le loué”, n'est pas le fondateur, mais le prophète de l'islam, l'envoyé de Dieu. Il a vécu à La Mecque de 570 à 622 de l'ère chrétienne, puis jusqu'en 632 à Médine. Son émigration (hégire) marque le début du calendrier musulman qui est lunaire.
Le mazdéisme (de Mazda, Dieu, dans la langue perse) est la religion traditionnelle de l'ancienne Perse. Cette religion est l'un des premiers monothéismes et, pour la première fois dans l'Histoire humaine, promet à tous les hommes l'immortalité de l'âme sous réserve du jugement dernier.
par les couchers des étoiles» (56, 75), à savoir: 'Dieu a fait descendre le Coran comme des étoiles, par trois, par quatre et par cinq versets'. Dans Kitāb al-waqf, an-Nikzāwī dit: 'Le Coran descendait de façon séparée, par un, par deux, par trois, par quatre versets ou davantage'.
Un juz' (arabe : جُزْءْ, pluriel أَجْزَاءْ, 'a'jzā', littéralement « partie » ou « portion ») est l'une des trente parties dans lesquelles le Coran est parfois divisé.
Les deux feuillets d'un très ancien Coran (vers 640) retrouvés à l'université de Birmingham ne sont pas, comme on l'a annoncé, les plus vieux connus : ces derniers sont à Sanaa, capitale du Yémen actuellement bombardée, rappelle le chercheur américain Juan Cole.
Les origines de l'islam et la naissance du Coran prennent principalement place dans le contexte de l'Arabie préislamique. Or celle-ci se trouve au carrefour de plusieurs cultures et traditions religieuses et est en cela « le point de rencontre de plusieurs religions de l'Antiquité tardive ».
L'invention de ces signes diacritiques est attribuée à Abou al-Aswad al-Douali (603-688), l'un des premiers grammairiens arabes, qui les aurait imaginés pour éviter les erreurs de vocalisation lors la récitation du Coran.
Christianisme contemporain
Le christianisme reste très minoritaire en Afrique du Nord, mais est devenu la religion la plus pratiquée en Afrique subsaharienne (63 %), devant l'islam (30 %) et les religions traditionnelles.
Les chrétiens sont un peu plus de la moitié de la population : 90% de catholiques et 10% de protestants, évangéliques, kimbanguistes. L'autre moitié adhère aux croyances animistes traditionnelles, au messianisme africain, ou n'adhère à rien.
Quatre mois sont sacrés pour l'islam. Trois d'entre eux sont consécutifs : les deux derniers de l'année (dhou al qi`da et dhou al-hijja) et le premier de l'année suivante (mouharram) ; le quatrième est le septième mois hégirien (rajab).
Dans l'islam
Moussa est également le seul des prophètes à avoir entendu directement Dieu lorsqu'il reçoit les tables de la Loi sur la montagne, un apanage qui lui vaut le titre de kalîm Allah — « interlocuteur de Dieu ».
Avant l'arrivée de l'islam, les Arabes sont polythéistes, c'est-à-dire qu'ils vénèrent plusieurs dieux, à l'instar des Grecs, des Romains et des Égyptiens de l'Antiquité. Le Coran mentionne trois de ces divinités : al-Ouzza, Allat et Manat. Celles-ci sont vénérées dans la région de La Mecque.
Les plus anciennes versions complètes du Coran dateraient du IXe siècle. Des fragments, très rares, pourraient remonter à la fin VIIe siècle ou du début du VIIIe. L'un des plus anciens, daté du VIIème siècle, est conservé à la Bibliothèque nationale de France (voir p. 32).
Malak, Abdoul Ati, Abdoul Nasser, Abdoul Mosleh, Nabi, Nabiya, Emir, Somu, Al-Mamlaka, Malika, Mamlaka, Tabaraka, Nardin, Maya, Linda, Randa, Basmalah, Tulin, Arm, Narij, Rital, Als, Sandi, Rama, Malin, Elin, Alas, Ainar, Loran, Malkitina, Larin, Kibriyal, Laurin, Benyamin, Naris, Yara, Sitaf, Ailin, Loland, Tilaj, ...
— La pratique musulmane a déterminé quels sont ces beaux noms sous lesquels il faut invoquer Dieu, et elle a admis qu'il y en a quatre-vingt-dix-neuf, complétés par un centième qui est simplement Allah, ou bien, conformément à la tradition juive, le nom ineffable.
Le premier des prophètes de l'islam est chronologiquement Adam, et le dernier est Mahomet, d'où son titre de « sceau des prophètes » (Coran, Sourate XXXIII, verset 40).