« Le paracétamol joue sur la COX, au niveau du système nerveux central, et donc sur la prostaglandine, en périphérie. En d'autres termes, il bloque la cascade de la douleur », poursuit notre interlocutrice. Des boîtes de Doliprane.
Il aurait un mécanisme d'action central (cerveau et moelle épinière) et périphérique. Le paracétamol pourrait agir essentiellement en bloquant la synthèse des prostaglandines dans le système nerveux central et, dans une moindre mesure, en bloquant la production de l'influx douloureux dans le système périphérique.
Ils transmettent au cerveau un message via d'autres nerfs spécialisés passant par la moelle épinière. L'information reçue à partir de ces nerfs est interprétée par le cerveau comme un message de douleur. » Le rôle des antalgiques est alors d'intercepter le message.
« Le paracétamol a une action centrale, mais il n'en est pas le principe actif à proprement parler. L'effet antalgique observé provient en effet de la métabolisation du médicament dans l'organisme : il est d'abord transformé en p‑aminophénol au niveau du foie.
Le paracétamol est connu pour ses propriétés antalgiques et antipyrétiques. Son mécanisme d'action, lui, est encore mal connu. On sait qu'il agit au niveau du système nerveux central. On connait également son cycle de vie.
Au-delà de 4 grammes par jour, le paracétamol peut être toxique pour le foie. Mais même en-deçà de ces doses, cet antalgique pourrait présenter d'autres effets secondaires préoccupants, chez les personnes qui en consomment sur une base régulière.
En 1er choix : le paracétamol
Le paracétamol (Doliprane, Dafalgan, Efferalgan...) présente le meilleur bénéfice/risque pour les douleurs courantes (mal de tête, fièvre, douleurs dentaires...), et pour un dosage inférieur à 3 g par jour, soit trois comprimés de 1000 mg espacés toutes les quatre à six heures.
L'utilisation du paracétamol
Son mécanisme d'action dans la douleur et la fièvre est encore mal connu. Il agit pendant environ 4 heures, en une vingtaine de minutes après sa prise. Il est sûr et efficace dans les conditions normales d'utilisation et il peut être pris par les enfants.
Par contre le Doliprane au coucher devrait faciliter votre endormissement du fait qu'il peut diminuer la température du corps, condition indispensable à l'apparition du sommeil.
Le paracétamol, à l'instar de l'ibuprofène par exemple, s'il possède comme lui une action analgésique et anti-pyrétique, n'a pas d'effet en revanche sur la réaction d'inflammation ni sur l'agrégation plaquettaire.
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis. L'usage de la morphine n'est plus aujourd'hui réservé aux cas extrêmes ou aux soins palliatifs.
Les antalgiques : du paracétamol à la morphine ; Certains antidépresseurs et antiépileptiques, pour traiter les douleurs d'origine neuropathiques ; Les co-antalgiques, pour renforcer ou compléter l'efficacité du traitement.
On a longtemps pensé que l'action antalgique du paracétamol résultait, comme pour les anti-inflammatoires, d'un blocage de la cyclo-oxygénase. Cette enzyme contrôle la synthèse des prostaglandines, dont on connaît le rôle sensibilisant sur certaines terminaisons nerveuses.
Le Doliprane contient du paracétamol, le seul principe actif incorporé dans ce médicament. Le paracétamol est l'antalgique et antipyrétique de référence indiqué en première intention pour soulager les douleurs (maux de tête, douleurs musculaires…) et en cas de fièvre.
Une hypersensibilité se développe, c'est-à-dire qu'une légère pression devient douloureuse. Certains médicaments contre les douleurs deviennent inefficaces. Des émotions et des pensées négatives s'amplifient, augmentant ainsi également la perception de la douleur.
Il faut attendre 6 heures entre deux prises de paracétamol
Mais si une forte fièvre ou des douleurs n'ont pas été soulagées lors de la première prise, il est possible de reprendre du paracétamol au bout de 4 heures. Attention toutefois à ne pas dépasser la dose maximale de 4 grammes par 24 heures chez l'adulte.
Les effets indésirables avec le paracétamol sont rares. Ont toutefois été rapportés : des réactions cutanées allergiques, une hépatotoxicité (toxicité du foie) à doses trop élevées, et une destruction des cellules du foie (cytolyse hépatique ) en cas de surdosage aigu (7g et plus en une seule prise).
Chez les personnes hypertendues, la prise de paracétamol au long cours augmente légèrement, mais significativement, la pression artérielle. Cet effet secondaire justifie un regain de prudence dans sa prescription aux personnes à risque cardiovasculaire.
La dose habituelle est de 1 comprimé par prise, à renouveler au bout de 6 à 8 heures. En cas de besoin, la prise peut être répétée au bout de 4 heures minimum. Attention : cette présentation contient 1000 mg de paracétamol par comprimé : ne prenez jamais 2 comprimés à la fois.
La N-acétylcystéïne est un antidote en cas d'intoxication par le paracétamol. Ce médicament est un précurseur du glutathion qui diminue la toxicité du paracétamol en augmentant les réserves hépatiques de glutathion et probablement par d'autres mécanismes.
L'huile essentielle de menthe poivrée renferme des propriétés analgésiques et anesthésiques . Elle est donc idéale pour soulager des maux de tête passagers . Lorsqu'une migraine se fait ressentir, déposez 3 à 4 gouttes d'huile sur vos tempes, puis massez avec vos doigts.
Ne pas dépasser 3 g de paracétamol (6 comprimés ou gélules à 500 mg) par jour sans avis médical. Dans les douleurs intenses, la posologie maximale peut être portée à 1 g de paracétamol, 4 fois par jour, uniquement sur avis médical.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)