Aux États-Unis, au cours des premières années du second millénaire, le gouvernement américain a encouragé la titrisation de prêts hypo- thécaires à risque élevé, dits « subprime mortgages ». Il est apparu au début de 2007 qu'une bonne partie de ces prêts ne seraient pas remboursés, ce qui a précipité la crise.
Les causes de la crise financière de 2007-2009. Premier élément de contexte : l'intervention indispensable de la Federal Reserve (Fed) des États-Unis et des autres banques centrales, à la suite du krach majeur sur le marché des actions de 2000-2003, a installé un environnement de taux bas jusqu'en 2004.
Déclenchée aux États-Unis en 2007-2008, la crise des subprimes trouve son origine dans un excès d'endettement des particuliers. Du fait de l'interdépendance économique et financière entre les pays, elle s'est rapidement propagée au monde entier.
Cependant, la crise des Subprimes a montré les limites de ces mesures à faire face aux risques liés aux opérations de titrisation, de même qu'elle a montré le degré d'impact de ces risques sur l'économie financière et l'économie réelle, ainsi que la rapidité de leurs propagations.
200 à 300 milliards de dollars
Selon Fitch, les pertes potentielles pour les actifs liés aux subprimes seraient de 400 milliards de dollars. La moitié (200 milliards) serait supportée par les banques et l'autre moitié par les assureurs, les rehausseurs de crédits et les hedge funds.
Une crise économique résulte généralement de l'accumulation de plusieurs faits qui viennent dévoiler au beau jour les faiblesses d'un système économique. Elle impacte le marché du travail et de l'emploi en provoquant une hausse du taux de chômage et une diminution du produit intérieur brut (PIB).
Les crises financières s'expliquent par la conjonction de nombreux phénomènes, en particulier par l'accumulation de déséquilibres macroéconomiques, la formation récurrente de bulles spéculatives sur les marchés financiers en raison des comportements mimétiques, et par les mutations microéconomiques liés au rôle central ...
Quand les créances sont titrisées, il n'y a pas création monétaire puisque celle- ci est compensée par l'émission auprès du public des titres de créances ; via cet effet induit sur les dépôts, le coût de refinancement des crédits titrisés et plus élevé que celui des crédits classiques.
On a mis en cause la mauvaise qualité des créances titrisées, la faible liquidité de ces titres, le travail des agences de notation ainsi que le principe même de la titrisation qui ne permet pas toujours d'avoir une vision claire de la situation des débiteurs (eux-mêmes mal identifiés) et des risques réellement pris.
la titrisation offre un mécanisme utile par lequel les établissements financiers peuvent transférer les risques concentrés (de crédit, de taux d'intérêt ou de marché) associés aux activités de leur portefeuille aux marchés de capitaux plus largement diversifiés, ce qui réduit les risques supportés par des ...
La crise de 2008 a été déclenchée par la crise des prêts hypothécaires à risque élevé. Des banques accordaient des prêts immobiliers à des acheteurs insolvables, et au même moment elles se lançaient dans la titrisation de ces prêts.
La crise financière de 2008-2009 a entraîné une perte d'activité importante, une nette dégradation du marché du travail et des finances publiques. La croissance économique est certes revenue à partir du printemps 2009, l'emploi a recommencé à croître et le déficit public à se réduire en 2010.
L'augmentation des dettes publiques
Les grandes puissances ont engagé des plans de relance importants après la crise de 2008. Les dettes de ces pays ont augmenté mécaniquement pour atteindre plus de 20 000 milliards d'euros aux États-Unis (105,4 % du PIB) et plus de 2 200 milliards d'euros en France (97,6 % du PIB).
La crise de 2008 a débuté avec les difficultés rencontrées par les ménages américains à faible revenu pour rembourser les crédits qui leur avaient été consentis pour l'achat de leur logement.
Les facteurs de transformation sont principalement le décloisonnement visant les marchés, le développement de la concurrence entre les banques et les opérateurs des marchés sur les plans national et international, la désintermédiation et l'interrelation entre le système bancaire et les marchés de titres.
Un titre financier permet de financer une partie du capital / de la dette d'une société ou encore d'un Etat. En échange de l'argent prêté, le détenteur du titre sera rémunéré grâce à des intérêts ou des dividendes. Ils seront payés par l'organisme qui a émis le titre financier.
Son nom : Lewis Ranieri, ancien trader et vice-président de la banque Salomon Brothers, premier à avoir utilisé le mot “titrisation” (1977), l'un des modi operandi de la finance structurée, qui a connu une ascension fulgurante à partir des années 1980 et un effondrement en 2007- 2008.
Le fonds commun de titrisation est une structure sans personnalité morale. Au niveau juridique, il peut s'apparenter à une copropriété. La création d'un fonds commun de titrisation résulte de l'initiative d'une société de gestion et du dépositaire.
Retour sur les transactions STS en 2019
Les transactions STS ont connu une forte croissance depuis l'entrée en vigueur du label : l'ESMA a enregistré 142 notifications de transactions STS sur l'année 2019, preuve de l'engouement des initiateurs et des sponsors pour ce label.
C'est quoi la titrisation des créances commerciales ? Effectuer une titrisation de créances commerciales consiste à vendre une partie de son portefeuille d'actifs à des investisseurs. Il s'agit généralement des factures sur des services, des prestations ou des biens qui sont en attente de règlement.
S'agissant des effets à long terme de la crise financière sur le développement humain, ils pourraient être plus graves que ceux observés à court terme. Par exemple, la détérioration de l'état de santé des enfants sous-alimen- tés peut être irréversible, en termes de retard de croissance et de développement.
Les crises financières peuvent prendre différentes formes : Krach boursier : ajustement brutal à la baisse sur les marchés boursiers, lié à l'éclatement d'une bulle spéculative. Une grande partie des titres boursiers perdent brusquement leur valeur, car tous les agents cherchent à les revendre.
Si une crise économique est le retournement de la conjoncture dans un cycle économique, une crise financière est une perturbation brutale du système financier.