Les corsaires ottomans conquièrent ensuite la Libye et l'Algérie, puis prennent la Tunisie aux Espagnols. Seul le Maroc résiste à la pression ottomane, empêchant les sultans d'étendre leur souveraineté sur tout le pourtour africain de la Méditerranée.
Jusqu'en 1830, la régence d'Alger était vassale de l'Empire ottoman.
Au cours de l'occupation turque, qui dura de 1515 à 1830, l'Algérie bénéficia d'une grande autonomie, sous l'autorité d'un pouvoir militaire exercé par le dey et contrôlé par la milice des janissaires turcs. Les Ottomans construisirent des fortifications tout le long du littoral et y installèrent des garnisons.
Les intrigues politiques au sein du sultanat, l'avènement de la puissance européenne, la concurrence économique introduite par l'apparition de nouvelles routes commerciales et les prémices de la révolution industrielle sont autant de facteurs qui contribuèrent à déstabiliser cet empire autrefois sans égal.
Cependant, les Ottomans n'interviennent pas militairement dans les années 1540 en raison des troubles marquant la fin de l'ère zianide à Tlemcen. Ils donnent néanmoins l'asile à Abou Hassoun en 1549, après que les Saadiens ont conquis Fès.
Les marges est du Maroc sont plus ou moins occupées par les Turcs de la régence d'Alger (la région de Oujda qui est prise puis perdu en 1672 puis reprise avec le Rif oriental en 1692 jusqu'en 1795).
Le mot fez provient du turc fes, terme qui provient probablement du nom de la ville de Fès au Maroc, lieu où ce couvre-chef était principalement fabriqué.
Face à cette situation et craignant d'être jugé, Mehmed fuit le pays le 17 novembre 1922 à bord du cuirassé britannique HMS Malaya pour se réfugier à Malte. Cet événement marque la fin officielle de l'Empire ottoman et du califat sunnite : le nom de « Turc » remplace officiellement celui d'« Ottoman ».
En 1923, il abolit l'Empire ottoman et le califat pour fonder, par la guerre d'indépendance, la Turquie moderne ou la République de Turquie, État successeur de l'Empire ottoman sur le territoire restant : l'Anatolie, la grande partie ouest du haut-plateau arménien et la Thrace orientale.
La révolte arabe casse l'unité du monde sunnite. Pour la première fois, des musulmans prennent les armes contre l'Empire ottoman au nom du respect de l'orthodoxie sunnite. La révolte marque aussi une dégradation sensible de l'alliance germano-ottomane.
La conquête de l'Algérie par la France se réalise en plusieurs étapes distinctes. Elle débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sidi-Ferruch le 14 juin 1830 commandée par le général de Bourmont. Elle s'achève en partie lors de la reddition formelle de l'émir Abdelkader au duc d'Aumale, le 23 décembre 1847 .
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
Dans l'Antiquité, le territoire algérien connaît la formation des royaumes numides avant de passer sous la domination partielle des Romains, des Vandales, des Byzantins et des principautés berbères indépendantes. Le VII e siècle marque le début de l'islamisation puis l'arabisation partielle de la population.
L'Homo erectus (homme se tenant debout), parfois dénommé atlanthrope (homme de l'Atlas), a dû être présent il y a un million d'années dans une aire correspondant à l'Algérie du Nord, dans les actuelles oasis sud-oranaises, et au Sahara, dans le Hoggar et surtout au Tassili Azjer.
L'Algérois est une région du nord algérien comprenant tout le nord-centre du pays, correspondant approximativement aux anciens beylik du Titteri et Dar Es-Soltane. La région comprend six wilayas : Alger, Boumerdès, Blida, Tipaza, Médéa, Aïn Defla et Chlef.
Gabriel Martinez-Gros : Il est de tradition de considérer les Berbères* comme les premiers occupants de l'Afrique du Nord, ceux qui sortent de l'ombre lorsque l'écriture y apparaît, dans la première moitié du premier millénaire avant notre ère, avec Carthage.
Ils sont aujourd'hui principalement le fruit d'un métissage entre deux populations primaires, les Turcs Oghouzes de phénotype asiatique et d'ascendance principalement est-asiatique, et les habitants locaux (principalement des Grecs d'Anatolie) de phénotype caucasien et d'ascendance ouest-eurasienne.
Les Turcs sont des nomades apparentés aux Mongols et issus de la steppe asiatique. Au VIIIe siècle, au temps de Charles Martel, l'une de leurs branches, les Khazars, s'établit sur la Volga et se convertit au...
L'ottoman était une langue composite, qui empruntait au turc, au persan et à l'arabe littéral. Elle est née dans un milieu hautement cultivé 29, s'est développée grâce à un enseignement trilingue et a assuré la pérennité de la culture qu'elle portait.
Kubilaï Khan a régné sur le plus grand empire de tous les temps, qui atteignait à son apogée 33 millions de km2. Conquérant de la Chine du Sud, de la Corée et de la Birmanie, il n'a connu comme échec que l'invasion ratée du Japon.
L'Empire mongol était le territoire le plus étendu de l'Histoire, loin devant l'Empire Romain ou les conquêtes d'Alexandre le Grand, mais les divisions en son sein causèrent sa perte sous le règne de Kubilaï Khan. La statue de Gengis Khan, au cœur du désert de Badain Jaran.
Ce fait est bien connu pour l'Afrique du nord, où se situaient des ports importants pour la flotte de guerre ottomane. Mis à part le Maroc, qui est formellement indépendant, le reste du Maghreb est placé sous un régime de tutelle dont la teneur peut varier.
Le sultan choisit Marrakech pour capitale définitive après avoir été d'abord installé à Taroudannt dans le sud du Maroc. Mais c'est seulement à partir de 1554, sous Mohammed Al Cheikh que le sultan contrôle entièrement le Maroc, alors que le Maghreb central et oriental est sous la domination des Ottomans.
Le nom Fez provient par ailleurs de la ville marocaine éponyme Fez. Au Maroc cependant, le Fez est un symbole de nationalisme et il est historiquement connu comme ayant été porté en tant que symbole de protestation pendant l'occupation française.
Un appel à la guerre sainte. Le 14 novembre 1914, le sultan Mehmed V (1844-1918), souverain de l'Empire ottoman et calife de l'Islam, lance à Constantinople un appel au djihad contre l'Occident.