Capturée par les Bourguignons à Compiègne en 1430, elle est vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg, comte de Ligny, pour la somme de dix mille livres. Elle est condamnée à être brûlée vive en 1431 après un procès en hérésie conduit par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et ancien recteur de l'université de Paris.
Le tribunal d'Église qui doit la juger est présidé par Pierre Cauchon, l'évêque de Beauvais, dont dépend Compiègne, le lieu de sa capture. Cauchon est un théologien respecté de l'Université de Paris, d'environ 60 ans. Il est entré au service du duc de Bourgogne, ce qui lui a valu l'évêché de Beauvais.
Le 30 mai 1431, Jeanne d'Arc meurt sur le bûcher après avoir été condamnée pour hérésie. À treize ans, elle entend des voix célestes qui lui confient la mission de bouter les Anglais hors de France.
Jeanne d'Arc trahie par le roi Charles VII
Mais ce dernier ne croit pas à cette victoire. Plutôt que d'essuyer une défaite humiliante dans la capitale, il décide, de lâcher Jeanne en rappelant ses troupes à Chinon. Une trahison qui marque le début de la fin pour Jeanne d'Arc.
Et Charles VII était un tempérament à subir en permanence des influences, y compris celle de sa favorite Agnès Sorel. Un homme faible dont l'adolescence avait été trop violente pour ne pas espérer l'ordre et la paix. Le seul risque qu'il avait pris était de croire Jeanne d'Arc. En cela, il avait eu raison.
Jeanne n'est pas née à Domrémy, elle n'a pas été brûlée à Rouen. Elle est morte en Lorraine et a été enterrée dans la petite église de Pulligny-sur-Madon, près de Nancy. Certes, Jeanne a bel et bien existé.
Encore aujourd'hui, nul ne sait ce qu'il est advenu de l'épée de Jeanne d'Arc, l'épée Sainte-Catherine-de-Fierbois. Selon la légende, elle pourrait-être cachée à Lagny-sur-Marne. C'est en tout cas en quittant la commune, que la Pucelle d'Orléans, se sépare de l'épée qui l'a accompagnée dans toutes ses batailles.
Accusée d'être hérétique, apostate, devineresse et menteuse par un tribunal ecclésiastique, Jeanne est condamnée à être brûlée vive comme une sorcière.
Et il s'en est fallu de peu pour que Jeanne d'Arc (1412-1431) ne parlât pas français. Son village, Domrémy, était traversé par un ruisseau qui le divisait en deux. Côté ouest, on parlait le dialecte champenois, proche de celui de Paris; côté est, c'était le barrois, un idiome germanisant.
Pierre Cauchon a droit à des funérailles rouennaises, puis son corps est transporté à Lisieux où il est inhumé dans la cathédrale Saint-Pierre, dans la chapelle axiale du chœur, qu'il fit construire et où il repose toujours sous le dallage, bien que rien n'indique exactement où, comme si la population, à l'époque de sa ...
Jeanne d'Arc conduit le futur roi Charles VII d'Orléans à Reims, afin de pouvoir faire sacrer le roi. En effet, Reims est surnommée la Cité des Sacres, en raison de sa symbolique dans l'Histoire des Rois de France, car presque tous s'y sont fait sacrer.
2 – Elle entendait des voix
Dès ses 13 ans, Jeanne entendait les voix des Saints lui expliquant qu'elle était l'élue du Dieu. Dans son village, les gens ont très vite commencé à la prendre pour une folle.
Lors du procès de 1431, elle affirme encore ne savoir ni lire ni écrire, et l'abjuration lui est lue à haute voix.
Brûlée vive pour hérésie et sorcellerie en mai 1431 à Rouen, Jeanne d'Arc a été béatifiée par l'Eglise catholique en 1909 et canonisée en 1920. Ses cendres avaient été jetées dans la Seine mais certains pensaient qu'un inconnu pouvait avoir récupéré des restes sous son bûcher.
Elle est condamnée à être brûlée vive en 1431 après un procès en hérésie conduit par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et ancien recteur de l'université de Paris.
Le 30 mai 1431 la Pucelle de Domrémy, condamnée pour hérésie, meurt sur un bûcher à Rouen.
« La devise : Vive labeur, dit-il, attribuée si souvent à Jeanne d'Arc est, en réalité, celle de la famille Thiesselin ; ces armoiries et la devise se trouvent sur le tympan de la porte de la maison dela Pucelle, à Domremy…
Jacques Philippe Foresti de Bergame, de l'ordre de Saint Augustin, dans son De claris mulieribus : Elle était de petite taille, avec un visage de paysanne et des cheveux noirs, mais forte en tous membres… Son langage avait de la douceur, comme celui des femmes de son pays…
Dans la nuit du 7 au 8 mai 1429, Jeanne remporte la victoire contre les Anglais et la nouvelle se répand dans toute la France. Elle remonte vers Reims, délivrant chacune des villes sur son passage.
Schizophrénie paranoïde
C'est précisément ce que suggère Jeanne en parlant de ses voix : elle signale un début brutal à l'âge de 13 ans. La schizophrénie paranoïde se manifeste sous la forme d'un trouble psychotique productif avec un délire flou et non structuré.
Si vous ou l'un de vos proches entendez des voix, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour s'assurer que ce n'est pas le signe de problèmes plus graves. Toutefois, dans la plupart des cas, le fait d'entendre des voix n'indique pas une maladie psychiatrique grave.
Charles VII « le Victorieux » (1403 –1461) règne sur la France de 1422 à 1461. Le royaume est alors en crise et s'enlise dans la Guerre de Cent Ans.
Jeanne d'Arc convainc le dauphin Charles d'aller se faire sacrer à Reims. Cette chevauchée au cœur du territoire contrôlé par les Bourguignons est couronnée de succès et donne à Charles VII le trône dont il avait été évincé par le traité de Troyes.
L'un des règnes les plus courts de l'histoire de France est celui de Jean Ier, dit le « posthume ».