Les femmes y descendaient la grosse et lourde brouette à roue cerclée de fer, remplie du linge à laver,la caisse où glisser les genoux, les battoirs et brosses à chiendent, bassines et la lessiveuse. Après avoir trempé dans le lavoir, le linge était savonné et frotté sur la pierre avec la brosse à chiendent.
Le bord du lavoir comporte une pierre inclinée. La lavandière, à genoux, jette le linge dans l'eau, le tord en le pliant plusieurs fois, et le bat avec un battoir en bois afin de l'essorer le plus possible.
Il existait aussi des lave-linges sous forme de cylindres en métal troués, également actionnés manuellement. On posait les baquets sur un poêle pour chauffer l'eau et on essorait le linge à la main. Puis l'essoreuse à deux rouleaux a fait son apparition dans les pratiques.
"La lessive se faisait aussi à la rivière, ou encore à la maison dans un bac avec de la cendre : on était tous pareils et personne n'en est mort". Pour la toilette, elle s'effectuait "à la cuisine, dans une bassine : tout le monde y passait et les parents se lavaient en dernier, quand les enfants étaient couchés.
Les années 1960 voient apparaître les premières machines (Laden), où l'essorage est obtenu par la force centrifuge au sein du tambour.
Faire la lessive et la vaisselle
La vaisselle ordinaire est nettoyée au sable et à l'eau, puis mise à sécher sur des épis de séchage plantés aux portes des maisons.
Il s'agit du programme le plus chaud que l'on trouve sur les lave-linge. L'eau à 90 °C permet de tuer les bactéries. Ce programme convient uniquement aux tissus en coton blanc, en lin tachés ou aux vêtements très sales comme les sous-vêtements en coton.
Le haut Moyen Âge : une hygiène rurale
Bien que la situation en termes d'hygiène se soit considérablement détériorée au Moyen Âge, elle n'était pas si terrible que ça au tout début. Nos ancêtres se lavaient au moins les mains, le visage et la barbe.
1850-1886 : le lave-vaisselle mécanique
En 1850, Joel Houghton brevetait une structure en bois permettant d'asperger la vaisselle avec de l'eau, mais pas de la laver. Une manivelle était nécessaire pour faire fonctionner l'appareil.
C'est le 22 Février 1906 que Jules Ronchetti déposa la marque de la première lessive pour laver le linge « autoactive », Persil, une contraction de perborate (agent de blanchiment oxygéné) et de silicate.
Le lundi, en toute saison, beau temps mauvais temps, c'était jour du lavage à Limoilou, comme partout ailleurs dans les années 1950. Il fallait que cette corvée ait lieu le lundi, sinon ça jasait chez les commères du voisinage.
Le premier lave-linge mécanique arrive en 1851, toujours sous l'impulsion d'un Américain, James King. Le linge plongé dans de l'eau est dans cylindre hérissé de pâles dont la rotation est actionnée par une manivelle. En 1907, la première machine à moteur électrique naît grâce à un autre Américain, Alva Fischer.
Il servait, comme son nom l'indique, à taper le linge mouillé pour désincruster les tâches et le laver en profondeur. Le battoir s'employait pour la lessive « coulée », qui fut en usage jusqu'à la fin du XIXème siècle. C'est la dernière phase de du grand nettoyage du linge qui voit l'utilisation du battoir à linge.
Nettoyez votre lave-linge après avoir teint un vêtement
Et c'est aussi utile pour le bon fonctionnement de votre lave-linge. Ajoutez du vinaigre blanc dans le tambour de votre appareil puis lancez votre machine à vide à 60 °C minimum, voire 90 °C si c'est possible.
Le pressing apporte une valeur ajoutée au nettoyage qui s'apparente quasiment à une prestation esthétique pour vos vêtements. Ce service permet notamment de prolonger la durée de vie de vos textiles, tout en conservant leur qualité et leur aspect initial.
La plupart des mauvaises odeurs des machines à laver viennent d'une accumulation de lessive, d'assouplissant, de fibres textiles et d'impuretés au niveau des joints, du tambour ou du bac à produits.
Rincer les assiettes et les tasses peut endommager les lave-vaisselles. En effet, ces derniers sont aujourd'hui conçus avec des capteurs qui détectent la saleté sur la vaisselle.
En rinçant la vaisselle, vous enlevez une partie de la saleté, ce qui empêche les enzymes du produit de s'accrocher à la vaisselle pour bien la nettoyer. De plus, les machines sont équipées de capteurs qui détectent le niveau de saleté, et adaptent leur lavage en fonction.
Essuyer la table de la salle à manger, sécher vos mains, sortir un plat du four... Dans la cuisine, les torchons ont souvent de nombreuses fonctions. Pour éviter que ces derniers ne laissent des odeurs désagréables et des bactéries sur votre vaisselle, laissez sécher votre vaisselle à l'air libre.
Donc, on s'assoyait sur un trou, et on s'essuyait les fesses en passant le tersorium par un autre trou, entre les jambes, jusqu'à ce qu'elles semblent « propres ».
Les lingettes lavables zéro déchet
Et bien maintenant, il ne vous reste plus qu'à passer aux lingettes lavables pour les WC ! C'est une alternative écologique tout aussi simple que le gant. On les humidifie avant de les utiliser. Puis il suffit de s'essuyer comme si c'était du papier toilette, puis de les laver.
15° : Cette température est conseillée pour le lavage du linge délicat. 30° : Cette température convient à la plupart des textiles et permet d'éliminer les bactéries. Un lavage en dessous de 40° limite fortement les risques de rétrécissement au séchage.
En effet, peu de tissus peuvent supporter la chaleur. Ainsi, il est conseillé de ne laver qu'à 60 ou 90 °C les tissus robustes ou très sales. Il peut s'agir de sous-vêtements en lin ou en coton blanc ou encore de vêtements de sport par exemple.
Le coton (température idéale pour les couleurs) La laine (pas plus de 35°C) La soie (également au maximum 35°C) Le lin (mais pas plus de 40°C pour les couleurs)