Il faut bien prononcer tous les mots, toutes les syllabes. Si le poème est en vers réguliers (par exemple en alexandrins), il faut prononcer le nombre de syllabes correct et faire le cas échéant des diérèses et des synérèses.
L'alexandrin se divise en deux parties de longueur égale, appelées hémistiches. La coupe au milieu du vers (marquée au non par la ponctuation) s'appelle la césure. La césure correspond toujours à la fin d'un mot. En principe, chaque vers doit constituer une unité de sens et se termine par une marque de ponctuation.
Pour compter les syllabes, il faut compter le nombre de voyelles prononcées (appelées voyelles toniques). En effet, une syllabe peut être constituée : D'une consonne suivie d'une voyelle (ex. : son, sa) ou de plusieurs voyelles (ex. : moi, loup).
À l'intérieur d'un vers, on compte la syllabe qui se termine par un « e » muet si la syllabe suivante commence par une consonne, on ne la compte pas si la syllabe suivante commence par une voyelle. À la fin d'un vers, on ne compte jamais le « e » muet.
On détermine le nombre de syllabes en comptant toutes les syllabes prononcées. Le ''e'' muet ne se compte pas s'il est suivi d'une voyelle ou d'un ''h'' muet. Il ne se compte pas non plus lorsqu'il est placé à la fin d'un vers (vers féminin). Ex : Une amie = 3 syllabes.
Le choix de la typographie et la présence de lignes blanches qui marquent le début et la fin des strophes participent au sens du poème. Le poète cherche à mettre en évidence les rapports entre la forme sonore et/ou graphique des mots, le signifiant, et leur sens, le signifié.
Un vers de deux syllabes est appelé dissyllabe. Un vers de trois syllabes est appelé trissyllabe. Un vers de quatre syllabes est appelé tétrasyllabe. Un vers de cinq syllabes est appelé pentasyllabe.
alexandrin
Vers français de douze syllabes. (Par exemple On a souvent besoin d'un plus petit que soi.)
Règle générale du comptage des syllabes
On compte une syllabe dès lors qu'un groupe de lettres comporte une voyelle. Exemples : Ti/pi : 2 syllabes contenant chacune une voyelle. Sû/re/ment : 3 syllabes contenant chacune une voyelle.
Écrire un poème en alexandrins, de l'harmonie et de la musicalité quand l'âme agit ! L'alexandrin vers de douze syllabes ou pieds nous rappelle la poésie des classiques à l'école et date du XIIe siècle. Il a traversé le temps pour plusieurs raisons : l'harmonie et la musicalité qu'il offre.
Le b.a.-ba de la méthode syllabique
Le principe est simple : commencer par apprendre les lettres, puis les sons, pour former ensuite les mots. On commence par le plus simple pour aller vers le plus complexe. Efficace, cette méthode d'apprentissage demande un investissement en temps car on avance progressivement.
La méthode syllabique
Elle consiste à associer les lettres à un son. L'enfant apprend dans un premier temps l'alphabet. On lui propose ensuite de déchiffrer le son produit par deux lettres associées, la syllabe, puis de prononcer les syllabes mises bout à bout pour former des mots.
Pour faire une analyse, il faut lire plusieurs fois la chanson ou le poème et chercher les figures de style qui s'y cachent. Ce n'est pas toujours évident, mais à force de se pratiquer, cela deviendra plus facile. Un truc, c'est d'essayer de repérer le langage figuré dans le texte.
Pour déterminer la qualité des rimes, il ne faut pas compter les syllabes ni les lettres, mais les sons qu'on appelle les phonèmes. De plus, comme le e muet ne se prononce pas, il ne compte pas pour un son dans la valeur des rimes.
Différences entre prose et vers
La prose ne doit pas nécessairement rimer, alors que les rimes constituent un aspect fondamental des vers. En ce qui concerne la prose, il n'y a pas métrique, mais pour les vers on tient compte du nombre de syllabes de chaque phrase.
Une strophe formée de trois vers est appelée tercet. Une strophe formée de quatre vers est appelée quatrain. Une strophe formée de cinq vers est appelée quintil. Une strophe formée de six vers est appelée sizain ou sixain.
Le décasyllabe compte 10 syllabes.
Pour déterminer le mètre d'un vers, on compte le nombre de syllabes. Ce vers compte 12 syllabes. Il s'agit d'un alexandrin.
Un quatrain est une strophe de quatre vers, qui peut être soit un poème indépendant, soit une strophe d'un poème plus long. Le quatrain se prête à de très nombreuses combinaisons en jouant sur les mètres et sur les rimes, ce qu'ont su exploiter tous les poètes, notamment Paul Verlaine dans Fêtes galantes.
Le nom d'un vers dépend de son nombre de syllabes. Les vers de 1 à 12 syllabes sont appelés : monosyllabe, dissyllabe, trisyllabe, tétrasyllabe (ou quadrisyllabe), pentasyllabe, hexasyllabe, heptasyllabe, octosyllabe, ennéasyllabe, décasyllabe, hendécasyllabe, alexandrin (ou dodécasyllabe).
Cette notion s'appuie souvent sur l'idée qu'un vers de 13 syllabes serait un faux alexandrin ou du moins un alexandrin faussé, avec une syllabe de trop comme il en manquerait une au vers de 11 syllabes.