Loger ses parents, ou encore son fils ou sa fille, dans un appartement destiné à la location est autorisé par la loi. Les propriétaires bailleurs doivent toutefois traiter cet arrangement comme une location classique ou opter pour un hébergement gratuit.
Toute personne peut héberger quelqu'un à titre gracieux, que ce soit un ami, ses parents ou tout autre membre de sa famille… Si vous êtes locataire, vous avez tout à fait le droit d'héberger quelqu'un à titre gratuit. C'est par exemple le cas pour la plupart des situations de concubinage.
Pour acheter un bien immobilier avec vos parents, vous pouvez acheter en indivision, créer une société civile immobilière (SCI) familiale, ou encore acheter via un démembrement de propriété.
En effet, le lien de parenté qui vous lie avec le propriétaire (direct ou indirect) est un des critères étudiés pour avoir le droit à l'APL. Ainsi, selon votre lien de parenté avec le loueur, vous pouvez bénéficier ou non d'une aide au logement.
Pour donner un ordre d'idée, un célibataire doit gagner généralement moins de 1 500 € net mensuel, un couple avec un enfant lorsqu'un seul travail 2 200 € et un couple sans enfant 2 900 €.
L'attribution des APL n'est pas liée aux revenus des parents de l'étudiant. En revanche, les revenus des étudiants salariés peuvent être pris en compte dans le calcul.
Vendre sa maison une fois âgé peut donc être un moyen de récupérer un capital qui permet de mieux voir l'avenir d'un point de vue financier, mais aussi d'échapper au paiement de charges qui peuvent être lourdes.
Un vrai contrat de bail pour louer à ses parents, son enfant
Louer un appartement à son fils, sa fille, ses parents ou tout autre membre de sa famille est parfaitement légal. Il n'existe pas d'interdiction de principe, pour les locations en direct comme pour celles conclues via une SCI (société civile immobilière).
Mettre une maison au nom de son enfant : notion de donation ? Il existe une pratique notariale qui n'est pas illégale, consistant à acquérir de son vivant un bien immobilier (appartement, villa etc…) et le mettre au nom de l'un de ses enfants.
Vous pouvez également vous tourner vers les résidences sociales où vous trouverez des petits logements (studios et F2). Les résidences sociales sont réservées aux personnes traversant de graves difficultés financières et qui n'ont pas les moyens de se loger chez un propriétaire privé.
Si vous remplissez une des conditions déjà citées pour éviter une déchéance de bail pour occupation insuffisante du logement, vous pourrez prétendre déclarer louer un second logement tout en habitant dans un autre. Dans ce cas, vous pourrez également demander la déduction des frais de double résidence de vos impôts.
Le logement à titre gratuit ou gracieux est le fait pour un locataire ou un propriétaire d'accueillir une ou plusieurs personnes dans son logement sans compensation financière. Cette pratique est légale mais elle comporte des obligations et des contraintes, notamment au niveau fiscal.
Si vous êtes enfant à charge et vivez encore chez vos parents, vous ne pouvez pas toucher le RSA. Ce sont vos parents qui bénéficient des aides sociales prévues : RSA, aide au logement, allocations familiales, etc.
Auprès des impôts, l'hébergé doit indiquer qu'il bénéficie d'un hébergement à titre gratuit. Pour cela, il suffit de cocher la case “occupant à titre gratuit” sur la déclaration de revenus.
Le statut de Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP) est un dispositif fiscal toujours en vigueur en 2022, qui permet à tout contribuable français de bénéficier de réductions d'impôts pour l'achat d'un bien immobilier neuf ou ancien, dans le but de le mettre en location en tant que logement meublé.
Pourquoi acheter en indivision avec ses parents ? Acheter en indivision avec vos parents permet d'augmenter votre budget immobilier en jouissant, le cas échéant, d'une résidence principale plus grande et/ou mieux située sans pour autant recourir à la donation familiale qui implique le paiement de droits de donation.
Le don familial d'une somme d'argent avec une déclaration
Peut s'ajouter pour chaque enfant majeur (ou émancipé) et à condition que chaque parent soit âgé de moins de 80 ans, un don familial d'un montant maximal de 31 865 € par parent exclusivement sous forme de somme d'argent.
Vous pouvez donner de l'argent, mais également des biens meubles (voiture, bijoux...), immeubles et des valeurs mobilières (actions, parts sociales...). Chaque parent peut ainsi donner jusqu'à 100 000 € par enfant sans qu'il y ait de droits de donation à payer.
Si vous avez un enfant unique et que vous souhaitez lui transmettre un appartement ou une maison, vous pouvez procéder à une donation simple. D'un point de vue fiscal, chaque parent peut transmettre avec un abattement de 100 000 euros par enfant, tous les 15 ans, sans taxes payées à l'Etat.
La Garantie jeunes propose une allocation mensuelle (d'un montant maximal de 484 euros) et un accompagnement renforcé en mission locale pendant un an aux jeunes de 16 à 25 ans qui ne sont ni en emploi ni en études ni en formation et en situation de précarité financière.
L'allocation est versée au titre de l'enfant concerné pendant un an, du 1er jour du mois où l'enfant atteint son 20e anniversaire au mois qui précède son 21e anniversaire. Son montant est de 85,02 € au 1er avril 2022.
Si vous êtes allocataire, vous devez d'abord déclarer votre séparation : rendez-vous dans l'Espace Mon Compte, cliquez sur « Déclarer un changement », puis sur « Situation familiale ». Vous pouvez bénéficier d'un rendez-vous personnalisé avec la Caf, que vous soyez allocataire ou non.