Amélioration du sol (amendements, drainage, fumure), utilisation de plantes fixatrices d'azote (elaeagnus, certaines fabaceae…). Alternance des cultures (assolement ou rotation des cultures). Utilisation de variétés sélectionnées pour leur tolérance ou leur résistance aux maladies et ravageurs.
Le paillage : en recouvrant le sol autour des plantations de paille, de feuilles mortes, d'écorces de conifère… ou de plastique, on limite l'évaporation pendant l'été et l'on protège certaines plantes du gel pendant l'hiver. Le binage : il a pour but de ralentir l'évaporation.
Les bioagresseurs, appelés aussi « ennemis des cultures », sont des organismes vivants qui attaquent les plantes cultivées et sont susceptibles de causer des pertes économiques.
L'environnement de la culture et la structure du paysage qui l'entoure sont particulièrement importants du fait de la biodiversité qu'ils hébergent. Ils favorisent ainsi la présence de prédateurs et parasites naturels des espèces indésirables, ouvrant la voie à l'expression des phénomènes de régulation naturelle.
Les rayonnements ionisants faisant appel aux rayons gamma et aux rayons X peuvent permettre d'atténuer un certain nombre de contraintes importantes entravant cette lutte augmentative, par exemple en réduisant le coût des systèmes de production d'agents de lutte biologique, en prévenant l'apparition d'insectes ravageurs ...
La lutte mécanique
Les moyens de lutte mécaniques sont nombreux. Citons simplement la fauche, l'arrachage, le pâturage (bien réalisé et dans de bonnes conditions), le roulage, le hersage, l'eau chaude... sans oublier les techniques de travail du sol au cours de la rotation.
On peut aussi classer les méthodes physiques selon le mode d'utilisation de l'énergie, soit la lutte mécanique, lutte thermique, lutte électromagnétique et lutte pneumatique.
Il existe aussi deux autres types de lutte biologique : la lutte biologique contre les maladies des plantes, qui fait intervenir des agents pathogènes antagonistes (appelés biopesticides), et la lutte biologique contre les mauvaises herbes, qui fait appel à des herbivores, des agents pathogènes, et des prédateurs de ...
Mettre du paillage sec, idéalement de la paille, sur la terre pour protéger la base de la plante. Une couche de 10 à 20 cm de paille permet de gagner 3 à 5 degrés au niveau du pied et des racines. Confectionnez ce tapis de paillage lors d'une période de beau temps et de faible humidité.
Heureusement, il existe aujourd'hui de nombreuses solutions naturelles pour lutter contre ces parasites issus de la nature. Depuis plus de trente ans, Biobest, pionnier mondial de la production de bourdons, est l'une des principales entreprises dans le domaine de la protection naturelle et intégrée des cultures.
L'otiorhynque (Otiorhynchus sulcatus) est un insecte de la famille des charançons commun en Europe qui s'attaquent à de nombreuses plantes au jardin. Les feuilles sont dévorées, en commençant par les bords extérieurs.
Toute créature qui se nourrit d'une autre créature ou qui en réduit par ailleurs les populations en est un « ennemi naturel ». Tous les ravageurs des cultures ont des ennemis naturels, souvent qualifiés d'« utiles » et la réduction des populations de ravageurs par ces ennemis naturels s'appelle lutte biologique.
Les agriculteurs biologiques peuvent lutter contre les ravageurs en fournissant un habitat propice aux organismes utiles, en utilisant des cultures pièges, en libérant des agents de biocontrôle ou en appliquant des biopesticides (pesticides fabriqués à partir de sources naturelles, comme des micro-organismes, des ...
L'objectif de la gestion des ennemis des cultures, ou bioagresseurs, est de limiter les pertes économiques causées par eux, ce qui peut inclure, mais pas systématiquement, la limitation des dégâts ou symptômes observés et la limitation des pertes de récolte.
En effet, il a toujours été nécessaire de maintenir les cultures exemptes de parasites. Pour maximiser la production alimentaire, il est avantageux de protéger les cultures contre les espèces concurrentes des plantes, et contre les herbivores et phytophages en concurrence avec les humains.
Elles peuvent être protégées par un simple paillage végétal tel que des écorces, du paillis de lin, un tapis de feuilles mortes, quelques centimètres de compost ou de fumier. En protégeant ainsi vos plantes vivaces mais aussi vos jeunes arbustes, vous leur assurez une protection des racines contre le gel.
Le vinaigre blanc pour protéger les plantes cultivées
Pour cela, préparez tout d'abord 5 cuillères à soupe de vinaigre blanc avec 2 litres d'eau. Ensuite, transvasez votre préparation dans un spray et vaporisez sur vos plantes, de préférence le soir. Ceci, afin de ne pas brûler le feuillage de vos plantes.
Utiliser des traitements préventifs et curatifs
Le purin de prêle, décoction d'ail, de raifort ou de fenouil ont des propriétés fongicides. Par ailleurs, les algues et poudres de roche renforcent les défenses immunitaires de la plante. Utilisées en complément des traitements, elles améliorent leur efficacité.
Méthode de lutte visant à soigner une plante déjà malade ou attaquée par un ravageur.
La protection des plantes peut être assurée par une lutte chimique aveugle qui consiste à répandre des pesticides (insecticides, acaricides, fongicides, herbicides, etc.) souvent à forte dose et sans se soucier du niveau des populations des organismes nuisibles (ravageurs, pathogènes et les mauvaises herbes).
Protection des végétauxs
Le rôle de la protection des végétaux est de mettre en œuvre tous les moyens juridiques, administratifs, techniques et logistiques disponibles pour sauvegarder la santé des végétaux et produits végétaux notamment celles des plantes cultivées.
Quelques moyens de lutte contre les moustiques : - utilisation de moustiquaires imprégnées ; - suppression des gîtes larvaires ; - épandage de couche de pétrole ou d'huile de vidange { la surface des eaux stagnantes ; - lutte chimique ; - lutte biologique.
Conclusion. La lutte biologique est la solution aux déséquilibres qui se multiplient du fait de l'utilisation des produits chimiques. Ces déséquilibres provoquent une multiplication anormale des ravageurs les plus résistants.