Pour maîtriser ses pulsions, il faut permettre à son esprit (au surmoi), de reprendre les rênes et d'arrêter le mouvement. Se poser, réfléchir, décider. Dans la mesure où la pulsion a d'abord une origine corporelle, les thérapies qui visent à la relaxation sont particulièrement intéressantes.
La pulsion, systémiquement installée par le consumérisme, repose sur la possession d'un objet voué à être consommé, c'est à dire consumé, c'est à dire détruit. A l'inverse le désir, aussi bien dans son sujet que dans son objet, est toujours le désir d'une singularité infinie ou inachevée (non-finie).
La pulsion est une force biologique inconsciente qui, agissant de façon permanente, suscite une certaine conduite. La source des pulsions est corporelle. C'est un état d'excitation (comme la faim, la soif, le besoin sexuel...) qui oriente l'organisme vers un objet, grâce auquel la tension sera réduite.
Force à la limite de l'organique et du psychique qui pousse le sujet à accomplir une action dans le but de résoudre une tension venant de l'organisme.
Pulsion, instinct, désir…
Il est normal et souhaitable de contrôler ses pulsions dans le cadre de sa relation aux autres, mais aussi pour sa propre préservation (pulsions suicidaires, automutilantes…). Pour autant, cela ne signifie pas de devoir oblitérer le désir et les émotions dont elles partent.
La pulsion de mort se réfère à une tendance dominante amenant à la dissociation tandis que les pulsions de vie désignent les pulsions sexuelles et les pulsions d'auto-conservation. Ces deux types sont aux antipodes l'une de l'autre, mais restent interdépendantes par un système de liaison.
Une pulsion est sexuelle lorsqu'elle est met en rapport en un circuit une zone du corps capable d'éprouver du plaisir, un but et un objet. La variabilité de ces éléments va de pair avec leur détermination.
Définition et caractéristiques de la pulsion
la « poussée » constitue « l'essence même de la pulsion », considérée comme « moteur de l'activité psychique » ; le « but », c'est-à-dire la satisfaction, permet la suppression de l'excitation à l'origine de la pulsion.
Klein affirme que le travail de la pulsion de mort est à l'origine d'une peur de l'anéantissement, peur qui conduit, elle-même, à la projection défensive de la pulsion de mort. Dès le début de la vie, il existe une lutte entre les pulsions de vie et les pulsions de mort.
Sexuelle, alimentaire, colérique ou encore dépensière… La pulsion peut se présenter sous différentes formes. Les pulsions témoignent de notre humanité et font partie intégrante de la vie : tout le monde, grand ou petit, a forcément déjà été confronté à une situation pulsionnelle.
Le désir sexuel féminin varie selon les fluctuations des hormones. Mais pas seulement, heureusement. Détail sur quatre moments clés de la vie d'une femme : l'ovulation, les règles, la grossesse et la ménopause. Le désir féminin est complexe et fragile.
Les émotions telles que la joie, le désir physique (quand il s'agit d'un amour charnel), l'excitation, l'attachement, la tendresse, et bien d'autres encore, vont de pair avec l'amour.
Dans la théorie freudienne, la pulsion d'agression est à considérer dans son union avec la libido; située dans le registre de l'identification secondaire, elle concerne un objet sexuel et œdipien, qu'elle cherche à détruire, faire souffrir ou nuire.
Il peut s'agir de pulsions sexuelles, de violence ou de meurtre par exemple. Cependant, l'inconscient peut révéler à la conscience ces pulsions insupportables de différentes façons. Il peut s'agir de rêves, de lapsus, d'actes manqués, de symptômes physiques ou psychologiques ou de blocage émotionnel.
Le surmoi est une sorte d'instance morale, héritière de l'autorité parentale, qui indique les formes par lequel le désir peut être réalisé : il nous permet de discriminer ce qui peut se faire, se dire, ne se faire que dans le dire, et ne se faire que dans la représentation et le jeu.
La pulsion de mort est « pulsion du surmoi » (Miller, 2002, 30-31) et se manifeste par la répétition incontrôlée, non modérée par le principe du plaisir. La raison pour laquelle cette répétition ne peut relever de la biologie est qu'elle fonctionne à l'opposé de l'adaptation.
On sait que les caractéristiques pulsionnelles retenues par lui sont au nombre de quatre : la poussée, dont il a déjà été question, le but, l'objet et la source. On verra que l'analyse de ces caractéristiques permet à Freud d'asseoir les pulsions sexuelles partielles comme le paradigme du pulsionnel.
Freud définit la pulsion par sa source, sa poussée, son but et son objet. La poussée.
Quand Freud parle d'instinct, c'est dans le sens d'un comportement animal fixé par l'hérédité et caractéristique de l'espèce. Quand il parle de pulsion, c'est dans le sens d'une « poussée » énergétique et motrice qui fait tendre l'organisme vers un but.
Dans un schéma ultime, Freud nuancera la distinction entre pulsion de mort et pulsion de vie, pulsion de vie qui subsume les pulsions sexuelles (pulsions d'auto-conservation et du moi) : Thanatos et Éros s'opposent et s'intriquent tout à la fois ; la pulsion de mort se voit attribuer des caractéristiques des pulsions ...
Ce débordement de sentiments fait que l'on a alors recours à la violence pour donner une réponse, pour exprimer quelque chose d'inacceptable qui ne peut se dire verbalement. Cette souffrance est bien là le signe d'une fragilité, car plus on est sensible aux émotions, plus on est susceptible d'éprouver un mal-être.
La colère est une émotion normale et saine. Elle est le signal qu'il se passe quelque chose d'important dans votre environnement. Il est essentiel de l'écouter. Elle est moins saine lorsqu'elle vous emmène dans des sphères où votre comportement devient hors de contrôle.
L'agressivité est un comportement courant chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. L'entourage en est souvent ébranlé. Que faut-il savoir sur ce mode d'expression agressif ?
Leur nombre varie se- lon les études, cependant on en retient généralement six : la joie, la surprise, la peur, la colère, le dégoût et la tristesse (une septième émotion, le mépris, est parfois ajoutée).
En effet, elle sécrète une quantité importante de deux substances soit la dopamine et la noradrénaline. Ces deux hormones liées à l'humeur font disparaître la tristesse et l'anxiété. Le sentiment de bien-être qu'atteint la personne amoureuse s'apparente à celui que procure la cocaïne.