Mais l'hyperphagie nocturne peut révéler un problème psychologique. Et en effet, des troubles de l'humeur, une dépression, un stress post-traumatique ou encore une grande anxiété peuvent se traduire par des accès de boulimie nocturne. Ces personnes tendent, donc, à se réfugier dans la nourriture.
La seule façon de vous défaire d'une compulsion alimentaire consiste à remettre les aliments à leur place dans votre vie. Renouez avec la faim. Commencez par éliminer les régimes amaigrissants et efforcez-vous d'accepter votre taille et votre poids. Cessez de criminaliser les aliments.
La personne atteinte d'anorexie mentale ou de boulimie peut alors sentir son flacon d'HE de lavande officinale, de petit grain bigarade, ou de camomille romaine, suivant l'odeur qu'elle préfère pour profiter de leur effet antistress.
Quels sont les médicaments contre l'anorexie et la boulimie ? Un antidépresseur, la fluoxétine (Prozac et ses génériques), peut être prescrit dans le cadre de troubles boulimiques. Il contribue à diminuer la fréquence des crises, des vomissements ou des prises abusives de laxatifs, en complément d'une psychothérapie.
Le suivi des personnes boulimiques est pluridisciplinaire (psychiatre, pédiatre, médecin traitant, psychologue, diététicien). Le suivi psychologique doit être long (au moins une année, voire plusieurs années) pour s'assurer de la guérison.
Une seule solution pour rester à son poids idéal: faire de l'exercice physique chaque jour et ne manger qu'à sa faim. «Au début, cela demande beaucoup d'attention et des efforts car nous vivons dans une société d'hypersollicitation alimentaire et puis on prend l'habitude et les choses se font naturellement.
Qu'est-ce que l'hyperphagie boulimique ? L'hyperphagie boulimique est caractérisée par une suralimentation compulsive pendant laquelle la personne consomme un grand nombre d'aliments tout en ayant le sentiment de perdre le contrôle et sans savoir s'arrêter.
L'obsession alimentaire peut être causée par des troubles psychologiques tels que les troubles du comportement alimentaire, à savoir la boulimie, l'anorexie et l'hyperphagie.
Le gruau d'avoine.
Riche en vitamines, minéraux et acides aminés qui produisent la mélatonine, aussi appelée « hormone du sommeil », le gruau d'avoine accélère la production d'insuline et augmente naturellement la glycémie, le taux de sucre dans le sang.
"Manger la nuit implique, dans la majorité des cas, une hausse des apports caloriques de la journée entraînant un risque de surpoids, voire d'obésité, et les complications associées : maladies cardio-vasculaires et diabète de type 2, entre autres.", alerte Sofia Bsikri.
La boulimie est généralement associée de l'anxiété, du stress, de la dépression et à des troubles de règles (aménorrhée et dysménorrhée). Selon une étude, une protéine bactérienne pourrait même être en cause dans l'apparition de ce TCA.
Les personnes souffrant de boulimie mentale ont des épisodes répétés de frénésie alimentaire. C'est-à-dire que la personne consomme une quantité de nourriture bien plus importante que celle que la plupart des personnes mangeraient dans le même temps, dans des circonstances similaires.
Les infusions à base de cannelle, de camomille, de tilleul et de menthe poivrée peuvent être une aide pour stopper l'envie de sucre le soir ou en journée. Le griffonia est particulièrement recommandée pour calmer les envies de sucre car il contient un précurseur de la sérotonine.
Gymnema sylvestris, la radicale
Cette plante grimpante d'origine indienne, utilisée traditionnellement par la médecine ayurvédique, freine les compulsions de sucré de façon plutôt radicale.
L'hyperphagie boulimique se caractérise par des épisodes récurrents de crises de boulimie, mais sans le recours aux comportements compensatoires inappropriés caractéristiques de la boulimie. C'est pourquoi les personnes souffrant d'hyperphagie boulimique sont généralement en surpoids ou en situation d'obésité.
Prendre certains aliments à certains moments de la journée permet de rééquilibrer les neurotransmetteurs de l'humeur et accélère la venue du sommeil en augmentant la sécrétion de mélatonine. Avoir un apport de protéines conséquent le midi et ne pas oublier de manger des sucres lents complets le soir.
Le concept d'alimentation émotionnelle (emotional eating) peut se définir comme le fait de moduler la consommation alimentaire en réponse à un ressenti émotionnel plutôt qu'à celui de la faim ou de la satiété [1].
Les compulsions alimentaires
Ce trouble est différent de l'hyperphagie boulimique. Les compulsions alimentaires consistent à grignoter tout au long de la journée ou à manger toujours un peu au-delà du seuil de satiété ou pour des raisons autres que la faim physiologique. Certains parlent de « manger leurs émotions ».