Quelles distances garder avec sa belle-famille ? La distance que vous gardez avec vos beaux-parents, et notamment le fait d'employer le tutoiement ou vouvoiement, est à jauger selon votre ressenti. N'hésitez pas à en parler avec eux : pour être plus à l'aise, le mieux est souvent de leur poser directement la question.
Arrêtez d'essayer de lui plaire : une belle-mère toxique ne sera jamais satisfaite et heureuse. En cédant et en faisant les choses comme elle le souhaite, vous annulerez votre personnalité. Et même alors, les conflits ne prendront pas fin car il y aura toujours une nouvelle demande, une nouvelle critique.
Expliquez votre point de vue et vos limites à votre belle-famille. Faites savoir à vos beaux-parents que vous cessez tout contact avec eux et donnez les raisons de votre décision. Gardez la conversation courte et tenez-vous-en aux faits. Évitez de vous quereller.
Si vous êtes dans cette situation, la première chose à faire est de discuter ouvertement avec votre conjoint. Même s'il est incapable de faire face frontalement à sa famille, il faut qu'il comprenne que cela met en péril votre couple, que vous avez besoin qu'il soit là pour vous et qu'il vous faut agir.
Rien ne doit rester en suspens, au risque d'empirer les choses rapidement. Seulement, il est important que cela soit fait avec respect et tact. Ces relations sont très souvent conflictuelles par définition. Il vaut donc mieux faire en sorte de parler calmement et poliment pour éviter les tensions.
Il faut faire attention et ne pas permettre certaines attitudes irrespectueuses. Si nous avons des reproches à faire, c'est à leur fils qu'il faut s'en plaindre. Lui seul, de part son attitude vous fera respecter par ses parents. Surtout pas de guerre ouverte !!!
« Dès le début, il est important de fixer des limites à sa belle-famille, nous avertit Élisabeth Couzon, psychologue clinicienne. Il ne faut pas avoir peur de mettre un cadre autour de ces relations qui peuvent rapidement devenir toxiques : osez affirmer vos besoins, ne vous sacrifiez pas.
Ne pas répondre du tac au tac
Quand on a une belle-famille qui a pris l'habitude de dire tout ce qu'elle pense à haute voix, et en particulier de critiquer à peu près tout ce qu'on fait, on a envie de répondre aussi sèchemment pour ne pas se laisser faire.
Souriez, soyez amical sans être trop hypocrite, mais rappelez-vous que c'est de votre devoir de partager avec eux, comme le fait votre partenaire avec votre famille, donc faites que tout se passe bien.
Faites-le de façon claire et paisible, en lui parlant « au je », et en évitant de l'accuser de quoi que ce soit. Gardez toujours en tête qu'il aime ses parents et tentez de trouver un terrain d'entente raisonnable pour tous. Soyez patiente et conservez votre calme. Rien ne se règle dans l'adversité.
Évitez d'insinuer quoi que ce soit au sujet de votre belle-sœur ou, pire, de l'insulter. Contentez-vous de lui dire qu'en sa présence, les choses tournent toujours au vinaigre. Votre conjoint ne peut pas critiquer ce que vous ressentez, il est donc important d'être clair et prudent dans la façon de le formuler.
Il est important de s'ouvrir à l'idée qu'une belle-mère toxique est prête à tout et n'a aucune limite. Elle aime donner son avis et imposer son opinion à tout va. Elle ne prend pas du tout en compte le fait que les individus face à elle sont des adultes au même titre qu'elle.
Une belle-mère manipulatrice narcissique utilise essentiellement la violence psychologique pour contrôler sa belle-fille qui est une victime. Elle va donc vous contrôler, vous rabaisser publiquement et littéralement vous casser mais jamais en présence de son fils et donc votre mari.
1. Une belle-fille toxique ne fait jamais preuve de sympathie envers sa belle-mère. Peu importe ce que la belle-mère traverse, elle ne montre jamais de compassion ou d'empathie pour elle et se présente rarement pour aider. Les seules personnes qui la soutiennent sont son mari, des amis proches et peut-être son fils.
Plus vous discutez ou vous opposez, plus vous alimentez un conflit présent ou sous-jacent. Il faut s'imposer, imposer ses choix, et prendre ses distances si besoin. Ne culpabilisez pas de ne pas prendre tous ses appels, ni de ne pas assister à toutes les réunions familiales. Surtout si elles vous pèsent.
C'est quoi une "famille toxique" ? Une famille peut être toxique lorsqu'il existe des comportements qui provoquent des problèmes émotionnels chez un ou plusieurs membres du système ou lorsque les rôles familiaux sont différents de ceux qu'ils devraient être.
On est plus proche de sa propre mère que de sa belle-mère, sauf cas rare. Mais il faut faire un effort pour lui donner une place, maintenir un équilibre entre les deux grand-mères pour éviter d'éventuelles jalousies entre elles. On peut essayer de la solliciter un peu pour lui montrer qu'elle a une place.
Travaillez différentes expressions feintes devant un miroir, jusqu'à les imiter parfaitement : compassion, admiration, tristesse, stupéfaction et la plus importante : l'innocence. En règle générale, soyez aussi fourbe, péremptoire, faux-cul et odieuse qu'elle, mais pas en présence d'éventuels témoins.
Au sens figuré, c'est moins évident. L'envahissement fait appel au respect de soi et à l'importance de mettre des limites.» «La fatigue, la déprime, l'insomnie, les idées sombres sont des signes qu'une personne ne nous fait pas de bien.
Prendre du recul sur sa situation familiale permet d'essayer de comprendre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dans la relation avec ses parents, ses frères et sœurs, ses grands-parents ou encore ses oncles et tantes, et cousins. Cela permet de se différencier tout en respectant le lien familial.
L'éloignement est souvent une façon productive de se défaire d'une relation toxique. Le fait que des gens soient liés sur le plan biologique ne garantit pas que leur relation en soit une d'amour et de soutien. Parfois, prendre de la distance est nécessaire pour la sécurité émotionnelle ou physique d'une personne.
La clé pour ne plus laisser une mère intrusive prendre le contrôle de sa vie, c'est la confiance en soi. Ne plus douter, savoir ce qui bon pour soi et ce qui ne l'est pas, prendre le contrôle de sa vie, s'imposer en tant qu'adulte et ne plus accepter d'être toujours traitée comme son enfant.