L'euthanasie est une opération vétérinaire qui a pour objet d'abréger les souffrances de l'animal en lui injectant une surdose d'anesthésiant dans une veine de ses pattes. Le chien s'endort peu à peu et part sans douleur.
L'euthanasie de votre chien consiste à mettre fin aux jours de l'animal en lui administrant par injection tout d'abord un anesthésique qui endort l'animal en douceur avant de lui administrer une injection létale qui arrête les fonctions vitales et provoque la mort.
L'euthanasie d'un chien vise à mettre fin à ses douleurs, de la manière la plus humaine qui soit. Elle se pratique par l'injection d'une surdose d'anesthésique dans l'une des veines de la patte du chien. On dit souvent que l'animal s'« endort », car l'injection permet de le faire partir sans douleur.
Une dernière soirée avec l'animal peut être prévue, avec toute la famille. Lui parler, le rassurer, et lui dire des mots affectueux peuvent être un bel au revoir. Votre animal ressent vos émotions, vous pouvez lui expliquer ce qui va venir, qu'il va partir mais que tout va bien se passer et que vous serez là pour lui.
La psychologue Julie Axelrod a écrit que «perdre son chien c'était perdre bien plus qu'un animal de compagnie»: on perd un amour inconditionnel et un compagnon qui offre du confort et de la sécurité. Un tel décès perturbe aussi les habitudes de toute une famille –plus que la mort d'un ami ou d'un proche ne le ferait.
Une maladie dégénérative
Dans tous les cas, si votre chien est atteint d'une maladie qui le fait trop souffrir, votre vétérinaire vous parlera de l'euthanasie, seule issue pour le soulager de ses souffrances.
Pour éviter que votre animal ne souffre, il peut vous conseiller d'euthanasier votre chien ; la maladie : comme tout organisme vivant, votre compagnon à quatre pattes peut souffrir d'une maladie chronique ou dégénérative. Certaines races ont d'ailleurs des prédispositions.
S'il se plaint, s'il ne bouge plus, s'il n'a plus d'appétit, voilà autant de signes qui montrent que votre animal est peut être arrivé au bout de sa vie. Faire piquer son chien dans ces moments là revient à abréger ses souffrances.
Pour affronter la mort de son animal, il est fortement recommandé d'avoir recours à un ou des rituel(s). Il faut dans un premier temps penser à choisir comment on souhaite disposer du corps de l'animal, inhumation (lire ce que dit la loi) ou crémation, où, quand et comment.
Vous devez contacter un service d'équarrissage. Vous pouvez contacter l'entreprise de votre choix. Les conditions d'enlèvement et de paiement dépendent de l'entreprise choisie. Vous devez déclarer la mort de votre animal sur le site de l'Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE) .
Au regard de la loi, il n'est donc plus possible d'enterrer votre chien de moins de 40kg dans votre jardin ou en forêt. Les seules solutions autorisées sont : la crémation ou l'inhumation en cimetière animalier.
Le chien a envie de se dépenser, mais n'y arrive plus. Il arrive aussi qu'un chien, sentant qu'il va mourir, développe un trouble hyperactif mineur : il gémit, aboie excessivement, ne tient plus en place, mais est très vite rattrapé par son extrême fatigabilité.
Étant donné les connaissances actuelles en psychologie et éthologie animales, il semble légitime d'affirmer que les animaux n'ont pas, comme les humains, une représentation consciente de la mort.
Le pentobarbital est un narcotique appartenant au groupe des dérivés de l'acide barbiturique. La DL50 chez les chiens et les chats est approximativement de 40 à 60 mg/kg de poids corporel par injection intraveineuse. Pour l'euthanasie des animaux, de fortes surdoses sont administrées.
De façon générale on peut dire que la longévité est inversement proportionnelle à la taille du chien : les petits chiens vivent plus longtemps et il n'est pas rare que certaines races atteignent les 16 voire 18 ans, alors que les gros chiens sont souvent considérés comme des seniors à partir de 8 ans.
L'incinération collective coûte généralement entre 50 et 160 euros*. Une incinération individuelle est, quant à elle plus onéreuse. Son prix varie en fonction de la taille et du poids de l'animal. Il faut compter généralement entre 70 et 270 euros* auquel s'ajoute le prix de l'urne si tel est le choix du client.
Un chien, comme l'être humain, s'exprime et communique à sa propre façon. Il est comme nous capable de pleurer. Ses pleurs se qualifient généralement par des bruits ou des gémissements plus ou moins longs et forts en fonction des races.
Tendez l'oreille, écoutez son message et transmettez le vôtre en pensée. Lorsque vous aurez échangé votre amour et vos pensées, remerciez-le, laissez-le repartir, sachant que vous vous retrouverez de l'autre côté. Puis, regardez à nouveau ce lieu d'harmonie où vous êtes, avec sérénité et apaisement.
Demander du soutien
Certains croyant vous soutenir, tenteront de minimiser la perte ou votre proposeront d'adopter un nouvel animal. N'hésitez pas à leur dire que vous faites face à un véritable deuil et que vos émotions ne sont pas ridicules. Ils devront aussi comprendre que votre animal n'est pas interchangeable.
Deux chiens vivant ensemble interagissent en permanence de manière discrète. Quand l'un d'eux meurt, l'autre peut très bien se sentir sous-stimulé et même s'ennuyer. Mais en le stimulant mentalement, vous pourriez combler le vide créé afin de l'aider à s'adapter.
Autrefois, on ajoutait de la chaux pour éloigner les charognards, éviter les mauvaises odeurs et ralentir la décomposition. Si les cadavres sont correctement enfouis, ils n'attireront pas les charognards et ne dégageront pas de mauvaises odeurs.
La législation autorise l'inhumation de son chien dans un jardin privé, à condition de respecter les points suivants : L'emplacement de la tombe doit se trouver à plus de 35 mètres de toute habitation et point d'eau. La fosse doit être profonde de 1,30 mètre au minimum.