La mortalité des abeilles est multifactorielle. Nous savons aujourd'hui que les abeilles meurent principalement à cause du varroa, des carences en nourriture du à la disparition des haies ou encore au réchauffement climatique, aux frelons asiatique ou encore aux pesticides.
Le dard rétractile, situé à l'arrière de son abdomen, est barbelé. Ceci lui permet de rester planté dans la peau des mammifères, mais pas des autres insectes. Lorsque le dard est retenu, l'abeille ne peut se libérer qu'en se séparant de tout son appareil venimeux. Ainsi éviscérée, elle mourra quelques heures après.
De quoi les abeilles meurent-elles ? La section Apicole de la Coordination Rurale observe que d'après la littérature scientifique, de nombreux facteurs impactent la santé de l'abeille : maladies, alimentation, conditions climatiques, génétique, pratiques apicoles, produits phytopharmaceutiques, frelon asiatique…
Un dard éperon responsable de la mort de l'abeille
Si les abeilles -- les abeilles ouvrières uniquement finalement -- meurent après avoir piqué, c'est que leur dard prend la forme d'un harpon (alors que celui des guêpes est très lisse).
« Une abeille fatiguée reste toujours dans la ruche. Si vous voyez une abeille près de vous qui ne bouge pas, c'est tout simplement qu'elle est en fin de vie. Ça se vérifie à l'état de ses ailes, souvent déchirées, usées. »
Le faux bourdon (abeille mâle) est incapable de se nourrir seul ; il doit donc quémander sa nourriture aux ouvrières (abeilles femelles). En cas de problème alimentaire dans la colonie, les faux bourdons sont les premiers sacrifiés.
La phase de sommeil se caractérise chez l'abeille par une inclinaison de la tête et un relâchement musculaire ainsi qu'un repli des antennes contre la tête. Elle demeure immobile et s'accroche aux rayons la tête positionnée en haut.
D'après des chercheurs, lorsque les températures sont trop élevées, les abeilles se donnent la mort en expulsant spontanément leur abdomen. En Colombie-Britannique, au Canada, des chercheurs ont observé des abeilles se donner la mort lors de chaleurs extrêmes.
Les problèmes de l'apiculture
La mortalité des abeilles est multifactorielle. Nous savons aujourd'hui que les abeilles meurent principalement à cause du varroa, des carences en nourriture du à la disparition des haies ou encore au réchauffement climatique, aux frelons asiatique ou encore aux pesticides.
pour éviter d'être attaqué Les apiculteurs passent la plupart de leur temps avec les abeilles, ils ne sont donc pas à l'abri des piqûres. Les abeilles ne sont pas des insectes agressifs mais si elles se sentent menacées, utiliser leur dard est leur meilleur moyen de défense.
Si les abeilles venaient à disparaître, ce serait une véritable catastrophe écologique. En effet, c'est grâce à ces formidables insectes pollinisateurs, que de nombreuses espèces de plantes sauvages, d'arbres, de fruits peuvent se développer.
Les «guêpes ». De nombreuses espèces dont la guêpe commune, la guêpe germanique et le frelon «vespa crabo» sont les plus connues. Ces guêpes rôdent autour des ruches. Elles coupent les abeilles en deux et partent avec l'abdomen pour nourrir le couvain.
Les ouvrières veillent sur leur colonie en harcelant et piquant celui qui est repéré comme une menace (un animal, un être humain). L'attaque collective est déclenchée par les phéromones libérées par l'abeille « lanceuse d'alerte » (celle qui a la première repéré le danger).
Après la piqûre, quand l'abeille veut se dégager, son dard reste accroché dans notre peau. Sa glande à venin est arrachée et son abdomen se déchire, mais l'abeille ne meurt pas immédiatement. L'abeille ne laisse son dard que dans une peau de mammifère.
Pour comprendre pourquoi l'abeille meurt, il faut regarder l'anatomie de celle-ci. Son dard, en forme de harpon, est attaché à sa poche de venin dans son abdomen. Lorsqu'elle pique, son dard s'enfonce dans la peau et à cause de sa forme y reste coincé.
Au lieu d'être équipé de barbelures et de harpons, le dard de la reine est long et lisse. Il sert quasiment exclusivement au combat entre les reines vierges rivales, pour les tuer. La reine ne pique pas pour défendre la ruche, à l'inverse des ouvrières.
Cela arrive souvent sur les faibles ou les malades. Il ne faut pas mettre non plus le sirop trop tôt car s'il fait trop froid les abeilles peuvent s'engourdir et rester dedans mais c'est surtout sur les faibles, les fortes dégagent suffisamment de chaleur.
En Eté Après un creux de miellée en juin (selon les régions) et après le solstice d'été, la ponte diminue ainsi que l'effectif de la ruche. Les premières abeilles d'été disparaissent.
D'autres causes ont été suggérées, le manque de diversité génétique chez les abeilles domestiques, la suppression du système immunitaire ou le stress provoqué par les changements climatiques, par les produits chimiques ou par les pesticides. Plusieurs pathogènes sont aussi montrés du doigt, dont le virus IAPV.
Automne/hiver : à cette période de l'année, l'effondrement d'une colonie avec de nombreuses abeilles mortes devant le trou d'envol et sur le fond de la ruche est souvent dû au varroa. Des ruches abandonnées sont également des indicateurs d'un développement préalable incontrôlé de varroas.
Les abeilles ne voient pas dans le noir
Un filet de lumière pénètre dans la ruche par le trou d'envol et permet de voir un peu, mais c'est par ses autres sens très développés que l'abeille se repère dans la ruche. Les abeilles n'y voyant pas dans le noir, elles ne sortent pas de la ruche la nuit.
Elles ne piquent donc qu'une seule fois, laissant dans la peau leur dard et leur glande à venin et meurent. C'est pourquoi, le venin continue d'être injecté pendant plusieurs minutes après la piqûre.
Depuis leur plus jeune âge comme à l'état adulte, l'abeille a besoin de beaucoup d'eau. Les ouvrières l'utilisent pour fabriquer la nourriture larvaire, notamment la fameuse gelée royale. L'eau est également indispensable pour refroidir la ruche.
Leur présence décroit au cours de l'après-midi, et de façon particulièrement forte à partir de deux heures avant le coucher du soleil, avant de disparaître complètement au coucher du soleil.
Sur Reddit, un chercheur suggère qu'il pourrait s'agir d'un mécanisme de navigation permettant à l'essaim « de verrouiller » immédiatement sa position en cas de changement soudain de temps. Des baisses soudaines de la lumière du soleil signifient en effet un risque élevé de conditions météorologiques défavorables.