Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s'approchait, le gamin lui donnait une pichenette. Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l'enfant feu follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s'affaissa.
Gavroche meurt le 6 juin 1832 , peu après Éponine, près de la même barricade de la rue de la Chanvrerie, pendant l'Insurrection républicaine à Paris en juin 1832, en tentant de récupérer des cartouches non brûlées pour ses camarades insurgés et en chantant une célèbre chanson qu'il n'a pas le temps d'achever (Tome V.
Les gardes nationaux lui tirent dessus, et ses camarades insurgés, retranchés derrière la barricade, suivent la scène avec inquiétude.] Le spectacle était épouvantable et charmant. Gavroche, fusillé, taquinait la fusillade.
Gavroche est un enfant parisien, personnage du roman de Victor Hugo, Les Misérables. Un enfant vivant dans la misère, la peur, les rats et les souris ainsi que les égouts, abandonné dans la rue par ses parents, mais pourtant resté joyeux.
Gavroche sort afin de récupérer les cartouches des soldats morts au combat. Au moment où Gavroche débarrassait de ses cartouches un sergent gisant (1) près d'une borne, une balle frappa le cadavre.
Gavroche semble insouciant mais il sait parfaitement ce qu'il fait. Il chante non pas une comptine enfantine mais un chant révolutionnaire. De même, il ramasse des "cartouches", vide les "gibernes" et fait des "pieds de nez" aux gardes. Son attitude insolente et provocatrice sont la preuve d'un grand courage.
N'ayant plus rien à perdre, Marius se rend à la barricade avec l'idée d'y mourir. Mais le destin en décide autrement puisqu'Éponine, ne pouvant se résoudre à voir son bien-aimé malheureux, meurt en s'interposant devant le fusil qui visait Marius après lui avoir remis la lettre de Cosette.
Jondrette est un faux nom, Gavroche l'est aussi (à l'origine, c'était d'ailleurs Chavroche. L'utilisation du "G" selon certains seraient à rapprocher de l'espagnol "gavacho" = malpropre, terme utilisé pour désigner les Français ; le féminin gavacha = fille publique).
La casquette Gavroche et son histoire
Cette casquette est aussi connue sous le nom de la casquette Irlandaise, une casquette reconnaissable par sa visière et sa forme bombée. Si au début elle était synonyme de révolte et souvent apparentée au peuple, cette dernière a été vite adoptée par tous et toutes.
gavroche n.m. Gamin (de Paris), malicieux et effronté ; titi.
Marius Pontmercy est un personnage du roman Les Misérables de Victor Hugo. Il tombe amoureux de Cosette et la marie à la fin du roman. Il est l'un des rares personnages qui survivent à la fin de l'histoire.
Javert vient l'arrêter alors qu'il se trouve auprès de Fantine alitée et elle meurt de saisissement sans avoir revu sa fille. Devant le lit où Fantine expire en février 1823, Jean Valjean fait la promesse à la morte de s'occuper de Cosette.
En 1815, Jean Valjean est libéré du bagne de Toulon après y avoir purgé une peine de dix-neuf ans : victime d'un destin tragique, initialement condamné à cinq ans de bagne pour avoir volé un pain afin de nourrir sa famille, il voit sa peine prolongée à la suite de plusieurs tentatives d'évasion.
Gavroche est né! Il vit dans les rues de Paris après avoir été abandonné par ses parents. Il se retrouve impliqué dans l'Insurrection Républicaine de 1832 à Paris. S'illustrant par une conduite héroïque malgré son jeune âge, il trouve malheureusement la mort au milieu des batailles.
Le Manifeste. Cosette et Gavroche : les deux orphelins créés par Victor Hugo dans Les Misérables évoquent la fragilité de l'enfance dans une société violente. Ils nous rappellent qu'un enfant a non seulement besoin d'amour et d'attention, mais aussi d'un cadre familial stable et naturel.
Victor Hugo y regroupe les personnages principaux du roman : Marius, Javert, qui seront tous deux sauvés par Jean Valjean, et le petit Gavroche (douze ans), fils des Thénardier. Gavroche quitte l'abri de la barricade1 afin de récupérer les cartouches non brûlées des soldats morts au combat.
L'un des airs les plus célèbres du répertoire de comédie musicale est la chanson de Gavroche, le gamin parisien révolté durant l'Insurrection républicaine à Paris en juin 1832 : « Je suis tombé par terre, C'est la faute à Voltaire, Le nez dans le ruisseau, C'est la faute à Rousseau. » Les paroles furent écrites par ...
Couple de personnages des Misérables de Victor Hugo. Couple connu sous les traits des aubergistes auxquels Fantine a remis Cosette, ils ont pour enfants Éponine (qui mourra sur les barricades), Azelma et trois garçons, dont Gavroche.
Il a été inventé par l'Américain John B. Stetson dans les années 1860. D'abord vendu en 1865 sous le nom de « Boss of the Plains » (le « patron des plaines »), il a ensuite été appelé plus simplement « Stetson » par référence à son inventeur.
Il est donc ramené au bagne de Toulon, cette fois écroué sous le numéro 9430. Deux mois plus tard, le 16 novembre 1823 , travaillant sur le vaisseau l'Orion en rade de Toulon et après avoir sauvé un matelot, Valjean tombe à la mer. Comme on ne retrouve pas son corps, on le croit mort et on ne le recherche plus.
Le policier Javert, démasqué, est confié à l'ancien forçat : ce dernier lui rend la liberté. Jean Valjean sauve Marius, blessé, et le transporte chez Gillenormand à travers les égoûts de Paris.
Gavroche est un enfant rejeté par ses parents (ce sont les Thénardier), et qui vit dans la rue. Un soir, alors qu'il observe la devanture de la boutique d'un perruquier (1), il recueille deux autres enfants errants dans les rues de Paris. Et les deux enfants le suivirent comme ils auraient suivi un archevêque (2).
Mais elle va tomber amoureuse de lui en secret et pendant la révolution elle va le sauver au dépit de sa propre vie en menant sa main sur le bout d'un fusil qui tenait Marius en joue. Marius va la retrouver plus tard et assister à ses derniers instants, elle meurt donc heureuse.
Tout le roman des Misérables est en effet construit sur l'enjeu de l'exception morale : un forçat repenti et converti au bien est une exception, certes, mais cette exception suffit à militer en faveur de l'abolition de toute damnation éternelle.