Les personnes atteintes de misophonie disent souvent devoir éviter les interactions sociales, y compris les repas, en raison du stress qu'elles subissent. Il peut être difficile pour les personnes sans misophonie de comprendre à quel point cela est stressant.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
Souvent, les sons produits par l'entourage proche, comme la famille, provoquent des réactions plus fortes que si le même son était produit par un inconnu. Les réactions sont involontaires ; le stress et la fatigue peuvent exacerber leur irritation.
La misophonie vient du grec « misos », qui signifie « aversion », et « fonos », le bruit. Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond.
Prendre le temps de décrypter ce qui se passe en soi facilite grandement la gestion de ses réactions corporelles et émotionnelles. Cette prise de recul permet de retrouver de la détente dans son corps et de calmer l'agitation intérieure (rythme cardiaque, stress, etc.).
La prise en charge de la misophonie est psychothérapeutique. Comme pour les phobies, les thérapies cognitivo-comportementales sont recommandées. Une thérapie d'habituation des acouphènes peut également être mise en place. Les médicaments de type antidépresseurs et anxiolytiques ne semblent pas donner de résultats.
L'intolérance aux bruits des autres. Cette forme plus spécifique de l'hyperacousie (l'intolérance aux bruits de la vie quotidienne), touche jusqu'à 10 millions de personnes en France. Mais Anne-Marie Piffaut tient à préciser : "Il s'agit d'un symptôme, et non pas d'une maladie.
Selon les spécialistes, une exposition quotidienne et répétée à des niveaux supérieurs à 85 dBA constitue déjà une menace pour le système auditif: risque d'acouphènes (sifflements, bourdonnements ou tintements dans les oreilles ou dans la tête), d'hypersensibilité à certains sons et de perte d'audition définitive.
La misophonie est un trouble psychique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu.
Installer sa chambre à coucher dans la pièce la plus isolée, poser des isolants phoniques sur les murs, installer des rideaux et des tapis qui absorbent le bruit ou encore porter des bouchons d'oreilles peuvent déjà aider à réduire les nuisances.
Il est important de comprendre que l'hyperacousie ne peut pas se soigner à proprement parler. Il existe des thérapies qui permettent de soulager la gêne. Cependant, aucun traitement ne permet de faire disparaître totalement ce trouble.
Une intervention chirurgicale peut être proposée dans certains cas, pour traiter l'autophonie de façon permanente : il s'agit d'obstruer la trompe d'Eustache, par cathéter intra-tubaire ou par injection intra-muqueuse).
Le bruit constant de bas niveau comme le trafic sur une autoroute ou un aéroport voisin détruit la capacité du cerveau à percevoir et à traiter le son et peut accélérer le déclin cognitif.
Certains bruits peuvent atteindre au-delà de 120‑130 décibels (moteur d'avion, concert rock), ce qui est très très élevé pour l'acuité auditive d'une personne. Imaginez pour un bébé alors! Pour le bébé, on peut dire que les bruits en-dessous de 70 décibels sont parfaits.
Concrètement, c'est l'ensemble des sons qui font que la ville donne le sentiment de rester identique à elle-même – réellement ou imaginairement ».
La phonophobie correspond une peur psychologique de certains sons. Son origine provient généralement d'un traumatisme sonore. L' hypersensibilité à un son affecte de nombreuses personnes dans leur quotidien.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
Isoler sa chambre
Faux-plafonds, contre-cloisons, fenêtres à double vitrage et portes blindées offrent une bonne isolation sonore. C'est un investissement, mais lorsque le moindre bruit suffit à nous gâcher la nuit, ça en vaut la peine.
Frictionnez, martelez, pressez et massez tout en respirant lentement. Utile, efficace, apaisant ! Vous pouvez aussi, en 5 minutes, vous apaiser juste grâce à la respiration. On inspire, on expire, et on ne pense à plus rien d'autre qu'à faire entrer et sortir de l'air (par le nez, bien sûr).
Maux de tête causés par des acouphènes
Les personnes acouphéniques entendent un bruit persistant dans les oreilles, de façon plus ou moins prolongée et intense. Parmi les symptômes courants, on compte le manque de sommeil, une perte d'audition, l'isolement et les maux de tête.