Selon son étude publiée en 2015, un client Netflix aurait une empreinte carbone de seulement 300 g de CO2 / an et ajoute que ses infrastructures émettent 0,5 g de CO2 équivalent pour une heure de streaming. Et s'en amuse : "En moyenne la respiration humaine émet environ 40g par heure, près de 100 fois plus.
Dans une étude de 2019 du Shift Project, on apprend déjà que la vidéo représente plus de 60% des données qui circulent en ligne et qu'elle génère plus de 300 millions de tonnes de CO2 par an, soit 1% des émissions mondiales des GES.
L'empreinte carbone du streaming vidéo est gonflée par l'utilisation importante d'énergies fossiles (gaz et charbon) pour alimenter les centres de données. Si de plus en plus d'entreprises s'engagent vers une énergie 100 % renouvelable, certaines (Amazon, Netflix, Pinterest, Twitter) sont encore à la traîne.
Selon des recherches, notre activité numérique serait responsable de 4% des émissions globales de gaz à effet de serre ! Qui aurait cru que regarder notre série du soir aurait eu autant d'impact sur l'environnement ? Et ces chiffres ne sont malheureusement pas destinés à diminuer.
La qualité d'affichage dépend du réseau
Il est possible de gérer l'utilisation de la bande passante par Netflix, si par exemple, votre fournisseur d'accès à Internet a limité la bande passante ou les données. Il suffit de régler les paramètres de qualité vidéo sur "Basse" ou "Moyenne" pour consommer moins de données.
Avec 1Go de données mobiles par mois, vous pouvez par exemple surfer sur internet jusqu'à 3h par jour. Il n'est en revanche toujours pas possible de regarder des vidéos en streaming.
100 Go, c'est donc 1600 heures d'écoute, soit 70 jours complets ! Si vous ne faites que consulter des pages internet, à raison de 500 Ko par page, vous pourrez naviguer sur environ 200 000 pages avec 100 Go… Vous avez de quoi faire !
Selon son étude publiée en 2015, un client Netflix aurait une empreinte carbone de seulement 300 g de CO2 / an et ajoute que ses infrastructures émettent 0,5 g de CO2 équivalent pour une heure de streaming. Et s'en amuse : "En moyenne la respiration humaine émet environ 40g par heure, près de 100 fois plus.
Derrière son masque virtuel, le numérique consomme en réalité beaucoup de matière et d'énergie. Conséquence : il émet beaucoup de gaz à effet de serre (GES). 3 à 4% des émissions mondiales lui sont aujourd'hui attribuées, et sa consommation énergétique monte en flèche.
Et cela a une influence sur la quantité de données qui transitent et donc sur la consommation d'énergie de l'application. Ainsi par minute : WhatsApp : 4MB. FaceTime : 3,2 MB.
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
La pollution numérique du streaming
La consommation mondiale de streaming vidéo émet 300 millions de tonnes de CO₂ dans le monde chaque année [16]. Cela correspond à la pollution numérique d'un pays comme l'Espagne ! Regarder une heure de vidéo consomme autant d'électricité qu'un réfrigérateur pendant une année [17].
? Les baby-boomers et les plus de 60 ans ont l'empreinte carbone la plus élevée.
Même si le visionnage d'un film en streaming ne rejette pas beaucoup plus qu'un DVD, les plateformes comme Netflix ou Youtube ont fait exploser le visionnage de films et vidéos par utilisateur d'où une empreinte carbone forcément accrue.
Données utilisées par heure, par appareil :
Élevée (High) : Qualité vidéo optimale : Définition standard : jusqu'à 1 Go. Haute définition : jusqu'à 3 Go. Ultra haute définition (4K) : jusqu'à 7 Go.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
Selon une étude de l'université de Columbia (USA), comparé à une connexion Wi-Fi, à bande passante consommée identique, l'échange de données avec ces protocoles mobiles avancés consomme : 3G : 15 fois plus d'énergie qu'en Wi-Fi ; 4G : 23 fois plus d'énergie qu'en Wi-Fi.
Le constat est sans appel : le numérique représente 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Et ce chiffre risque de doubler d'ici à 2025. En France, le secteur du numérique représente 2% des émissions de gaz à effet de serre et pourrait atteindre les 7% d'ici 2040.
Selon le rapport émis par le think tank, regarder des vidéos en ligne aurait généré en 2018 autant de gaz à effet de serre que l'Espagne, soit près d'1% des émissions mondiales(4) !
La quantité de données internet nécessaire pour le service de diffusion en continus « streaming » musical varie selon la qualité sonore choisie. Par exemple chez Spotify une écoute de qualité normale consomme 43 Mo par heure.
Bref, considérez que l'Internet est « illimité » tant que vous en faites un usage « normal ». Ce qui correspond à la 'Fair use policy'. Des clients gros consommateurs de données peuvent « éprouver » le réseau et ralentir considérablement le débit, au détriment de tous les autres.
Streaming vidéo : YouTube, Netflix, Amazon Prime
Le streaming vidéo (YouTube, Netflix, Amazon Prime et même YouPorn, oui oui) est encore plus datavore que son copain musical : en plus des oreilles, il faut également ravir les yeux.