Il nous semble en effet que le jeune Nietzsche professe une théorie de la réalité artiste : il affirme que la nature nous crée artistement et crée aussi en nous les états dont proviendra notre art, qu'il soit apollinien ou dionysiaque.
Qu'il nous suffise de rappeler que l'art, en droit, divinise et glorifie la réalité en tant qu'apparence et en tant que volonté de puissance, et que pour cette raison, il peut être qualifié de grand stimulant de la vie. De cette manière, on comprend pourquoi Nietzsche accorde plus de valeur à l'art qu'à la vérité.
Nietzsche pense que tous les idéaux, qu'ils soient religieux, philosophiques ou politiques, ont la même finalité, celle d'inventer un au-delà meilleur que l'ici-bas et d'imaginer des valeurs « transcendantes ». Nier le vrai réel au nom de fausses réalités au lieu de l'assumer et de le vivre tel qu'il est.
Il affirme que le monde juste est totalement absent de notre société et que, de ce fait, l'existence n'a aucun sens. Il conduit alors les faibles à renier la vie ; le nihilisme actif est plutôt considéré comme un nihilisme "des forts". Il consiste à abandonner certaines valeurs pour en adopter de nouvelles.
A travers le beau, l'homme fait son propre éloge et se glorifie. Pour Nietzsche, la première vérité esthétique (pour lui, les valeurs sont les seuls vraies valeurs esthétiques) est la suivante : « Rien n'est beau, il n'y a que l'homme qui soit beau : sur cette naïveté repose toute esthétique, c'est sa première vérité.
Traditionnellement, on définit l'art par référence au beau. Le beau est le critère grâce auquel on distingue l'œuvre d'art des autres productions humaines et grâce auquel on juge de la qualité d'une œuvre particulière.
Selon Nietzsche, la morale, la religion catholique et les valeurs occidentales sont issues d'une inversion des valeurs qu'il est nécessaire de renverser. Pour lui, le christianisme et la morale de bien et de mal qui lui est associée condamne toute forme de vie et d'épanouissement menant au Surhomme.
Nietzsche condamne donc la position dogmatique de Platon en matière de moral et lui oppose un perspectiviste allant en faveur de la vie et de ses conflits. Toutefois il reconnaît une distinction au sein de l'œuvre de Platon entre ce qui relève de l'homme lui-même et ce qui relève de la pensée de Socrate.
La vie est naturellement faite d'ombre et de lumière.
C'est, selon Nietzsche, grâce à cet équilibre des choses, par-delà le bien et le mal - pour reprendre l'un de ses plus célèbres ouvrages - entre nos faiblesses et la faculté de pouvoir aller de l'avant que l'on va pouvoir affirmer notre force vitale.
Nietzsche va plus loin, et s'oppose même au dualisme classique que l'on effectue entre âme et corps : l'être n'est que corps puisque l'être n'est que instinct.
Nietzsche critique la notion de monde développée par les philosophes idéalistes. Plus précisément, il s'oppose à l'idée d'un monde intelligible au-delà de notre réalité sensible, c'est-à-dire un monde supérieur tel que le topos noetos chez Platon ou le kosmos noetos chez Plotin.
Quant à la pensée nietzschéenne. En morale : le Nihilisme exprime la ruine des valeurs de la civilisation occidentale. Soit le « nihilisme psychologique », dans lequel le devenir de l'homme se révèle vide et sans but à partir, entre autres, du motif de « la mort de Dieu ».
Tour d'horizon de certaines de ses idées. La pensée de Nietzsche invite constamment le lecteur à dépasser ce qu'il est et ainsi devenir une version améliorée de sa personne. Le concept qui résumé le mieux cela ? Le surhomme, ou la volonté de puissance.
Petites comptines pour grands tableaux
Aujourd'hui il s'agit de Cézanne, surnommé le "père de l'art moderne", il aurait notamment influencé de grands artistes comme Picasso, Matisse, Klee ou encore Mondrian. Paul Cézanne est né le 19 janvier 1839 à Aix-en-Provence, son père, un négociant, le destine à la finance.
Il permet à chacun de décorer son environnement, de le personnifier. Il a également pour fonction de fasciner, de créer des passions. C'est un instrument d'éducation et de diffusion du savoir, mais, également un outil de propagande et d'endoctrinement. On lui reconnaît des capacités d'introspection.
L'esthétique est l'une des branches traditionnelles de la philosophie. On peut définir la philosophie de l'art, ou l'esthétique, comme cette discipline qui cherche à répondre à la question : qu'est-ce que la beauté ?, ou qu'est-ce qu'une œuvre d'art ?
Nietzsche croyait que pour vivre une bonne vie, il fallait faire deux choses : premièrement, trouver un moyen d'accepter le moment présent et la réalité ; et deuxièmement, trouver un moyen de tirer le meilleur parti de ses talents et de ses capacités .
Selon Nietzsche, le but de l’humanité est d’évoluer vers sa meilleure version . Le but de chacun d’entre nous est de se dépasser. Le but n’est pas d’être heureux tout le temps, de profiter tout le temps et de ne souffrir aucune souffrance. Le but est de devenir celui que nous pensons être et d’accepter la souffrance comme faisant partie de ce voyage.
Le ressentiment chez Nietzsche, est un sentiment, empreint de colère et de haine, observable à travers la morale chrétienne qui a pour volonté de soumettre l'individu en vertu de sa propre faiblesse. La faiblesse de l'individu se constitue dans le corps ; il est infâme, sale, misérable etc.
Type humain supérieur, le surhomme doit redonner sens à l'histoire en faisant valoir son autonomie pleine et entière et sa volonté de puissance, c'est-à-dire de création, dans l'immanence la plus complète.
Arthur Schopenhauer a fortement influencé la pensée philosophique de Nietzsche. Nietzsche se concentra ensuite sur l'étude de la philologie auprès du professeur Friedrich Wilhelm Ritschl, qu'il suivit à l'Université de Leipzig en 1865.
En effet, Nietzsche isole la personnalité de Socrate, qu'il circonscrit à partir des notions d'instinct, de pulsion et d'affect, de sa doctrine, qu'il appelle le socratisme et qu'il définit à partir de l'équation socratique raison = vertu = bonheur.
(personne) qui fait preuve de pessimisme et de désenchantement moral. Sceptique, pessimiste, nihiliste, on l'est quand on y pense: le reste du temps (et ce reste est presque toute la vie), eh bien! on vit, on va, on vient (Lemaitre, Contemp., 1885, p. 208).
L'art n'a pas besoin de produire de beaux objets ou événements , puisqu'une grande œuvre d'art pourrait valablement susciter des émotions autres que celles suscitées par la beauté, comme la terreur, l'anxiété ou le rire.