Le compost mûr, à la fois amendement et engrais, est surtout un ferment bourré de bactéries, idéal pour ensemencer un sol peu fertile. Le thé de compost se fabrique avec un sac en tissu contenant du compost, immergé dans un seau d'eau, additionné d'un peu de sucre pour nourrir les bactéries, et brassé.
C'est le cas, notamment, des purins de plantes, de la corne broyée, du sang séché, des fientes de volaille, du tourteau … Pour enrichir la terre sur le long terme, et donc améliorer la qualité du sol, il faut se tourner vers les amendements humiques que sont les paillis, le compost, les fumiers, ou les engrais verts.
L'action : le fumier permet de fertiliser rapidement et fortement un nouveau sol (argileux, peu humifère) en lui apportant de l'humus et des éléments vite assimilables par les cultures. Il vaut mieux du fumier « vieux » de 1 à 2 ans (pailles peu visibles) et il est préférable de ne pas l'enfouir très profondément.
De premier abord, un sol pauvre est caillouteux, de couleur plutôt claire, sablonneux, très minéral en somme. Il semble difficile à travailler car trop superficiel, sec et compact. Le pH en un tel sol est souvent extrême, c'est à dire qu'il penche vers une forte tendance basique ou acide.
Le compost mûr, à la fois amendement et engrais, est surtout un ferment bourré de bactéries, idéal pour ensemencer un sol peu fertile. Le thé de compost se fabrique avec un sac en tissu contenant du compost, immergé dans un seau d'eau, additionné d'un peu de sucre pour nourrir les bactéries, et brassé.
Côté légumes, le choix est moins important, certes, mais il existe : échalote, ail, oignons, salades, endives, pourpier, radis, asperge, arroche, topinambour et fraisiers. À ne pas oublier, la plante des sols caillouteux et pauvres par excellence : la vigne.
Ces plantes permettent de régénérer la terre du potager, et de fournir des engrais naturels, sans avoir besoin de recourir à des ajouts chimiques. Parmi les plantes les plus fréquemment utilisées comme engrais vert, on trouve le trèfle, les pois, les fèves, la phacélie, la moutarde ou encore le sarrasin.
La terre de bruyère : elle est riche en matières organiques comme des feuilles décomposées, pour les plantes acidophiles (rhododendrons, azalées, camélias, hortensias, magnolias…). Le terreau de gazon : fin et léger, riche en phosphore et potasse, il aide le gazon à lever lors des semis.
Ne laissez jamais un sol nu : pailler, ou mulcher le sol, va permettre de protéger ce dernier du soleil, de l'érosion, de la battance, limiter l'évaporation de l'eau, réduire la pousse des plantes indésirables… mais aussi protéger et nourrir ces fameux auxiliaires, qui vont ensuite eux-mêmes nourrir la terre.
Les engrais organiques sont constitués de la corne broyée, du sang séché, des fientes déshydratées, de poudre d'algues marines, de poudre d'os et farine d'arêtes, de tourteaux de ricin, de purins, de mélasse, de jus d'algues…
Gardez les épluchures, les restes de fruits et légumes, le marc de café, les coquilles d'œufs qui se dégradent facilement et ajoutez-y des lombrics. Ces derniers vont décomposer la matière organique. D'ici à quelques mois, ce lombricompost pourra être enfoui dans le sol, associé à du compost par exemple.
Support physique des cultures, un sol fertile doit avoir une structure et une profondeur qui permettent aux plantes de développer leurs racines pour s'ancrer, retenir l'humidité et évacuer l'eau en excès. Sa composition doit permettre un bon approvisionnement en éléments nutritifs (N,P,K), en eau et en oligo-éléments.
Signes visibles de carence en azote
En cas de manque d'azote, la plante présente une croissance retardée, des tiges et des feuilles de petit format, les feuilles les plus anciennes qui jaunissent, puis qui tombent. Les tiges peuvent parfois rougir.
Il est préférable d'utiliser le compost composé de fumier de poule sur les salades et les choux verts, par exemple. De manière générale, les légumes feuilles et certains légumes racines (concombre, courgette, pomme de terre...) sont très friands d'azote et sont donc les plus disposés à accueillir ce type de fumier.
Des apports de fumier et d'engrais verts
Pour nourrir les plantes, il faut enrichir le sol en humus, en lui apportant régulièrement des amendements organiques. Parmi ceux-ci, citons les fumiers : frais, ils ne seront jamais incorporés, mais épandus sur la terre, à l'automne, ou glissés dans le tas de compost.
Au compost, les matériaux riches en azote sont les produits verts, humides, fins, mous, non ligneux, facilement décomposés par les bactéries, produisant un humus jeune peu durable : déchets de cuisine et épluchures de légumes, tontes de pelouse, déchets végétaux jeunes (fleurs, fanes de légumineuses, feuilles vertes…), ...
Choisissez des plantes adaptées au jardin caillouteux
Voici les principales : Arbres : ailante, amélanchier, bouleau, chêne (chêne pubescent, chêne vert), cornouiller sanguin, eucalyptus, genévrier, noisetier, pin (pin sylvestre, pin maritime, pin noir d'Autriche), robinier faux acacia, sorbier…
Comment appauvrit-on un sol ? Simplement en introduisant des pratiques qui génèrent la perte de matière organique par minéralisation excessive ou par érosion avec pour conséquence par exemple la perte de l'azote du sol par lixiviation des nitrates.
On peut tout simplement apporter de l'azote au sol juste avant d'installer le paillage : compost (bien mûr !), fumier (bien décomposé...), engrais naturels riche en azote (corne broyée par exemple -le sang séché n'est pas recommandé car il libère son azote trop rapidement-), purin d'ortie....
Afin de rendre un sol sableux fertile, il faut surtout l'amender pour rendre sa structure moins poreuse. Il s'agit d'augmenter la quantité d'humus qu'il renferme. L'humus stable agit en effet comme une éponge, retenant l'eau et les éléments nutritifs au plus près des racines des plantes.