L'employeur ne peut en aucun cas obliger un salarié à accepter une rupture conventionnelle. Il lui est cependant possible de s'entretenir avec l'employé pour s'informer sur ses motifs et arriver à un accord commun.
Il convient de trouver les bons arguments afin de le convaincre, de sorte à obtenir son consentement. Essayez de convaincre votre employeur par rapport à la raison de son refus, pour renverser la situation en votre faveur. En effet, une rupture conventionnelle ne peut se faire sans l'accord explicite des deux camps.
Lorsque la demande de rupture conventionnelle vient du salarié, elle est aussi bien motivée par des raisons internes à l'entreprise (mésentente et insatisfaction liée au poste), qu'à des raisons externes (projet du salarié, raisons familiales).
Privilégiez les discussions informelles au début. Dès lors que votre supérieur hiérarchique est au courant de votre volonté d'obtenir une rupture conventionnelle, vous pouvez à ce moment-là lui faire parvenir votre lettre de demande de rupture conventionnelle.
La démission doit être motivée alors par le déménagement. Si votre démission n'est pas considérée comme légitime, vous ne pouvez pas percevoir l'ARE. Toutefois, après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à Pôle emploi le réexamen de votre situation pour obtenir l'ARE.
Pour l'employeur, la rupture conventionnelle présente tout d'abord l'avantage de la rapidité en cas de contentieux et de désamorcer une situation conflictuelle au travail. Ensuite, elle permet d'éviter un contentieux en choisissant la voie de la négociation plutôt que celle contentieuse (licenciement).
Accorder une rupture conventionnelle peut créer un précédent
En refusant systématiquement de signer le fameux CERFA, une entreprise affirme une conduite, et les salariés s'y adaptent. A l'inverse, une entreprise qui prend l'habitude de signer des RC aura plus de mal à couper le robinet.
Le salarié a le droit au chômage, quel que soit le motif de licenciement. Cela signifie qu'un salarié licencié pour faute grave a également droit au chômage. En cas d'abandon de poste, le chômage n'est versé qu'après l'ouverture d'une procédure de licenciement.
Abandon de poste et chômage lorsqu'on est en CDD
En cas d'abandon de poste, le salaire du salarié est suspendu pour la durée de l'absence irrégulière. La spécificité du CDD, c'est que tant que celui-ci n'est pas rompu, le salarié ne peut pas bénéficier des allocations chômage.
6 - Vous pouvez vous faire assister lors des entretiens
Il s'agit généralement d'un représentant du personnel de l'entreprise, ou lorsqu'il n'y en a pas, d'un conseiller que vous pouvez choisir sur une liste dressée par l'autorité administrative. Par contre, vous n'avez le droit de vous faire assister par un avocat.
Le licenciement d'un salarié en CDI est une privation involontaire d'emploi, peu importe le motif. Pour la réglementation d'assurance chômage, le type de licenciement (cause réelle et sérieuse, faute grave ou lourde) n'a pas de conséquence sur le droit à l'allocation d'aide au retour à l'emploi.
Il est difficile de conseiller à un salarié de faire un abandon de poste. En effet, il court le risque que l'employeur « laisse pourrir la situation » et ne licencie pas le salarié. Dès lors, celui-ci n'aura pas de salaire et ne pourra pas percevoir d'allocations chômage faute de rupture du contrat de travail.
Quel est le mieux démissionner ou abandon de poste ? La démission est désormais préférable à l'abandon de poste, car elle est considérée comme une rupture volontaire du contrat de travail. Cela signifie que le salarié est libre de quitter son emploi à tout moment, sans risque de poursuites ou de licenciement.
Lorsqu'il s'agit d'un problème de stabilité financière et que l'entreprise risque de fermer, il est conseillé de ne pas conclure une rupture conventionnelle, mais de se diriger vers un licenciement économique. Le salarié sera bien mieux protégé par ce statut que par une rupture conventionnelle.
Pour respecter les termes de votre contrat de travail, la démission est la solution la plus adéquate pour quitter son travail du jour au lendemain. Mais surtout pour ne pas prendre au dépourvu votre employeur. En effet, celui-ci doit vous trouver un remplaçant et le former dans un laps de temps plutôt court.
Vous pouvez demander à votre employeur de vous licencier, mais ce dernier n'a aucune raison d'accepter d'autant plus qu'il ne s'agit pas d'une procédure réglementée.
Le solde de tout compte acquiert alors un effet libératoire pour l'employeur. Il s'agit donc d'un document extrêmement important que le salarié ne doit pas signer à la légère puisqu'il pourra faire obstacle à un éventuel contentieux ultérieur, par exemple, une contestation du montant de l'indemnité de licenciement.
L'indemnité qui se négocie plus facilement en cas de licenciement. La rupture conventionnelle permet au salarié de toucher une indemnité de rupture dont le montant sera au moins égal au montant de l'indemnité légale de licenciement.
En fin de carrière, la rupture conventionnelle sera donc plus avantageuse si vous avez atteint vos 59 ans. Plus précisément, vous devez commencer à être indemnisé le jour de vos 59 ans au plus tard.
Le délai de carence pour toucher le chômage est de 7 jours minimum. Ce délai peut augmenter si vous recevez des indemnités de congés payés ou les indemnités spécifiques de rupture conventionnelle.
S'il est compris entre 1.300 € et 2.198€, le pourcentage sera égal à 40,40 % du salaire journalier de référence + 12,05 €.
Les indemnités de rupture conventionnelle perçues par les salariés en droit de bénéficier d'une pension de retraite sont par conséquent intégralement soumises aux cotisations de Sécurité sociale ainsi qu'à la CSG et à la CRDS.