Pour l'aider à prendre conscience qu'elle doit se soigner vous pouvez privilégier le dialogue en lui parlant de vos inquiétudes, de ce que vous ressentez,lui dire combien vous l'aimez et les craintes que vous avez. Pour cela choisissez un moment favorable et calme, elle ne doit pas être sous l'emprise de l'alcool.
Le meilleur que l'on puisse faire est de laisser la personne respirer. De temps en temps, il faut garder des distances afin qu'elle reprenne le contrôle, qu'elle digère les idées qu'on lui a transmises. Au bout de quelques jours, on reprend le sujet autrement et progressivement pour éviter toute réaction exagérée.
Deux conditions doivent être satisfaites : les troubles du malade rendent impossibles son consentement ; son état mental nécessite des soins immédiats assortis d'une surveillance constante en milieu hospitalier. La demande d'hospitalisation doit être nominative et signée par la personne qui la formule.
Pour aider cette personne, proposer lui d'autres manières de prendre soin d'elle. Il peut s'agir d'un moment de détente (massage, yoga), de plaisir gustatif (un plat qu'il/elle affectionne), d'une balade dans la nature : tout ce qui peut lui faire du bien sans avoir recours à l'alcool.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
L'asaret est généralement utilisé comme émétique (qui provoque des vomissements). Grâce à son odeur nauséabonde d'éthanol, il donne une sensation de dégout de l'alcool. L'asaret provoque non seulement des nausées en contact avec l'alcool, mais comme les autres remèdes de grand-mère.
Appelle-le régulièrement pour prendre de ses nouvelles. Les gens qui souffrent ont souvent de la difficulté à aller chercher de l'aide, alors rassure ton ami qu'il peut compter sur toi. Écouter : Il peut être réconfortant pour ton ami de savoir que quelqu'un comprend ce qu'il vit. Demande-lui s'il veut en parler.
En cas de danger imminent pour la sûreté des personnes attesté par un avis médical, les maires et, à Paris, les commissaires de police, peuvent prendre toute mesure provisoire, notamment d'hospitalisation, à l'égard de personnes révélant des troubles mentaux manifestes.
L'hospitalisation sans consentement peut être prononcée sur décision du préfet du département (préfet de police à Paris) lorsque les troubles mentaux d'un individu nécessitent des soins et compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l'ordre public.
C'est également le médecin qui doit effectuer la demande auprès d'un centre hospitalier. Il est important de savoir que ces hospitalisations se font dans des services de psychiatrie ou de psychologie médicale et non dans un service spécialisé pour les dépendances.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Vous devez faire la demande d'hospitalisation de la personne alcoolique en vous rendant à l'hôpital psychiatrique où elle doit être internée ou en envoyant un courrier en recommandé avec accusé de réception.
De plus, l'effet désinhibiteur et dépresseur de l'alcool fait en sorte que certaines personnes finissent justement par exploser en libérant les émotions qu'elles refoulent depuis des mois, voire des années. C'est pour cela que l'on voit plusieurs personnes devenir très émotives ou agressives sous l'effet de l'alcool.
Reconnaître sa dépendance à l'alcool est une première étape qui peut prendre du temps. En effet, pour sortir de l'alcoolisme, il faut apprendre à changer de vie et souvent modifier son rapport aux autres et donc être prêt à le faire et avoir conscience qu'il y a un problème.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
L'hospitalisation sous contrainte peut être demandée si le patient remplit 2 conditions : des troubles mentaux rendent impossible son consentement, un état de santé nécessitant des soins immédiats assortis d'une surveillance médicale constante ou régulière.
Vous pouvez en effet demander un avis médical même si votre proche le refuse. Il peut s'agir du médecin traitant, des urgences mais aussi d'un médecin, psychiatre si possible, qui va se déplacer au domicile (il existe dans certaines villes des services type SOS psy, qu'il est possible d'appeler en urgence).
L'hospitalisation à la demande d'un tiers (article L 3212-1 du code de la santé publique) s'applique lorsque le malade présente des troubles mentaux rendant impossible son consentement. Elle est justifiée par la nécessité de soins immédiats et d'une surveillance constante en milieu hospitalier, médicalement attestées.
Toutes ces raisons sont légitimes pour la personne concernée. Derrière le refus d'aide, il y a toujours quelque chose qui s'exprime : o Le déni de la maladie ou de la dépendance : la difficulté à accepter le ralentissement physique, cognitif… le sentiment d'inutilité, d'être « un poids »…
Même si elles souffrent et ont besoin des autres, elles ont beaucoup de mal à accepter de recevoir de l'aide. Ce peut être à cause d'un blocage inconscient ou simplement parce qu'elles ont du mal à reconnaître qu'elles ont besoin de changer.
Depuis février 2013, le nalméfène (Selincro®) dispose d'une autorisation européenne de mise sur le marché pour le traitement de la dépendance à l'alcool. Il est remboursé par la Sécurité sociale depuis septembre 2014. Ce médicament agit sur le système de récompense en diminuant l'envie irrépressible de boire.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
La bardane, tout comme le Kudzu, présente des propriétés détoxifiantes et facilite ainsi l'élimination des substances toxiques présentes dans l'organisme.