Une fois à l'aéroport, mauvaise nouvelle, vous apprenez que votre vol est annulé, retardé ou surbooké ? Nous vous recommandons vivement de vous tourner immédiatement vers le personnel de la compagnie aérienne afin qu'il vous délivre une attestation prouvant cette annulation, ce retard ou ce surbooking.
Au moment d'entrer dans l'avion, un employé l'empêche de monter en lui affirmant que le vol est complet ou qu'il n'y a pas assez de personnel à bord pour gérer la totalité des passagers. Il s'agit d'un vol surbooké.
Lors d'un surbooking, ou d'une surréservation, les passagers peuvent prétendre à une compensation. En effet, la Réglementation européenne relative aux droits des passagers aériens prévoit, sous certaines conditions, une indemnité de la part de la compagnie aérienne pouvant aller de 250 € à 600 € par personne.
Surréservation : qu'est-ce que c'est ? Le surbooking (ou surréservation) est une pratique autorisée qui consiste pour une compagnie aérienne à vendre plus de billets que de places disponibles.
Si le vol est surbooké, la compagnie doit demander aux passagers s'il y a des volontaires pour céder leur place en échange d'une compensation. Trois situations sont possibles : Vous êtes volontaire pour laisser votre place et acceptez le vol de remplacement proposé par la compagnie aérienne.
Pour vérifier le statut de votre vol, vous pouvez utiliser des applications de suivi de vol ou vous rendre directement sur le site de l'aéroport/de la compagnie aérienne.
United Airlines a fait ce que l'on appelle communément du surbooking (ou "surréservation" dans la langue de Molière) et qui peut effectivement amener à refuser l'embarquement à des passagers qui ont pourtant bel et bien payé un billet pour le vol en question.
Soit Y la variable aléatoire qui désigne le nombre de passagers qui se présenteront pour leur vol. Comme il est connu qu'en moyenne seulement 95% des passagers se présenteront pour leur vol, la loi binomiale nous donne: P [ Y = 101 ] = ( 103 101 ) × ( 0 , 95 ) 101 × ( 0 , 05 ) 2 ≡ 0 , 073 86.
Pour chacun de leurs vols, afin d'améliorer le taux de remplissage de l'avion et donc la rentabilité du vol, les compagnies n'hésitent pas à proposer un nombre de réservations supérieur au nombre de places dans l'avion : C'est la surréservation, ou surbooking.
Quand vous achetez un billet d'avion la compagnie a un devoir de moyen. Elle s'engage à vous acheminer jusqu'à votre lieu de séjour, elle est donc dans l'obligation de le faire. Le surbooking ne la soustrait pas à cette obligation et elle doit en plus de vous acheminer vous dédommager.
Imaginons un vol dont le coût du billet est de 200 € et qu'en cas de surbooking, la compagnie le dédommage à hauteur de 800 €. Si la compagnie vend 103 billets alors, elle aura empoché 20 600 €. Si seulement 100 personnes ou moins se présentent, c'est bien joué. Elle aura vendu 3 billets en plus, soit un gain de 600 €.
Le surbooking provient du “yield management », une stratégie de management apparue aux États-Unis en 1978, permettant à des compagnies aériennes nouvellement créées de proposer des tarifs défiant toute concurrence.
Pour éviter que les avions décollent ainsi avec des places vides les compagnies aériennes ont décidé de vendre plus de billet qu'il n'y a de place dans leurs avions : c'est ce qu'on appelle la surréservation et ont eu l'idée d'utiliser la loi binomiale pour quantifier le risque pris d'avoir des passagers sans siège qu' ...
La reprise du trafic devrait atteindre cet été jusqu'à 95% de son niveau de 2019, selon Eurocontrol, l'organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne. Mais depuis plusieurs semaines, de nombreux vols sont annulés à cause d'un manque d'effectifs.
On considère aujourd'hui qu'en moyenne pour qu'un avion soit rentable, il doit voler au minimum 300 heures par an. Or, les chiffres montrent qu'aujourd'hui les avions privés en France ne volent en moyenne que 50 heures chaque année : 6 fois moins que nécessaire !
Vendre des billets à l'avance est donc une bonne stratégie pour la compagnie aérienne, qui peut être tentée de surréserver le vol en vendant plus de billets qu'il n'y a de sièges.
On évalue de même la probabilité que 105 passagers se présentent (106 x 0,9105 x 0,1), etc. En ajoutant les probabilités de présence de 101 à 106 personnes, on obtient un risque de devoir refuser un passager égal à 4 %. Dans ce cas, la compagnie aérienne doit dédommager le passager mais le jeu en vaut la chandelle !
Si Air France vous propose un autre vol et que vous êtes contraint à attendre à l'aéroport, la compagnie doit vous prendre en charge. En cas de surbooking, vous pouvez réclamer une indemnisation allant jusqu'à 600 € par personne.
Les compagnies aériennes low-cost se débarrassent des charges superflues diminuant ainsi le coût de revient et donc le prix du billet. Internet est privilégié comme voie de distribution (pas de frais d'agence, pas de frais liés au système informatique) avec le billet électronique (pas de frais de dossier).
Sur son site Internet, Air France tient régulièrement un «flash infos», dans lequel la compagnie fait état des prévisions de trafic pour la journée. Il est possible de savoir en temps réel si un avion va décoller ou pas en entrant son numéro de vol dans la rubrique «Actualité des vols».
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
Les soubresauts y sont plus atténués qu'ailleurs. Si votre phobie est très avancée et qu'au moindre trou d'air vous redoutez la catastrophe aérienne, alors les sièges du fond de l'avion sont les plus sûrs. Statistiquement, en cas de crash, vous aurez plus de chance de survivre en queue d'avion qu'au milieu ou en tête.
Le surbooking est une pratique commerciale courante dans le secteur du transport aérien. Il s'agit de la vente d'un nombre de places supérieur au nombre de sièges disponibles dans l'avion. Cette pratique est possible grâce à la réglementation qui permet aux compagnies aériennes de surcharger les avions de 10 %.