Les IST se transmettent principalement par contact sexuel, notamment lors d'un rapport vaginal, anal ou oral. Certaines peuvent aussi se propager par d'autres voies, comme le sang ou les produits sanguins.
Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont causées par des bactéries, des virus, des parasites et se transmettent principalement lors des rapports sexuels sans préservatif (vaginal, anal et oral). Certaines IST se transmettent aussi : par contact cutané lors de caresses sexuelles.
Prévenir les IST. La prévention des infections sexuellement transmissibles est primordiale. Elle passe principalement par l'utilisation du préservatif pour éviter la transmission des germes par voie sexuelle. Pour prévenir les infections par le virus VHB (hépatite B) et le papillomavirus, la vaccination est recommandée ...
Lésions buccales
En cause, les lymphocytes contenus dans le sperme et susceptibles de véhiculer certains virus. A noter que le risque est d'autant plus élevé que l'auteur-e de la fellation présente des lésions buccales de type gingivite, irritation ou autre plaie ouverte.
Sur ces huit infections, quatre peuvent être guéries : la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la trichomonase. Les quatre autres sont des infections virales incurables : l'hépatite B, le virus de l'herpès (HSV), le VIH et le papillomavirus humain (PVH).
Le traitement des IST comme la chlamydia, les gonorrhées ou la syphilis se fait à l'aide d'antibiotiques. Aussi il est essentiel de faire appel à un médecin car il n'existe pas de traitement sans ordonnance. D'autres comme l'herpès génital ou le VIH sont incurables et restent à vie.
On ressent des brûlures en urinant, des envies pressantes et fréquentes d'uriner et des difficultés à uriner : quelques gouttes sortent seulement. Des douleurs et dans le bas du ventre sont souvent présentes. L'urine peut être trouble et sentir mauvais.
La syphilis, une affection grave
Non traitée, la syphilis peut entraîner des problèmes graves et permanents (lésions cérébrales, cécité ou paralysie). De nombreuses personnes atteintes de syphilis ne présentent pas de symptômes et ne savent pas qu'elles sont infectées.
Toutes les IST se soignent, pour la plupart d'entre elles avec des traitements très simples. Presque toutes les IST peuvent guérir sans laisser de séquelles. Si certaines IST peuvent provoquer des symptômes mineurs qui se traitent facilement, d'autres peuvent entraîner à long terme des cancers ou une stérilité.
Votre médecin vous prescrira des médicaments antiviraux à prendre par voie orale comme l'Aciclovir ou Valaciclovir ainsi qu'un traitement cutanée antiseptique afin de décaper les lésions. Ils réduiront l'intensité des symptômes et accélèreront la guérison des lésions.
L'herpès génital : C'est l'IST la plus répandue. Elle est due à un virus. Symptômes : éruption très douloureuse de petits boutons en forme de vésicules sur les organes génitaux, l'anus, ou la bouche, qui peut apparaître une semaine ou plus après la contamination.
Les dangers des IST
Par exemple, la syphilis et l'herpès génital augmentent le risque de contracter le VIH, l'infection à papillomavirus et l'hépatite B font le lit des cancers (du col de l'utérus et du foie, respectivement), l'hépatite B et l'infection par le VIH/sida peuvent entraîner le décès.
A quel moment arrêter le préservatif dans une relation stable ? L'arrêt du préservatif peut s'envisager une fois que chacun des partenaires aura réalisé un test de dépistage du VIH et des IST (dans un centre de dépistage anonyme et gratuit, un centre de planification et d'éducation familiale ou chez son médecin).
Le préservatif est le meilleur allié contre les IST mais il ne protège pas à 100%. C'est pourquoi il est important de se faire dépister régulièrement pour prendre soin de sa santé et de celle de ses partenaires. Il est possible de poursuivre une vie sexuelle lorsque l'on a contracté une IST.
Herpès génital : l'herpès se caractérise par des lésions muqueuses en vésicules au niveau des organes génitaux, de l'anus ou de la bouche. Ces lésions peuvent entrainer démangeaisons et parfois brulures urinaires. Chlamydiose : il s'agit de l'IST la plus fréquente. Cette dernière est souvent silencieuse.
D'après les autorités de santé publique, « utiliser le sigle IST, c'est inciter au dépistage (même) en l'absence de symptômes ». Par conséquent, la seule différence entre une IST et une MST concerne la terminologie utilisée. Les sigles IST et MST désignent les mêmes maladies.
Symptômes d'infection à Chlamydia chez l'homme
En plus d'écoulement par le pénis ou le rectum, peuvent apparaître : des brûlures en urinant, dues à l'inflammation de l' urètre ou urétrite ; des douleurs au niveau des testicules ; des douleurs rectales.
Deux à soixante jours après la contamination, un bouton indolore affleure au niveau génital – vagin, vulve, col de l'utérus, rectum, mais aussi bouche ou gorge.
Chlamydia : une transmission par voie sexuelle
L'infection à Chlamydia se transmet par contacts sexuels avec une personne infectée, notamment lors : des préliminaires sexuels ; de rapports sexuels non protégés (rapport génital, anal, buccogénital ou bucco-anal) ; du contact avec des sécrétions vaginales ou du sperme.
Parmi les maladies sexuellement transmissibles, celles qui provoquent un taux d'infertilité plus élevé sont la chlamydia, causée par la bactérie Chlamydia trachomatis, et la gonorrhée, causée par la bactérie Neisseria gonorrhoeae.
De fortes démangeaisons vaginales indiquent une mycose, au niveau des petites lèvres, des grandes lèvres et de la vulve. On peut aussi remarquer des pertes blanches très compactes, ainsi que des rougeurs et des petits boutons.
des pertes vaginales jaunâtres possiblement malodorantes; des saignements vaginaux entre les menstruations et après les relations sexuelles; une sensation de brûlure à la miction.