Le tabagisme, l'exposition aux rayonnements ionisants, et l'obésité ou le surpoids sont des facteurs de risque de cancer du rein.
Le pronostic du cancer du rein est plutôt bon avec un taux de guérison relativement élevé. Après la guérison, la possibilité de métastases « dormantes » implique un suivi médical régulier pendant au moins cinq ans, voire toute la vie.
Sans traitement, la tumeur va progressivement envahir le rein, les vaisseaux qui l'irriguent (veine rénale et veine cave), les organes voisins (glande surrénale, ganglions), voire migrer sous forme de métastases dans d'autres organes : le poumon (dans 75 % des cas), le foie, les os, le cerveau, etc.
La survie nette après 5 ans pour le cancer du rein et le cancer du bassinet du rein est de 73 %. Cela signifie qu'environ 73 % des personnes ayant reçu un diagnostic de cancer du rein ou du bassinet du rein survivront au moins 5 ans.
Souvent, le cancer du rein se développe sans provoquer de symptôme particulier. Néanmoins, il arrive qu'un cancer du rein entraîne une hématurie, c'est-à-dire la présence de sang dans les urines, une douleur dans le flanc ou qu'il se matérialise par une masse palpable au niveau des lombaires.
Cela étant, l'organisme peut vivre avec un rein sur les deux. Suite à l'ablation en cas de tumeur rénale ou encore suite à un don d'organes, la personne n'ayant qu'un seul rein pourra vivre normalement, le rein restant pouvant assurer la totalité du travail de filtration et de nettoyage.
Le cancer du rein est le plus souvent traité par la chirurgie lorsqu'il est localisé ou localement avancé. Lorsque le cancer a formé des métastases, le traitement repose sur des médicaments de thérapies ciblées et d'immunothérapie, associés ou non à la chirurgie.
La chirurgie est le traitement de référence du cancer du rein. Lorsqu'elle n'est pas envisageable, un traitement médicamenteux est prescrit. Le patient est pris en charge par une équipe pluridisciplinaire regroupant urologue, oncologue, chirurgien, radiothérapeute…
Cette chirurgie peut également être préconisée chez des personnes atteintes de tuberculose rénale, d'une multikystose congénitale (kystes au niveau du rein), d'un reflux vésico-urétéral non traité ou d'une infection rénale qui peut entraîner de graves complications.
L'eau est la meilleure boisson pour la santé des reins. La recommandation officielle est de boire de 1,5 à 2 litres par jour. C'est l'équivalent de 8 verres d'eau par jour.
La moyenne d'âge des donneurs vivants prélevés d'un rein est de 49,2 ans et 16% de donneurs sont âgés de plus de 60 ans (contre 9% en 2008).
Ces chercheurs se positionnent donc à contre-courant de la plupart des études qui démontrent un effet globalement néfaste de l'alcool sur les reins dû à une augmentation de la tension artérielle, facteur de risque de l'insuffisancerénale.
Vivre avec un seul rein. Vous pouvez mener une vie normale et en santé avec un seul rein fonctionnel ou avec seulement une partie d'un rein. Le reste du tissu rénal est quand même en mesure de filtrer les déchets et l'excédent d'eau du sang. Il est important que vous preniez soin du rein qui reste.
Le néphroblastome est le cancer du rein le plus fréquent chez l'enfant. Il est appelé aussi tumeur de Wilms. Le néphroblastome est un cancer rare et touche une centaine d'enfant en France par an. Il survient surtout entre 3 mois et 6 ans.
D'autres examens sont ensuite indiqués pour visualiser d'éventuelles localisations secondaires de la maladie ou métastases. Les organes les plus souvent touchés dans le cas d'un cancer du rein sont les poumons, le médiastin, les os, le foie, l'autre rein et le cerveau.
Une fine aiguille est alors introduite dans le rein afin de prélever les fragments qui seront analysés. Grâce à l'anesthésie locale, cet examen n'est pas douloureux.
Environ 5 à 10 % de tous les cancers sont héréditaires. Les indices qui laissent supposer qu'un cancer peut être lié à mutation génétique héréditaire sont les suivants : Des membres de la famille ont reçu un diagnostic de cancer à un jeune âge.
Les symptômes peuvent comprendre mictions nocturnes, fatigue, nausées, démangeaisons, soubresauts et crampes musculaires, perte d'appétit, confusion, détresse respiratoire et œdème du corps (le plus fréquemment au niveau des jambes). Des analyses de sang et d'urine sont nécessaires pour établir le diagnostic.
Parmi les principaux organes qui peuvent être touchés, les reins sont les plus fréquemment affectés. Jusqu'à la moitié de l'ensemble des patients hospitalisés pour un COVID-19 développent une insuffisance rénale aiguë (IRA).
La durée globale médiane de survie des patients sous dialyse est d'environ 5 ans.
Veillez alors à limiter les aliments qui en sont riches comme les légumes crus, les légumineuses, les pommes de terre, les chips, le chocolat, les noix et les fruits. Les fruits secs ou confits, la banane, l'abricot, l'avocat et le melon, notamment, contiennent beaucoup de potassium.
Boire beaucoup d'eau, 1 L et demi par jour, eau de source la plus pure possible (extrait sec à 180° le plus bas possible, autour de 20, c'est indiqué sur toutes les étiquettes). Faire des tisanes de plantes comme la verge d'or, la busserole, l'ortie qui sont diurétiques.
Quand s'inquiéter et qui consulter ? Dès lors que vos douleurs s'intensifient ou que vous présentez les symptômes associés des calculs rénaux ou d'une pyélonéphrite, prenez rendez-vous sans tarder avec un médecin généraliste pour effectuer les premiers examens, et recevoir un traitement pour soulager la douleur.