En Corse c'est Ni Chocolatine, Ni pain au chocolat.
« Chocolatine » est réservé aux régions bordelaises et toulousaines. En Belgique, on emploie plus volontiers le mot « Couque au chocolat », mais « pain au chocolat » est aussi connu, alors que « chocolatine » est très marginal.
Locution nominale
(Belgique) (Bruxelles) (Boulangerie) Viennoiserie à base de pâte feuilletée contenant une ou plusieurs barres de chocolat.
Pourquoi en Belgique un pain au chocolat est appelé une couque ?
Dans le Nord aussi, on y apporte une petite spécificité : on dit « petit pain au chocolat », voire « couque au chocolat », aussi répandu en Belgique. A l'Est, une petite zone frontalière évoque ainsi le « croissant au chocolat ».
À Marseille, comme dans une grande partie du pays, le pain au chocolat est roi. Mais attention, dans le sud-ouest, si vous vous y rendez, notre meilleur ami du petit déjeuner se dit "chocolatine".
Si vous êtes nouveau dans notre belle ville de Strasbourg, vous avez dû remarquer qu'on ne dit pas « pain au chocolat » ou « chocolatine », mais bien « petit pain », voire « petit pain au chocolat ». Ah ces Alsaciens !
Pourquoi dit-on chocolatine alors ? Ces pâtisseries viennoises sont à l'époque faites à base de pâte à brioche et de chocolat.
Il y aurait plusieurs origine du nom de couque suisse. La première serait que la couque suisse serait en fait un couronne formée de 7 escargots. Le seconde, en Belgique, dit que le nom viendrait de la couille suisse, boule de pâte à brioche cuite dans de l'eau et servie avec du beurre et de la cassonade.
“Les boulangers qui vendaient cette viennoiserie l'ont rebaptisée pain au chocolat pour qu'un lien soit fait avec leur métier. Ils ont également décidé de la renommer ainsi car elle se consommait au goûter et à cette heure-là, les gens mangeaient du pain avec un bout de chocolat”, dit le boulanger toulousain.
Autrement dit : à Paris, faites comme les Parisiens et dites « pain au chocolat » ; et à Toulouse faites comme les Toulousains en disant « chocolatine » !
Étymologie. (1790) La forme est attestée une toute première fois dans un nom d'enseigne « Le café de la chocolatine » à Bordeaux, sans qu'on sache ce que désigne le mot. La première attestation d'usage avec un sens clair se trouve dans un article de Constance Aubert dans le journal L'Illustration.
De plus selon le chocolatier Nicolas Berger, le pain au chocolat consistait, au début, en France, en un petit pain que l'on fourrait d'un morceau de tablette de chocolat noir. Les écoliers en étaient friands pour le goûter.
En effet, les croissants fourrés au chocolat s'y vendaient sous le nom de Schokoladencroissant, nom que les Français auraient petit à petit déformé en Schokoladen puis finalement en… chocolatine.
Chocolatine ou pain au chocolat
C'est très simple, à l'époque : "Entre l'accent autrichien qui prononce les 'd' comme des 't' et le nôtre, les Parisiens ont appelé la viennoiserie 'chocolatine'." explique Jean Lapoujade. Si on en croit cette explication, il faudrait donc utiliser le mot chocolatine.
chocolatine n.f. Dans le sud-ouest de la France et au Québec, pain au chocolat.
L'histoire du chocolat remonte à 4 000 ans, dans l'antique Méso-Amérique qui incluait entre autres le Mexique d'aujourd'hui, où les premiers cacaoyers ont été trouvés. La civilisation Olmèque, l'une des plus anciennes d'Amérique latine, a été la première à transformer le cacao en chocolat.
Pour les boulangers autrichiens, le « pain au chocolat » évoque tout autre chose, c'est le Schokoladebrot, qui ressemble plus à un cake au chocolat. Il est donc probable que le premier terme pour désigner une viennoiserie fourrée au chocolat ait été « Chocolatine », à cause de cette déformation linguistique.
Contrairement aux idées reçues, le croissant n'est pas une pâtisserie qui a été créée en France, mais en Autriche. Plus particulièrement dans la ville de Vienne. Selon une des légendes racontées sur le sujet, ce produit du petit-déjeuner est né lors du siège de la ville par les Turcs, en 1683.
En Amérique latine et au Mexique, s'emploie le terme « chocolatine ». Dans les pays germanophones, on utilise le terme schokoladencroissant, tandis que dans le monde anglo-saxon, on parle généralement de chocolate croissant, ce qui signifie littéralement et dans les deux cas « croissant au chocolat ».
S'excluant du débat, les Alsaciens l'appellent petit pain, tout comme les habitants du Nord-Pas-de-Calais. Autre originalité de la région, le petit pain est parfois saupoudré de sucre glace ou glacé au sucre. Plusieurs théories affirment qu'il s'agit d'une influence germanique.
Egypte. On attribue l'invention du pain aux Egyptiens en 3000 avant JC. En effet en Egypte ancienne, on trouve déjà l'ancêtre de notre pain quotidien à base d'eau, de farine, de sel et de levain.
Selon un sondage IFOP mené auprès d'un échantillon de 1009 personnes, âgées de 18 ans et plus, 84% des Français préfèrent déguster des «pains au chocolat». Les «chocolatines», elles, ne retiennent que 16% des suffrages.
en effet, la production d'un bien nécessite d'utiliser des ressources naturelles car pour produire un pain au chocolat, il faut de la farine qui provient du blé, de l'eau, provenant de la rivière par exemple, du chocolat provenant du vrai cacao, et du fromage provenant du lait de la vache.
"Le terme vient directement du néerlandais, qui désigne à peu près toutes les viennoiseries. Vous avez des couques au chocolat et des couques aux raisins." Pour le "pain russe", utilisé à Lyon, son origine fait débat. "De ce que l'on dit, un tsar serait venu à Lyon et il aurait particulièrement aimé cette viennoiserie.