Parler de l'agression subie n'est pas facile. Tu as peut-être peur de ne pas trouver les mots, qu'on te pose des questions, qu'on ne te croie pas, qu'on te blâme. Parle à ton rythme, à quelqu'un en qui tu as confiance, qui te soutiendra, qui sera là pour toi. Demande à cette personne si elle a un moment à t'accorder.
Rejet et humiliation : faible estime de soi, colère/rage, culpabilité, manque de régulation affective… Ces personnes ont tendance à être violentes et à maltraiter sur le plan émotionnel.
Plébiscitée pour ses vertus sur les troubles post-traumatiques par le Dr David Servan Schreiber, l'EMDR pourrait apporter des bénéfices satisfaisants sur certains troubles de la sexualité, en particulier ceux faisant suite à une agression ou un abus.
Yvane Wiart estime que ce qui distingue un agresseur d'une victime est la notion de culpabilité : un agresseur ne se sent jamais coupable (c'est toujours la faute de l'autre) alors qu'une victime a tendance à se rendre coupable de tout, tout le temps.
Exprimer ses émotions et sentiments: tristesse, colère, révolte, doute, peur, honte, culpabilité, etc. Le thérapeute pourra aider la victime à se départir des sentiments de honte, de culpabilité ou autres émotions dévastatrices pour l'estime de soi, souvent induits par les manipulations de l'agresseur.
Les étapes du processus de guérison
L'adulte victime d'abus sexuels dans l'enfance qui entreprend une psychothérapie doit se sentir écouté sans se sentir interrogé ni jugé, il a besoin d'être rassuré et de se sentir en confiance pour ne pas avoir à revivre sa prise en charge psychologique comme une nouvelle agression.
Certaines victimes ont besoin de raconter encore et encore ce qui s'est passé, par le menu détail, les sensations éprouvées, les émotions traversées. Or parfois, pour les proches, ces mots sont difficiles à entendre, il peut y avoir un moment où la victime entend que 'ça suffit, il est temps de passer à autre chose'."
Certains agresseurs vont jusqu'à accuser leurs victimes d'être elles-mêmes négligentes, voire carrément maltraitantes. Il s'agit d'un jeu psychologique, utilisant l'influence et la perte de repères pour parvenir à des fins de domination.
Malgré l'hétérogénéité des profils d'auteurs d'agression sexuelle, un intérêt sexuel déviant (ou paraphilie) et des sont deux conditions explicatives essentielles de l'agression sexuelle1.
Pour certains hommes en situation d'autorité, l'agression sexuelle est une manière d'asseoir son pouvoir et de s'affirmer invulnérable. Le silence des victimes peut durer longtemps parce que leur faire porter la faute est une méthode propre aux agresseurs, et parce que le public admire souvent ces dirigeants.
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
avoir le sentiment de ne plus vouloir ou de ne plus pouvoir vivre. épisodes répétés de violence physique ou sexuelle. sentiment de haine envers soi-même ou faible estime de soi.
L'agresseur sexuel peut être un conjoint, un ami, une connaissance, un professionnel, un collègue de travail, un employeur, un camarade d'études, un voisin, un membre de la famille, un client, un patient, un inconnu.
Le prédateur agit certes de manière brutale et sans égard envers sa victime ; cela joue un rôle incontestable sur la psychologie de celle-ci, la blessant.
Il existe principalement trois types d'agressions dans le Code pénal français : l'agression verbale, l'agression physique et l'agression sexuelle. Or, chaque type d'agression débouche sur une sanction bien particulière.
Les victimes d'abus sexuel ont de l'aide à leur disposition. Te confier à quelqu'un constitue la première étape pour recevoir de l'aide. Tu peux toujours appeler un intervenant de Jeunesse, J'écoute au 1 800 668-6868.
Appelez le 514-286-2283 (514-AVOCATE).
La séduction : le manipulateur commence toujours par séduire sa victime pour mieux la manipuler ensuite. Au départ, il fait tout pour plaire à sa proie pour que celle-ci baisse la garde et se sente en parfaite confiance. Plus on se sent à l'aise avec une personne, moins on s'en méfie.
Choisissez le bon moment et le bon endroit pour parler avec l'agresseur. Discutez avec lui quand il est calme et offrez-lui de l'aide. Exprimez-vous de façon directe et claire concernant les comportements que vous avez observés et vos inquiétudes. Rappelez-lui que vous vous souciez de lui.
L'agressivité est initialement liée à pulsion d'autoconservation. Lorsqu'elle reste contenue, domestiquée, et se tourne vers la sublimation, elle peut être un moteur, qui donne envie de se dépasser pour dépasser l'autre.
“Le plus souvent, c'est dans l'après-coup que les victimes réalisent ce qui leur est arrivé: le goût que ça laisse. On ne se sent pas bien et tout à coup, on fait une crise d'angoisse… Un viol, c'est un château de cartes qui s'effondre”, analyse Pascal Lapeyre.
· Vos pensées : tentez de vous calmer et de vous concentrer sur la situation afin d'anticiper ce qu'il va se passer plutôt que sur vos pensées intérieures. Essayez d'avoir une évaluation rationnelle au plus proche de la réalité, plutôt que d'imaginer le pire des scénarios possibles.