"Demandez-lui ce qu'il veut faire, même s'il n'a pas de réponse. Il faut aussi le prévenir qu'on ne sait pas comment ça va se passer, pour ne pas lui faire de faux espoirs, mais lui assurer que vous allez tout essayer". Avertir l'établissement pour que la situation soit prise en charge est la première étape.
Il faut toujours intervenir si votre enfant est accusé de harceler ses camarades. Demandez-lui ce qu'il ressentirait si quelqu'un lui faisait subir la même chose. Le harcèlement est une habitude et comme toute habitude, elle peut être modifiée. Il faut que votre enfant comprenne qu'il est responsable de ses actes.
Vous devez exprimer clairement que tel terme employé ou tel acte n'est pas tolérable, de façon calme mais avec fermeté. Cela peut sembler difficle mais c'est une façon d'imposer le respect que vous méritez et de poser des limites claires sur la façon dont on peut se comporter avec vous.
Car le harceleur n'est pas un véritable agressif : lui dire ce que vous pensez peut suffire à lui faire prendre conscience de son comportement, qui lui l'est. Enfin, il faut lui faire relativiser le problème qui l'obsède, pour « créer un électrochoc dans son mode de pensée ».
Gardez à l'esprit que le comportement agressif qu'adopte votre enfant est sa manière de faire comprendre quelque chose. S'il/elle ne répond pas, tentez de créer un climat de confiance avec lui/elle, de vous montrer disponible et à l'écoute pour l'encourager à se livrer.
Ignore-le (la) si tu en es capable. Les harceleurs disent ou font souvent des choses dans l'espoir de contrarier l'autre personne, fais donc comme si ses commentaires ne te dérangeaient pas. Plutôt que d'interagir avec lui, regarde dans une autre direction ou continue ta journée comme si de rien n'était.
La peur de représailles, une des causes du silence des victimes. L'une des raisons pour lesquelles les victimes ne parlent pas du harcèlement qu'elles subissent est la peur de représailles de la part de l'auteur. La victime voit ce dernier comme une personne instable, capable de tout.
Lorsqu'un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.
Une situation de harcèlement peut provoquer dans un premier temps des symptômes de stress : nervosité, irritabilité, anxiété, troubles du sommeil, brûlures d'estomac, hypertension artérielle, douleurs musculaires, hyper-vigilance ou hyperactivité, fatigue, consommation d'alcool ou de psychotropes (médicaments ou ...
LES HARCELEURS
Afin d'affirmer son désir de puissance et d'assurance, ils désignent une victime qu'ils vont humilier et terroriser. La crainte qu'ils inspirent à leurs victimes leur permet en effet de se rassurer sur leur pouvoir et de minimiser leurs propres faiblesses.
"Parfois, cela peut être la conséquence d'une situation de vulnérabilité à un moment donné. Par exemple lorsqu'en peu de temps, un jeune vit un déménagement, la perte de son chien et la maladie d'un proche. Il veut alors externaliser sa tension interne et s'en prend à tout le monde.
Vous pouvez aussi composer le 112. Si la situation ne relève pas d'une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.
L'emprise du harceleur passe par la culpabilisation de sa victime qu'il s'agit d'amener insidieusement à penser qu'elle est responsable de ce qui lui arrive, à considérer qu'elle est tout le moins pour quelque chose, qu'elle le mérite. La victime exprime sa souffrance tout en se sentant coupable intérieurement.
Pour l'UNICEF, un enfant sur deux serait concerné par le harcèlement scolaire dès l'âge de 7 ans. Les brimades et moqueries peuvent commencer dès le plus jeune âge, allant de la mise à l'écart, déjà douloureuse, à des insultes et humiliations quotidiennes, voire, des coups.
La pratique d'un art martial aura surtout pour vertu de conforter la confiance en soi de votre enfant. Il sera moins effrayé en cas de petits affrontements entre jeunes de son âge. Cette confiance en soi lui permettra même, parfois, de mettre fin à quelques petits accrochages. Il n'en sera que plus respecté.
Un enfant peut être poussé à agir de façon violente à l'école pour plusieurs raisons. En premier lieu, le manque d'estime de soi et la peur de l'autre. Ces deux sentiments sont parfois masqués par de l'agressivité. Pour ne pas dévoiler ses faiblesses, l'enfant est capable de se mettre en avant et de harceler quelqu'un.
Il agit peut-être ainsi pour différentes raisons. Souvent, les enfants auteurs de harcèlement veulent s'intégrer, ont besoin d'attention ou tentent simplement de gérer des émotions complexes. Il arrive que les harceleurs soient eux-mêmes victimes ou témoins de violence chez eux ou au sein de leur communauté.
Définition. Le harcèlement moral se manifeste par des agissements répétés pouvant entraîner, pour la personne qui les subit, une dégradation de ses conditions de travail pouvant aboutir à : une atteinte à ses droits et à sa dignité ou une altération de sa santé physique ou mentale.
Troubles du métabolisme et du comportement :
Les victimes peuvent souffrir de divers symptômes tels que vomissements, évanouissements, maux de tête, de ventre, problèmes de vue, insomnie et, dans certains cas, d'un arrêt de croissance et de faiblesses du système immunitaire.
Trois étapes sont importantes pour mettre fin au harcèlement et contre les violences scolaires : Prévenir le harcèlement scolaire. En parler et donner les clés aux enfants, qu'ils soient victimes de harcèlement, auteurs ou témoins. Accompagner les élèves victimes de moqueries dans leur reconstruction.
La conduite vexatoire se manifeste soit par des comportements, des paroles, des actes ou des gestes de manque de respect qui font de la peine, blessent, contrarient, humilient ou insultent. En principe, les comportements doivent être répétés.