On commence par débrayer, c'est-à-dire appuyer sur la pédale d'embrayage à gauche, pour ouvrir l'embrayage. En maintenant la position débrayée, on passe la première vitesse : la main droite tire d'abord le levier de vitesse vers la gauche, puis monte pour enclencher la première vitesse.
Par exemple, on passe de la 3ème à la 4ème. Inversement, quand le moteur tourne trop lentement, on descend une vitesse : de la 4ème à la 3ème. On appelle cela “rétrograder”. D'une manière générale, on agit sur la boite de vitesse en essayant de garder le moteur à une vitesse située entre 1500 et 3000 tours par minute.
Et comment l'éviter ? Les véhicules calent lorsque les usagers n'appuient pas suffisamment longtemps sur l'embrayage au moment de l'accélération pour impulser la vitesse adéquate au moteur. Pour éviter de caler, il suffit d'atteindre le point de patinage et de ne pas se précipiter.
Notre expert confirme : « Pendant que la voiture se déplace, levez le pied de la pédale d'accélérateur, enfoncez celle de l'embrayage et changez de vitesse. Relâchez alors la pédale d'embrayage progressivement et appuyez sur l'accélérateur. » Lâchez complètement la pédale d'embrayage.
Rétrograder permet de limiter l'usure des plaquettes de frein, car en baissant le régime moteur le véhicule va perdre davantage de vitesse et le conducteur a moins besoin de freiner. Cela permet également de toujours rester dans le bon régime pour éviter d'abimer le moteur et de consommer trop de carburant.
Le fait de caler de manière répétée durant l'examen du permis peut être considéré comme une faute éliminatoire. Se déporter de manière excessive entraine aussi une élimination au permis !
Attendez d'avoir atteint environ 10 km/h pour relever complètement l'embrayage. Avant, le moteur risque de caler. Vous pouvez savoir précisément quand le relever. En bloquant bien votre embrayage au point de patinage, votre moteur doit avoir un bruit constant, un régime constant.
Pour trouver le point de patinage, il suffit de débrayer puis de relever lentement votre pied de la pédale d'embrayage. Arrêtez-vous lorsque vous sentez que votre voiture commence à trembler. C'est à ce moment-là que vous avez atteint le point de patinage : ne montez pas plus haut, ne descendez pas plus bas.
Quand l'utilise-t-on ? En pratique, le point mort est utilisé aux feux rouges, lorsqu'on est arrêté et qu'il est souhaitable de soulager un peu sa jambe gauche en la relevant de l'embrayage. Dans ce cas, se positionner sur le point mort quelques secondes, pendant cette attente, peut contribuer au confort du conducteur.
Pour qu'un arrêt au STOP puisse être reconnu comme marqué, l'usager de la route doit absolument arrêter son véhicule, quel qu'il soit, au niveau de la ligne d'arrêt et doit effectuer des contrôles visuels à gauche, à droite puis à nouveau à gauche avant de redémarrer son véhicule.
Conserver au maximum une vitesse stable et éviter les accélérations inutiles. Maintenez autant que possible votre véhicule à une vitesse stable. La perte de vitesse et donc de carburant sera alors plus faible. Toujours utiliser le rapport de vitesse le plus élevé possible.
Lorsque la puissance du véhicule s'amoindrit malgré l'accélération ou que l'usager s'apprête à tourner, il est nécessaire de rétrograder. Il suffit enfin de relâcher la pédale d'embrayage progressivement et d'enchaîner avec l'accélérateur.
Savoir quand il faut passer les vitesses et rétrograder
de 0 km/h à 20 km/h : on doit passer la première vitesse. de 20 km/h à 40 km/h : on doit passer la seconde vitesse. de 40 km/h à 60 km/h : on doit passer la troisième vitesse. de 60 km/h à 80 km/h : on doit passer la quatrième vitesse.
Cette pratique entraînera donc une usure prématurée des freins, tout en allongeant la distance de freinage. De plus, en cas d'urgence, vous perdez la possibilité de réagir vite, et de pouvoir ré-accélérer en cas de besoin.
Placez le pied droit sur la pédale de frein. Appuyez de manière dégressive, c'est à dire assez fortement au départ, puis relâchez doucement la pression en fonction de la distance que vous devez parcourir. Relâchez la pédale de frein quand vous avez atteint la vitesse ou le point désiré
Le délai d'attente au permis de conduire après un échec est d'environ 3-4 mois en candidat libre, partout en France. Vous pouvez donc faire la demande tout de suite après un échec au permis de conduire et vous organiser en fonction pour repasser l'examen.
Tout le long de l'examen, l'inspecteur peut vous faire des remarques verbales. Ces remarques doivent être rapidement prisent en compte et appliqué. Pourquoi ? L'inspecteur verra que vous assimilez bien le(s) conseil(s) donné(s) et que malgré ça vous restez concentré sur la route.
La grille d'évaluation du permis de conduire permet à l'inspecteur de valider jusqu'à 31 points d'évaluation. Pour décrocher son permis de conduire, un candidat doit obtenir un minimum de 20 points, tout en évitant de faire une ou plusieurs faute éliminatoire.
Ne laissez pas le pied sur l'embrayage
Car même si vous ne pensez pas appuyer sur la pédale, la seule présence de votre pied dessus créé une légère pression sur cette dernière. Celle-ci engendre alors un patinage qui risque d'user prématurément le disque, et conduite à terme à la panne.
Si vous voulez arrêter complètement la voiture, vous devrez enfoncer la pédale d''embrayage juste avant de freiner complètement pour ne pas caler. La force de freinage est proportionnelle à la pression que vous exercez sur la pédale de frein.
Le point de patinage est donc la zone transitoire entre la position “débrayée” et “embrayée” permettant à l'usager de choisir la vitesse qu'il doit imposer au véhicule en fonction des limitations présentes sur sa voie, selon s'il circule dans ou en dehors d'une agglomération par exemple.