Le 17 juin 1940, Pétain prononce un discours radiodiffusé. Il annonce à la population française qu'il a décidé de demander l'armistice à l'Allemagne : « C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat.
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.
Élément très important de ce discours qui le fit passer à la postérité, malgré l'évidence de la défaite, le général De Gaulle utilise l'expression de "résistance". Il annonce ainsi son intention de poursuivre le combat car si "la France a perdu une bataille, elle n'a pas perdu la guerre".
L'armistice est signé le 22 juin 1940 entre le Reich allemand et les représentants du tout nouveau gouvernement Pétain. Les conditions des Allemands sont extrêmement lourdes pour la France. Le but est alors pour Hitler d'empêcher la France de se relever d'une telle défaite et de lui infliger une terrible humiliation.
Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».
Fait marquant de la Seconde Guerre mondiale, le 17 juin 1940 le maréchal Pétain demande aux Allemands l'armistice. Il est signé dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, le samedi 22 juin 1940 à 18h50 -heure d'été allemande.
La défaite est-elle définitive ? Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
En 1945, Philippe Pétain est reconnu coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi. Il est condamné à l'indignité nationale, dégradé, privé des droits civiques et de toute décoration. Il est condamné à mort, une sentence commuée en détention à perpétuité.
La collaboration. En effet, dès 24 octobre 1940, à la suite de sa rencontre avec Hitler à Montoire, Pétain engage la France dans une collaboration avec le Reich, à qui la victoire militaire finale semble promise et dont Pétain souhaite obtenir des avantages.
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
L'armistice est signé le 22 juin 1940 entre le gouvernement du maréchal Pétain et le général Wilhelm Keitel, représentant l'armée allemande. Les Français sont représentés par le général Huntziger et Léon Noël.
3) D'après le texte, comment Pétain se justifie-t-il auprès des Français ? Il dit aux Français que cette collaboration va permettre aux Français de moins souffrir de la guerre (les prisonniers français en Allemagne seront mieux traités, les frais d'occupation seront moins élevés …)
Le 17 juin 1940, Pétain prononce un discours radiodiffusé. Il annonce à la population française qu'il a décidé de demander l'armistice à l'Allemagne : « C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat.
La devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » est remplacée le 15 septembre 1940 par le slogan « Travail, Famille, Patrie ».
2) Le malheur de la guerre, la défaite,les français meurent. 3)Il annonce qu'il faut arrêter la guerre.
A Verdun, en 1916, il va imposer sa conception de la guerre: reculs tactiques, emploi massif de l'artillerie, refus des offensives inutiles. Et imposer sa légende. En mai 1917, il est nommé commandant en chef des armées françaises et redonne confiance aux troupes.
Le refus de la collaboration
Ils agissent d'abord contre l'occupant allemand ; très vite, avec le début de la collaboration, ils se dressent également contre le régime de Vichy. Ces résistants n'ont pas tous les mêmes idées politiques, mais tous se battent d'abord pour l'honneur et pour leur patrie, contre le fascisme.
En quittant le commandement militaire intégré de l'OTAN, le général de Gaulle cherchait moins à réformer l'Alliance qu'à redéployer la politique étrangère de la France en toute indépendance.
Au sein de la France libre, le général de Gaulle crée le 16 novembre 1940 un ordre destiné à récompenser les volontaires les plus méritants : l'Ordre de la Libération. Au total, ses membres, les Compagnons de la Libération, sont au nombre de 1 038 hommes et femmes, 18 unités militaires et 5 villes.
Vice-président du Conseil supérieur de guerre et inspecteur général des armées (1930-1931), il est ministre de la Guerre (après le 6 février 1934), ambassadeur en Espagne (1939).
La réalité, on le sait, est moins exaltante : 36 parlementaires de la SFIO votent contre Pétain, mais 90 parlementaires de la même SFIO votent pour le même Pétain, au Casino de Vichy.
Le gouvernement de Vichy justifie la Collaboration en espérant « alléger le poids des souffrances de notre pays ». Pétain espère devenir l'allié de l'Allemagne et donc payer moins de réparation de guerre et faire libérer les prisonniers français.
Elle a pris également la forme du travail des prisonniers de guerre, des travailleurs envoyés en Allemagne dans le cadre de « la relève » et du STO, de la contribution des entreprises françaises à l'effort de guerre allemand (Renault par exemple) et du prélèvement sur le patrimoine national (fonte des statues, ...